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Musique classique, jazz, variétés d'hier et d'aujourdhui
Jerry Goldsmith (Jerrald K. Goldsmith), né le 10 février 1929 à Los Angeles et mort le 21 juillet 2004 (à 75 ans) à Beverly Hills, est un compositeur américain essentiellement connu pour ses musiques de films. Il a également composé quelques œuvres de concert. Plusieurs ballets ont été tirés de ses musiques de film, notamment au Canada et en Australie.
grogneurs" (growl) ou "hurleurs", piano préparé, flûtes dans le suraigü, effets d'archets sur les cordes, flatterzunge…) l'imagination du compositeur a longtemps été foisonnante, servie par une oreille particulièrement fine en matière de timbres et de couleurs.
Dodécaphonisme Schönbergien, rythmes stravinskiens, inspirations folkloriques ou ethniques, impressionnisme ravélien ou debussyste, jazz, musiques de timbres à la manière de l'avant-garde des années 1960, toutes ces influences sont passées au creuset d'une personnalité musicale particulièrement forte et séduisante.
On lui doit une des très rares partitions sérielles composées à Hollywood, pour le film La Planète des singes en 1968, l'un des ses chefs d'œuvre. La Canonnière du Yang-Tse , Tora ! Tora ! Tora !, La Fraternité ou la Mort (The Brotherhood of the Bell), Papillon, Chinatown, Le Lion et le Vent, Alien, le huitième passager, Capricorn One… témoignent parmi cent autres de la force de son inspiration et de sa maîtrise technique.
Son invention orchestrale et l'intensité, la violence de sa musique ont naturellement fait de lui le grand illustrateur musical de l'action, du fantastique et de la science-fiction. Ses orages sonores et ses prestos déchaînés ont apporté une vie nouvelle à bien des scènes d'action ou de poursuites. Certaines pièces comme Antonio's death (Papillon), Raisuli attack (The wind and the lion) ou Hot Water (Outland) sont des sommets de virtuosité orchestrale rarement égalés, au cinéma comme en dehors.
Sur le plan dramaturgique (dans sa relation à l'image), l'approche de Goldsmith se distingue souvent par sa liberté par rapport aux codes de la musique cinématographique et par la recherche d'un certain décalage, créant surprise et excitation chez le spectateur. Sa musique s'inscrivait souvent dans une dimension dramatique supplémentaire, ne cherchant pas nécessairement à coller à ce qui est vu à l'écran. Ainsi, pour ne citer qu'un exemple, son très beau générique pour Rambo renvoie-t-il au delà des images à une certaine conception de la ballade américaine, musique nostalgique, paisible, musique des grands espaces évoquant une sorte de western idéalisé, dont le sens n'apparait que plus tard dans le film.
À partir des années 1980, le langage de Goldsmith s'est progressivement assagi, et parfois uniformisé, tendant vers une esthétique plus romantique. Il recourt également de manière fréquente aux instruments électroniques. On lui doit néanmoins encore des contributions de première valeur pour Poltergeist (1982), Under Fire (1983), Legend et Explorers (1985), Lancelot, le premier chevalier (1995) ou L'Ombre et la Proie (1996).
Il a été nommé dix-huit fois aux Oscars et neuf fois aux Golden Globes, et a remporté quatre Emmy Awards. Il a travaillé pour une large variété de films et de genres de télévision, mais il est surtout associé au film d'action, de suspense, de science-fiction et/ou d'horreur.
Il a également composé deux œuvres d'inspiration sérielle, la cantate Christus Appolo (1969) et Music for Orchestra (1970), une pièce pour grand orchestre commandée par Leonard Slatkin et l'Orchestre symphonique de Saint-Louis.