C’est souvent sur les scènes d’Europe que la violoniste française Hélène Schmitt est invitée. Mais également au Japon où elle s’est produite en tournée de récitals consacrés à l’intégrale des Sonates et Partitas pour violon seul de Johann Sebastian Bach au printemps 2008 et de même aux États-Unis et Amérique latine où elle jouera début 2010.
Après avoir accompli ses études de violon moderne à Paris et de violon baroque à Bâle (1994), auprès de Chiara Banchini, elle est lauréate de trois prix internationaux et mène alors, pas à pas et avec une ardeur jamais démentie une carrière de soliste, en somme à contre-courant des attentes portées alors à la musique ancienne, essentiellement concentrées sur les grands ensembles. Ses goûts musicaux, son parcours singulier, sa passion pour la culture italienne et germanique (elle a vécu dix ans en Allemagne), son ardeur à défendre un répertoire parfois tombé dans l’oubli, la distinguent clairement dans sa discographie et sur la scène. Elle a déjà enregistré huit disques en soliste, dont les sept derniers pour le label discographique français Alpha qui la soutient sans faillir depuis dix ans.
Elle est ainsi la seule violoniste européenne à compter une aussi riche discographie consacrée (pour l’instant) au répertoire pour violon seul ou accompagné des XVIIème et XVIIIème siècles, incluant aussi bien les célèbres Sonates et Partitas pour violon seul de Johann Sebastian Bach que les Sonates pour violon et basse continue d’Ignazio Albertini (Diapason d’or 2002) ou encore les « Ayrs for the violin » de Nicola Matteis entre autres savoureuses découvertes. Elle est aussi une des rares violonistes à se produire principalement en soliste et d’une manière si conséquente.