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 Louis Spohr

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MessageSujet: Louis Spohr    louis - Louis Spohr   EmptyMer 12 Déc - 18:01

Louis Spohr, né Ludwig Spohr le 5 avril 1784 à Braunschweig dans le duché de Brunswick-Lüneburg au Nord de l'Allemagne et mort le 22 octobre 1859 à Cassel, est un compositeur, violoniste, chef d'orchestre et pédagogue allemand. Il a toujours signé ses œuvres avec la forme française de son prénom, comme il était courant à l'époque (par exemple Beethoven) et, contrairement à ce dernier, c'est cette dernière qui est aujourd'hui reconnue mondialement

Louis Spohr est issu d'une famille cultivée et musicienne. Son père, Karl Heinrich (1756-1843), médecin est aussi flûtiste ; sa mère, Ernestine Henke (1763-1840) est chanteuse et pianiste amateur. Tous deux poussent l'enfant dans l'étude du violon, dès l'âge de cinq ans. Il est d'abord l'élève d'obscurs professeurs : du français Dufour, puis de Kunisch et de Maucourt1. Il étudiera également l'orgue. Spohr cultive aussi la peinture. Il eut six frères et une sœur.
Brunswick

À 15 ans, il entre dans l'orchestre ducal du duc Charles-Guillaume-Ferdinand de Brunswick, puis, avec le soutien du duc, poursuit ses études avec le virtuose Franz Anton Eck (1774-1804) dans un voyage d'étude d'une année à Saint-Pétersbourg, lieu très prisé à l'époque par les compositeurs. Il y fait la connaissance de John Field2 et de Muzio Clementi (1802).

À partir de 1800, il écoute les opéras français issus de la Révolution, notamment Les deux journées ou le porteur d'eau de Cherubini3, œuvre au succès constant jusqu'en 1830 ou 40. Toute cette musique, née pendant la révolution et La Terreur, contient nombres d'accents proto-romantiques important pour la formation du courant musical en devenir à l'époque.

Il découvre aussi parmi les violonistes de son époque, dont il adopte les principes, Viotti ainsi que ses élèves Kreutzer et surtout le français Pierre Rode qui est à l'origine de sa vocation. Spohr compose sa première œuvre importante, le concerto pour violon opus 1 (1803).

Il entreprend alors une tournée à travers toute l'Allemagne (Berlin, Dresde, Hambourg) où il est acclamé en tant que violoniste (1804), notamment à Leipzig le 10 décembre 1804 par le très influent critique de la revue La Grande Aveugle (Allgemeine Musikalische Zeitung), Johann Friedrich Rochlitz (1769-1842). Ce dernier commente en ces termes la venue du virtuose-compositeur :

« Monsieur Spohr fait sans aucun doute partie des plus remarquables violonistes de notre temps, et particulièrement lorsqu'on considère sa jeunesse, ce qu'il réalise susciterait l'étonnement s'il était possible de passer du ravissement au froid étonnement (...) Ses concertos comptent parmi les plus beaux qui existent et aucun ne surpasse celui en ré mineur4, que ce soit au niveau de l'invention, de l'âme et du charme, ou au niveau du sérieux et de la profondeur. Il penche avant tout vers la grandeur et l'exaltation dans une douce mélancolie. »

Gotha (1805-1812)

De 1805 à 1812, Spohr occupe les postes de maître de chapelle à la cour ducale de Gotha, et de premier solo à l'Orchestre de Vienne. Le 2 février 1806 à Gotha, il épouse la harpiste (Dorothea Henriette dite) Dorette Scheidler (1787 - 20 novembre 1834), fille d'un chanteur de la cour, dont il aura trois filles - et un garçon mort en bas âge. Dès leur union, il voyage (et se produit en concert) avec elle à travers l'Europe en Italie (1816-1817), en Angleterre (1820) puis à Paris (1821), où il rencontre Cherubini.

C'est l'époque de la composition de sa Première symphonie opus 20 (1811) qui reçut l'éloge de E.T.A. Hoffmann.
Vienne (1813-1815)

De 1813 à 1815, Spohr devient chef de l'orchestre du prestigieux Theater an der Wien à Vienne. C'est l'époque de ses liens personnels avec Ludwig van Beethoven. Il participe notamment à la création de la Septième symphonie et de La Victoire de Wellington (concert du 8 décembre 1813 conduit par Beethoven). Spohr, dans son autobiographie rapporte le concert :

« C'est à ce concert que je vis pour la première fois Beethoven diriger, et j'en fut très surpris. Il avait l'habitude d'indiquer à l'orchestre les nuances qu'il désirait obtenir, par de curieux mouvement de tout son corps. Ainsi pour un sforzando, il écartait violemment les bras qu'il tenait auparavant croisés sur sa poitrine. Pour un piano, il abaissait parfois jusqu'à disparaître sous le pupitre. À un crescendo, il remontait graduellement jusqu'à atteindre le forte où il se tenait debout sur toute sa hauteur ; et sans s'en rendre compte, il lui arrivait parfois de crier !... Le malheur, c'est que sa surdité mettait souvent ses gestes en contradiction avec les nuances de l'exécution. Lorsqu'il s'en apercevait, il tâchait de deviner aux mouvements de l'archet de Schuppanzigh l'endroit où l'on était. »

C'est à cette époque qu'il compose quatre quatuors, ses deux premiers quintettes à cordes opus 33, son octuor et une cantate, Das befreite Deutschland (« L’Allemagne libérée »). Les œuvres sont commandées par Johann Tost, ancien violoniste de l'orchestre d'Esterháza où travaillait Joseph Haydn. Pour lui, Haydn écrivit ses quatuors op. 54, 55 & 64. Mozart lui-même avait reçu commande des quintettes Kv 593 et Kv 614.

Quand il composait une œuvre, Spohr, ne jouant que passablement du piano, allait immanquablement chez son ami Meyerbeer qui, au clavier, interprétait la partition à vue, tandis que Spohr chantait ou sifflait les parties chantées.
Faust

Son Faust, composé trois ans auparavant (mai à mi-septembre 1813), sur un livret de Joseph Karl Bernard (1780-1850), fut créé le 1er septembre 1816 par son ami Carl Maria von Weber au Ständetheater de Prague. Le singspiel avait été refusé à Vienne l'année précédente par le directeur du théâtre, le comte Ferdinand Pálffy von Erdöd ce qui entraîna la démission de Spohr du Theater an der Wien.

On le considère comme le modèle de l'opéra romantique (avec ceux de Weber) et il eut lui-même pour modèle le Don Giovanni de Mozart (créé à Prague lui aussi) qui passait pour « l'œuvre d'art romantique la plus parfaite ». L'œuvre n'est pas tirée de la pièce de Gœthe dont la première partie seulement n'était parue qu'en 1808 (et la seconde en 1832), mais d'un livret inspiré du roman Faust Leben, Taten, Höllenfahrt (Vie, actions et descente en enfer de Faust) paru en 1791, du poète Friedrich Maximilian Klinger, lui-même soutenu par le grand Gœthe. Klinger ne s'est inspiré de Gœthe que pour la scène des sorcières du Blocksberg.

La partition dresse un portrait sensible des émotions, et le chant, autant que le drame sont passionnants. Certaines scènes (Blocksberg) inspirent à Spohr des sonorités féériques qui seront reprises par Carl Loewe, Mendelssohn dans le Songe d'une nuit d'été ou la Nuit de Walpurgis, et Weber dans le Freischütz.

L'opéra ne connut que quelques représentations, le public viennois n'appréciant guère l'opéra allemand. L'œuvre fut jouée à Berlin en 1829, à Paris l'année suivante, et fit sa carrière surtout dans les pays germanophones.

À la demande de la reine d'Angleterre en 1852, Spohr remaniera sa partition en italien, transformera les dialogues en récitatifs et restructurera l'œuvre en trois actes au lieu de deux à l'origine. Ainsi remanié, il fut présenté comme grand opéra au Royal Italian Opera House Goven Garden.

Faust est resté au répertoire jusqu'en 1883, parfois repris ponctuellement en concert par la suite.
Francfort (1817-1822)

Après avoir démissionné de son poste viennois, il fut nommé à l'opéra de Francfort dont il assura la direction de 1817 à 1819. À cette occasion il reprit ses opéras, dont Faust (15 mars 1818) y ajoutant, au premier acte, un récitatif et une aria pour Faust.

Il monte aussi des opéras de Rossini. Si Spohr avoue ne pas aimer les italiens, il intègre quelques italianismes à ses productions vocales de l'époque, notamment Zémire et Azor sur un livret de Marmontel qu'avait déjà mis en musique Grétry6, Il en rend compte dans ses Mémoires :

« Si peu que j'admire la musique de Rossini, le succès que Tancrède avait remporté à Francfort ne fut pas tout à fait sans influencer le style de mon nouvel opéra... C'est ce qui explique que la musique de Zémire et Azor ait tant de coloratures et d'ornements vocaux. »

En 1820 il se produisit à Londres, lors de la première de ses six visites en Angleterre, en tant que chef d'orchestre et soliste. Durant les quatre mois de son séjour, il écrivit sa Seconde symphonie opus 49, à l'influence haydnienne.
Cassel (1822-1859)


Entre 1822 à 1857, il fut nommé Hofkapellmeister à vie, à la cour de l'Électeur de Hesse-Cassel, sur la recommandation de Weber qui avait refusé ce poste. Il y dirigea, entre autres, des œuvres de Richard Wagner, monta Le Vaisseau fantôme en 1843, et Tannhäuser en 18538. Avec un chœur spécialisé dans l'interprétation de la musique ancienne « Cäcilien-Ver-ein » (La Société Sainte-Cécile), que Spohr avait constitué dès son arrivée à Cassel, il se livra à une étude systématique des œuvres de Bach, donnant la Passion selon saint Matthieu à de multiples reprises9, ainsi que des œuvres à plusieurs chœurs de Leonardo Leo (1694-1744), Gregorio Allegri (1582-1652) et Antonio Lotti.

Pendant toute cette période de Cassel, jusqu'à la fin de sa vie, chaque hiver, il organisa un festival de concerts de musique de chambre où se jouèrent ses propres quatuors et quintettes, les grands classiques, et ceux de Fesca et de George Onslow.
« Jessonda »

C'est à Cassel pour le 46e anniversaire du prince Guillaume, en 1823, que fut créé Jessonda dont l'action se situe à Malabar. L'opéra est créé à Leipzig l'année suivante. L'œuvre, inaugurant une mise en musique continue, comme à la même époque, l’Euryanthe de Weber, peut être considérée comme son chef d'œuvre dramatique. Elle fut admirée par Wagner10, Johannes Brahms ou Antonin Dvořák et resta au répertoire jusqu'en 1914.

Spohr est toujours inspiré par Mozart : on retrouve notamment des éléments de l' Enlèvement au Sérail. La création fut accompagnée d'un article-manifeste « où il appela ses confrères à cultiver la forme « durchkomponiert » (intégration de l'architecture musico-dramatique). » terme qui désigne l'orchestration entière de l'opéra.

L'air de l'Héroïne au premier acte, Bald bin ich ein Geist geworden, alors qu'elle attend la mort sur le bûcher est empreint de renoncement et de paix intérieure, et est sans doute un des moments les plus pathétiques de l'opéra romantique naissant.
Maturité & reconnaissance

Après la mort de Carl Maria von Weber en 1826, et de Ludvig van Beethoven en 1827, Spohr devint pour ses contemporains le compositeur le plus important du moment. C'est alors qu'il renoua avec le genre symphonique avec la composition de sa Troisième symphonie opus 78, l'une des œuvres les plus appréciées et jouées de son temps, mais vite oubliée ensuite. Le mouvement lent est « l'un des plus grands moments du romantisme musical ».
Louis Spohr, daguerréotype

Ayant perdu sa femme Dorette en 1834 après vingt-deux ans de mariage, il épousa la pianiste Marianne Pfeiffer (1807-1892), âgée de vingt-neuf ans, le 3 janvier 1836 à Cassel. En juin 1838, il perdit Thérese, une de ses filles, âgée de dix-neuf ans. Ces évènements tragiques entraînèrent un ralentissement de sa production, sauf dans le domaine du lied. Son remariage favorisera la naissance d'œuvres de chambre avec piano . De la même année (1838) date sa rencontre avec Robert Schumann à Leipzig.

En 1844, à Brunswick un festival lui est dédié, et pour sa vingt-cinquième année de travail à la cour, il est fait Generalmusikdirector.

En 1847, il compose pour Londres sa Huitième symphonie opus 137 et en avril 1850, âgé de 66 ans, il achève sa dernière Symphonie, intitulée Les Saisons opus 143. Une dixième restera inachevée.

Spohr était un démocrate convaincu, à l'esprit républicain. Il avait salué la révolution de 1848 sur ses manuscrits ou son catalogue : Au temps de la glorieuse révolution populaire, pour le réveil de la liberté, de l'union et de la grandeur de l'Allemagne, dit-il en face de son grand sextuor à cordes opus 140. En 1848, il se rendit à Cassel et Frankfort pour discuter avec les députés de l'Assemblée Nationale notamment le poète Ernst Moritz Arndt et le président du Parlement Heinrich von Gargen. Mais toute sa vie, il s'était engagé en faveur des droits des citoyens et contre le despotisme des souverains.

C'est contre son gré qu'en décembre 1857 il est mis à la retraite par le Prince Électeur de Hesse en raison de ses constants litiges avec la cour. À la même époque, une fracture du bras gauche l'empêche de jouer.

Vers 1857-59, il reçoit la visite d'un compositeur nommé Johannes Brahms alors en séjour à Detmold.

Il meurt le 22 octobre 1859 à Cassel.

En 1860 et 1861 paraissent, à titre posthume, les deux volumes de son Selbstbiographie (Autobiographie), laquelle fut traduite en anglais et publiée dès 1865. L'auteur n'hésite pas à critiquer tout ce qu'il a entendu, et à rapporter nombre de tableaux de la société musicale de l'époque, et notamment le dernier Beethoven qu'il ne comprend pas.
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