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 Claude François

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ninipeaudetoutou777
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ninipeaudetoutou777


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MessageSujet: Claude François   Claude François EmptySam 20 Juil - 8:16

Et revoilà notre Cloclo à la demande de miss nuagebleu Claude François 2065209056 


Claude François, surnommé « Cloclo », né le 1er février 1939 à Ismaïlia en Égypte et mort accidentellement le 11 mars 1978 à l'âge de trente-neuf ans à Paris, est un chanteur populaire et producteur français des années 1960 et 1970.
Tout au long de ses seize années de carrière, il fut l'un des artistes français les plus appréciés du public. Son succès et sa popularité ne se sont pas démentis après sa disparition. De son vivant, il a vendu 35 millions de disques et, depuis sa mort jusqu'à 2009, 28 millions, soit en tout 63 millions de disques. Nombre de ses chansons furent des succès et sont restées dans les mémoires, comme Belles ! Belles ! Belles !, Même si tu revenais, Le lundi au soleil, Le téléphone pleure, Magnolias for Ever, Alexandrie Alexandra ou encore Comme d'habitude, qui est devenu un succès international sous le titre de My Way.

Origines et enfance[modifier]
La famille paternelle de Claude François est lyonnaise1. Nicolas Joseph François, né à Saint-Maurice-sur-Moselle (Vosges) en 1835, et Marie Anne Delphine Callon, née à Mars (Ardèche) en 1845, se sont mariés en 1872 à Port Saïd (Égypte), où Nicolas Joseph François était télégraphiste pour la Compagnie du canal de Suez. Leurs trois enfants, Gustave, Elisa et Adolphe voient ainsi le jour successivement à Port Saïd, Suez et Ismaïlia.
Adolphe François, grand-père de Claude François, caporal-fourrier au 52e régiment d'infanterie, est tué à Tahure, dans la Marne, le 25 septembre 1915, lors de la Première Guerre mondiale, alors qu'il n'a que trente-cinq ans1. Il laisse trois fils, dont Aimé FrançoisNote 1, lesquels travailleront comme chefs du trafic du canal de Suez.
Aimé François épouse une Italienne, Lucia MazzeiNote 2, dite « Chouffa ». La famille de Lucia est originaire de Calabre, en Italie. Lucia s'occupe du foyer familial et a longtemps joué du piano. Ses deux frères, l'un violoniste, l'autre pianiste, accompagnaient les films muets, puis ont joué pour le five o'clock tea de l'armée britannique qui occupait le canal de Suez.
Le couple a deux enfants :
Marie-Josée François, dite « Josette », née en 1934, la fille aînée, qui écrira ses mémoires en 2008Note 3.
Claude Antoine Marie François, né le 1er février 1939 : il est de tradition chez les François d'appeler les garçons par un prénom commençant par un A, mais sa mère imposa le prénom de « Claude ». Antoine lui fut donc attribué en deuxième prénom et Marie, le prénom de la Vierge, en troisième pour protéger l'enfant.
L'enfance de Claude se déroule dans une des belles villas de la compagnie du canal de Suez à Ismaïlia. Sa famille, qui a des domestiques, mène un train de vie très aisé2. Cependant, durant la Seconde Guerre mondiale, Ismaïlia est bombardée par les Allemands et la villa de la famille François est détruite. Le jeune Claude et sa sœur sont alors recueillis par leur grand-mère paternelle qui habite une vieille maison proche des quartiers populaires : Claude s'y mêle aux jeunes enfants d'origines diverses (grecs, maltais, italiens, arabes). Il y reste jusqu'à l'âge d'aller à l'école3.
Ses parents le placent en internat dans une école confessionnelle. Puis ils l'inscrivent au lycée français du Caire comme externe (1953-1954). La chambre qu'il loue est en face de Radio le Caire si bien qu'il y est toujours fourré, écoutant en avant-première les disques français ou américains. Il décroche la première partie du bacNote 4 mais non la seconde4. À cette époque, le jeune Claude assiste aux répétitions de ses oncles maternels et fait une première année de violon5.
En 1956, la famille François est expulsée d’Égypte (avec de nombreux Français et Britanniques) à la suite de la nationalisation du canal de Suez par le président égyptien Nasser. Sur fond de déchaînement soudain contre les étrangers occidentaux, le départ d'Égypte s'effectue en catastrophe sous les coups, les crachats, les injures, les humiliations (la mise à nu lors du passage à la douane) et les jets de pierres6. Le navire les conduit au Havre, d'où ils gagnent Paris.
Après un séjour dans une chambre d'hôtel, les François, fatigués de quémander quelques subsides auprès de la compagnie du canal de Suez, partent en train pour Monte-Carlo où réside, depuis son mariage l'été précédent, leur fille Josette7,8. Ruinée, la famille s’installe d'abord à Monaco dans un appartement acquis grâce à la prime de réinstallation donnée par la compagnie du canal de Suez, puis à Nice9. Ils vivent dans une certaine pauvreté : Claude dort par terre sur le sol de l'appartement, vole à l'étalage, et se nourrit de pains trempés dans de la vinaigrette, ce qui lui cause un ulcère à l'estomac et l'exempte du service militaire10.

En 1958, Claude, à la recherche d’un travail, devient employé de banque. Il se délasse en jouant de la tumba dans un petit orchestre qu’il a formé avec quelques copains. Il finit par trouver un emploi dans le grand orchestre du Sporting Club de Monte Carlo, dirigé à l'époque par Louis Frosio : d’abord percussionniste, il en devient ensuite chanteur, avec à son répertoire Colette Deréal, Charles Aznavour, Mouloudji, Ray Charles. Il fait un tabac en interprétant en arabe la chanson de Bob Azam, Mustapha. Parallèlement, il s’inscrit à l’Académie nationale de musique dans toutes les classes (clarinette, flûte, chant classique, timbales et percussions, harmonie) et prend des leçons particulières pour former sa voix. En 1959, il fait partie, en tant que chanteur, de l’orchestre de Marcel Blanchi à l’hôtel Provençal à Juan-les-Pins11. Si sa rémunération lui permet enfin de vivre et de faire vivre sa famille, il est désapprouvé dans son choix par son père qui aurait voulu qu'il devienne comptable. Sa mère le soutient toutefois dans sa passion pour la musique4.
À l'été 1961, il monte à Paris sur les conseils de Brigitte Bardot et de Sacha Distel12, rencontrés sur la Côte d'Azur; il est accompagné d'une jeune danseuse d'origine anglaise, Janet Woollacott, rencontrée en 1959 lors d'un spectacle, et qu’il a épousée le 5 novembre 1960 à Monaco. Son père, qui ne lui parlait plus depuis deux ans, était venu au mariage, avant de mourir d’une maladie des poumons le 19 mars 19614.
À l'époque, la variété française connaît un grand bouleversement avec les débuts de l'émission de radio Salut les copains, la vogue du rock'n'roll puis du twist et l'avènement de ceux que l'on ne tardera pas à appeler les yéyés13.
Claude se fait engager dans la formation d’Olivier Despax, les Gamblers, au poste de percussionniste, mais les cachets sont maigres14. Le 16 septembre 1961, il passe une audition aux disques Fontana, mais ne convainc pas le directeur artistique Jean-Jacques Tilché, qui accepte toutefois une deuxième audition.
En 1962, Claude François, sous le pseudonyme de « Kôkô », enregistre son premier disque, Nabout twist (en version française et en version arabe) : si la chanson est bien reçue en Afrique, elle ne rencontre pas le succès escompté en France12. En attendant une nouvelle occasion, il rejoint Les Gamblers et joue pendant tout l’été 1962 au Papagayo à Saint-Tropez. De son côté, Janet est engagée comme danseuse à l’Olympia, où elle rencontre Gilbert Bécaud, pour qui elle va quitter Claude12.
De retour à Paris, Claude signe un contrat de cinq ans avec les disques Fontana12. À l'automne 1962, il obtient son premier succès, avec Belles ! Belles ! Belles !, adaptation de Girls Girls Girls (Made to Love), composée par Phil Everly (en), des Everly Brothers, et interprétée initialement par Eddie Hodges (en), dont il s'est inspiré pour la version française et dont il cosigne les paroles avec Vline Buggy. Ayant fait le siège du bureau de Daniel Filipacchi à Europe 1, il obtient que son 45 tours passe deux fois par jour dans l'émission Salut les copains tout au long de la semaine. Sa carrière est lancée : le disque s'écoule à 1,7 millions d'exemplaires15,16. Belles ! Belles ! Belles ! est son premier scopitone, réalisé par Claude Lelouch12 : il chante dans la neige, dans un bois de la région parisienne, au milieu de jeunes filles dans une tenue hors de saison17. Sa participation à plusieurs émissions de télévision lui permet de se faire connaitre auprès d'un large public. Il passe à l'Olympia le 18 décembre, en première partie de Dalida et des Spotnicks.
Reconnaissance[modifier]
Prise en main par l'imprésario Paul Lederman, sa carrière démarre véritablement. Les tournées s'enchaînent au rythme de ses succès : Marche tout droit, adaptation de la chanson Walk right in des Rooftop Singers, Pauvre petite fille riche, Dis-lui et Si tu veux être heureux, adaptation de If you wanna be happy de Jimmy Soul18. Avec son allure de jeune homme de bonne famille, ses chansons aux paroles agréables, il séduit un public féminin de plus en plus nombreux19. Il demande à Michel Bourdais, portraitiste et documentaliste au magazine Salut les copains, de dessiner son portrait. Ce dessin hyper-réaliste sera pour Claude le point de départ d’une longue réflexion sur l’image qu’il doit donner de lui20,21.
Le 5 avril 1963, il est pour la deuxième fois à l’Olympia, où il participe à un gala consacré aux jeunes chanteurs, surnommés à l'époque « idoles des jeunes »22. À noter, parmi ses musiciens : Michel Cassez, dit Gaston, futur Compagnon de la chanson, et le pianiste de jazz René Urtreger. En octobre, il sort Si j'avais un marteau, version française de If I Had a Hammer, composé par Pete Seeger, et repris avec succès par Trini Lopez. Le titre reste plusieurs semaines no 1. Le 29 octobre, après avoir participé à un Musicorama spécial, Claude reçoit, des mains du comédien Maurice Biraud, ses deux premiers disques d’or12,23.
Avec le succès, l'argent est au rendez-vous, à telle enseigne qu'après l'acquisition d'un appartement à Paris, au 46, boulevard Exelmans, dans le 16e arrondissement24, il achète en 1964 l'ancien moulin communal de Dannemois dans l'Essonne pour en faire sa résidence secondaire. Il y installe sa mère et sa sœur qui dès lors retrouvent l'aisance et la sérénité de leur vie en Égypte23. Quelques semaines plus tard, il interprète La Ferme du bonheur19. L'été venu, il fait une tournée triomphale, qui donne lieu à un film de Claude Vernick, au titre éloquent, L’été frénétique25.
En septembre, Claude François fait à nouveau l’Olympia, mais cette fois c'est en vedette qu'il chante chez Bruno Coquatrix. Il enchaîne de nouveaux succès : Donna, Donna, J’y pense et puis j’oublie12. Il bat tous les records de recettes établis par Édith Piaf et Gilbert Bécaud et à chaque apparition déclenche des scènes d'hystérie collective26.
Côté sentimental, il fait la connaissance de France Gall, jeune chanteuse de 17 ans (lui en a 25). C'est le début d'une liaison qui durera jusqu'en 196727.
Le 25 février 1965, Claude est blessé au cours d'un gala à Abbeville, la scène s'étant effondrée sous ses pieds alors qu'il dansait. Ayant plusieurs côtes fracturées, il reste immobilisé cinq semaines durant. Au cours de l'année 1965, il enregistre une quinzaine de titres, dont Les Choses de la maison et Même si tu revenais19.
L'année 1966 voit l’apparition des Claudettes (ou Clodettes), ses danseuses attitrées, dont l'idée lui a été soufflée par Michel Bourdais28. Le 25 décembre, son premier Olympia avec quatre d’entre elles est un événement, qui séduit et déchaîne le public. Claude utilise alors le dessin qu'a fait de lui Michel Bourdais trois ans plus tôt pour en faire le symbole de sa mutation artistique. Il redonne l'original à son auteur en marque d'amitié et de reconnaissance en y inscrivant les mots « Bravo… c'est merveilleux »29.
Article détaillé : Claudettes.
En 1967, il est coauteur avec Jacques Revaux pour la musique, et Gilles Thibaut, du titre Comme d'habitude, dont le texte s'inspire de sa rupture avec France Gall[réf. nécessaire]. Le succès est au rendez-vous et la chanson, bientôt reprise par Paul Anka puis Frank Sinatra sous le titre My Way, devient un succès mondial qui connaît de multiples reprises (notamment par Elvis Presley, Nina Hagen, Nina Simone, Sid Vicious).
Le 13 mars 1967, Claude François et Janet Woollacott divorcent.
Consécration[modifier]
Son contrat chez Philips arrivant à son terme, Claude fonde sa maison de disques, Flèche, acquérant ainsi son indépendance artistique19. La chanteuse belge Liliane Saint-Pierre est la première artiste qui enregistre sous ce label. Après une « histoire de cœur » avec la chanteuse Annie Philippe, rencontrée en tournée mais qui refuse de l'épouser30, il se console avec Isabelle Forêt, blonde aux yeux bleus et mannequin de son état. Elle donne le jour à Claude junior, le 8 juillet 1968. Sa naissance n'est révélée à la presse que quelques mois plus tard12.
L'année 1968 est celle de sa première tournée en Afrique noire, qui le mène, en dix jours, de Fort Lamy (Tchad) à Dakar (Sénégal) en passant par Yaoundé et Douala (Cameroun), Libreville (Gabon), Abidjan (Côte d'Ivoire) et Niamey (Niger). À Libreville, il donne un concert devant 15 000 personnes au grand stade de la ville et est reçu officiellement par le président Albert Bongo, sa famille et ses ministres31.
L'année 1969 est une année faste sur le plan familial et le plan professionnel. Le 15 novembre 1969 vient au monde un second garçon, Marc, mais son père décide là encore d'en taire la naissance pour le protéger12. Le même mois, son passage à l'Olympia – seize jours à guichets fermés – est un nouveau succès avec son spectacle à l'américaine, où il est accompagné de quatre danseuses, huit musiciens et l'orchestre de l'Olympia19. Il travaille désormais avec Jean-Pierre Bourtayre comme directeur artistique et installe son quartier général au 122, boulevard Exelmans à Paris. Ses nouveaux disques, Éloïse en début d’année et Tout éclate, tout explose en fin d'année, sont des succès12.
En 1970, sa chanson Parce que je t'aime mon enfant est adaptée en anglais et reprise l'année suivante par l'acteur Richard Harris32 puis par Elvis Presley sous le titre My Boy. Le 14 mars 1970, un malaise le surprend pendant un concert à Marseille, salle Vallier12. On apprendra plus tard qu’il s’agissait d’un coup monté en accord avec son producteur. Il part se reposer aux îles Canaries mais à son retour, le 17 mai, il est victime d’un accident de voiture sur l’autoroute près d’Orange. Le nez fracturé, les pommettes éclatées, il doit subir une rhinoplastie. À peine remis, il repart en tournée avec Dani et C. Jérôme19.
En 1972, il enregistre aux États-Unis le titre C'est la même chanson dans les studios de la Tamla Motown à Detroit19. Il se sépare de la mère de ses enfants, avant de rencontrer Sofia Kiukkonen, une Finlandaise, avec qui il reste quatre ans.
Le 20 janvier 1973, Maritie et Gilbert Carpentier consacrent à Claude François leur émission télévisée Top à… . Il y retrouve Dalida, avec qui il chante en duo Ciao ciao bambino, Come prima et Volare. Durant toute l'année, il est omniprésent à la télévision, participant quatre fois à l'émission de divertissement Cadet Rousselle. Au cours de l'enregistrement d'une de ces émissions, le 15 mars, il se retrouve en insuffisance respiratoire en raison de la déviation de la cloison nasale dont il souffre. Il est hospitalisé et opéré de toute urgence33.
En juillet, à Marseille, lors du premier concert de sa tournée d'été, un fan éméché lui lance une canette de bière au visage. Blessé à l'arcade sourcilière, le chanteur doit jeter l'éponge au bout de trois quarts d'heure34.
En septembre, il sort Le Téléphone pleure, qui s'écoule à plus de 2,5 millions d'exemplaires et qu'il reprend l'année suivante en anglais (Tears on the Telephone (en)) et en espagnol (Llora el telefono)Note 5,Note 6. Le 15 décembre, il chante devant 20 000 spectateurs survoltés au Parc des expositions de la porte de Versailles au profit de la fondation Perce-neige en faveur de l'enfance handicapée12.
Le 30 juin 1975, le journaliste Yves Mourousi organise un concert de Claude François au profit de la recherche médicale, devant un public de 30 000 personnes rassemblées au Jardin des Tuileries à Paris. Claude ne peut attaquer sa première chanson qu'au bout de dix minutes de hurlements frénétiques. Après divers débordements des ses admiratrices, le spectacle se termine par un feu d'artifice et sous une pluie de confettis et de ballons à l'effigie du chanteur. Ce sera son dernier concert dans la capitale35. Le 17 décembre, il se produit au palais de l'Élysée pour le Noël des enfants et chante en duo avec le président Valéry Giscard d'Estaing36.


Claude François et les Claudettes, en 1976, photographiés par Erling Mandelmann.
En 1976, Claude François sort un album destiné aux enfants de « 7 à 77 ans », ainsi que les chansons Cette année-là et La Solitude, c'est après, qu'il enregistre aussi en Italien. Pour Antenne 2, il enregistre l'émission La bande à Cloclo, à laquelle il convie ses amis chanteurs et comédiens et dont il est entièrement l'auteur. Diffusée le 11 juillet, elle conquiert un large public12. En septembre 1976, à l'occasion d'un cocktail organisé pour le lancement du parfum Eau noire qu'il a créé, devant un parterre de quelque quatre cent invités, il arrive avec au bras Kathalyn Jones, sa nouvelle compagne4, rencontrée dans l'avion, en juillet, au retour d'un voyage du chanteur aux États-Unis. Elle se rendait à Paris pour y faire des photos de mode. Cette année-là, il enregistre avec Martine Clémenceau le duo Quelquefois37.
Durant l'année 1977, Claude François écoule de nombreux succès : Je vais à Rio, Toi le soleil, C'est comme ça que l'on s'est aimé enregistré en duo avec Kathalyn Jones. Avec les chansons Magnolias for ever et Alexandrie AlexandraNote 7, écrites par Étienne Roda-Gil, le chanteur affiche sa volonté de renouveler quelque peu son répertoire.

Carrière internationale[modifier]
Il arrive sur le marché anglais en 1976 avec l'adaptation anglaise du Le téléphone pleure (classé 35e au Top 40)38. Pour ses titres, il s'adjoint la collaboration d'un impresario britannique, Richard Armitage, et fait appel à Norman Newell et Roger Greenaway pour réécrire en anglais plusieurs de ses chansons (Monday morning again, Love will call the tune, My boy) ou pour composer des titres originaux (I'm leaving for the last time, Keep on driving39).


Claude François et les Claudettes en 1976.
En octobre 1977, il est la covedette d'une émission franco-britannique, tournée à Honfleur et Deauville, et présentée par Cliff Richard. Il y interprète une adaptation en anglais de Chanson populaire (Love will call the tune), My boy (chantée en 1973 par Elvis Presley, laquelle est une adaptation de la chanson de Claude Parce que je t'aime mon enfant) et So near and yet so far.
Le 16 janvier 1978, il donne un concert au Royal Albert Hall à Londres, devant 6 000 spectateurs. Il commence son spectacle par My Way, qu’il doit bisser. Au terme de sa prestation, après huit rappels et avoir terminé par un solo de batterie déchaîné, il quitte la scène épuisé mais comblé40. Les 3 et 4 février, il retrouve son public belge au Forest National, la plus grande salle de concerts de Bruxelles, puis à Charleroi, à Liège et à Wavre. Le 18 février, il participe à l’émission La Grande Parade sur RTL, présentée par Michel Drucker en direct de Lyon. Il donne son tout dernier concert le 24 février 1978 à Lyon41.
Les 9 et 10 mars 1978, la BBC l’accueille dans ses studios suisses de la station de Leysin, dans le canton de Vaud pour y enregistrer Snowtimes, une émission spéciale qui doit être diffusée en deux parties : en mai 1978 et à Noël 1978 sur la BBC et qui constitue une nouvelle étape de sa carrière internationale. Avec les Clodettes, il enregistre ses dernières compositions : The Vagabond, Bordeaux rosé, Alexandrie Alexandra le 9, Day Dreamer, une adaptation franco-anglaise du Mal aimé, et deux versions de I Believe in Father Christmas, une chanson inédite de circonstance, le 10, pour la BBC à Leysin12.
L'homme d'affaires[modifier]
Parallèlement à ses activités de chanteur, Claude François, éternel touche à tout, s'est investi dans diverses activités. C'est ainsi, qu'en 1972, il reprend le magazine Podium42, qui devient rapidement la plus grosse publication pour les jeunes, supplantant même le célèbre Salut les copainsNote 8. La même année, il crée une agence de mannequins, Girls Models.
Son attirance pour les jolies femmes le pousse, au printemps 1974, à racheter une revue de charme, Absolu. Il se transforme, pour l'occasion, en photographe, signant ses photos du pseudonyme de François Dumoulin12. Les clichés sont tous pris au Moulin43.
En septembre 1976, il lance son parfum Eau noire.
Décès[modifier]


Sépulture de Claude François au cimetière de Dannemois, surmontée d'une statue de bronze à l'effigie du chanteur.
Claude François meurt le samedi 11 mars 1978, à 15 heures, à son domicile parisien du 46, boulevard Exelmans, d’un œdème pulmonaire 44 provoqué par une électrocution accidentelle45. En redressant pour la énième fois, en maniaque du détail qu'il est, l'applique électrique murale de travers située au-dessus de sa baignoire, ses doigts restent collés au cuivre, les fils étant en partie dénudés 46. Malgré l'intervention de Kathalyn qui, protégée par des semelles en bois, l'arrache de l'applique, malgré la ventilation assistée des pompiers et le massage cardiaque du médecin, le Dr Noël, son cœur, qui s'est remis à battre, s'arrête au bout de deux minutes. Le pompier, le major Bernard Jacquinot, annonce la nouvelle à Kathalyn et à l'attachée de presse du chanteur. Claude devait, dans l'après-midi, participer à l'enregistrement de l'émission Les Rendez-vous du dimanche, présentée par Michel Drucker. Quand, à 16 heures, la radio et la télévision annoncent son décès par bulletin spécial. Sa disparition tragique cause une grande émotion à travers la France47,4,48,46,49.
Le journal Libération titre le surlendemain « Claude François : a volté. Le chanteur préféré des moins de dix ans s'est électrocuté dans sa salle de bains »46 (le jeu de mots « a volté » étant une allusion aux élections législatives du dimanche 12 mars).
Le 15 mars 1978, son nouveau 45 tours Alexandrie Alexandra arrive chez les disquaires, le jour même de ses obsèques, qui ont lieu en l'église d'Auteuil, à Paris, tandis que des milliers de fans pleurent à l'extérieur4.
À la demande de ses proches, le chanteur est embaumé, à l'instar de son idole Elvis Presley46, et vêtu d'un costume en velours bleu nuit et d'une simple chemise blanche, avant d'être enterré au cimetière de Dannemois.
Vie privée[modifier]

Famille[modifier]
Janet Woollacott, sa première épouseNote 9.
Isabelle ForêtNote 10, qui fut sa compagne de 1967 à 1972 et lui donna deux enfants :
Claude François junior, surnommé enfant Coco, né le 8 juillet 1968, aujourd'hui père de cinq enfants (trois filles, deux garçons)
Marc François, né le 15 novembre 1969 (un enfant)
Florian Gazan, né le 14 janvier 1968, est son filleul.
Marc, le fils caché de Claude François[modifier]
Claude François dissimule durant six années l'existence de son second fils, Marc, selon la version officielle pour le protéger. Son existence est révélée à la presse en 1975. Une autre version est parfois avancée pour expliquer cette dissimulation : Claude François aurait tu la naissance de cet enfant pour protéger sa carrière, pour ne pas donner à son public l'image d'un homme rangé. Un fait que confirme Josette, la sœur du chanteur, lors d'un entretien en 2012.
Sofia Kiukkonen, sa compagne à l'époque, révèle en 2008 que l'artiste lui a caché l'existence de ce fils trois années durant. Selon elle, « Claude François voulait conserver son image de séducteur, d'homme libre pour ses fans. Pour sa carrière. La seule chose qui comptait à ses yeux. »










etc etc
A vous de continuer  Claude François 2065209056
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MessageSujet: Re: Claude François   Claude François EmptySam 20 Juil - 8:23

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MessageSujet: Re: Claude François   Claude François EmptySam 20 Juil - 11:09

Ben moi j’aimais bien les claudettes

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MessageSujet: Re: Claude François   Claude François EmptySam 20 Juil - 11:17

Quelques mots ...


Dites-lui que je suis comme elle, que j'aime toujours les chansons.


En fin de contrat chez Philips, Cloclo souhaite créer sa propre entreprise. Ce qu'il fait avec les Disques Flèche, sa maison de disque.


Il sort son premier 45 tours 'Le Nabout twist' (twist oriental) sous le nom de Koko.


A la recherche de nouveaux talents, il recrute un jeune compositeur suisse, Patrick Juvet, pour écrire un de ses titres phare 'Le Lundi au soleil'.


La chanson 'Comme d'habitude' symbolise la rupture du chanteur avec France Gall.


Ce jour-là, ce n'est pas le téléphone qui pleure mais bien toute la France, qui vient de perdre son chouchou. Le chanteur Claude François vient de mourir électrocuté, officiellement en essayant de changer une ampoule alors qu'il prenait un bain dans son appartement du boulevard Exelmans, à Paris. On ne verra plus son déhanché au milieu des Clodettes... Quoique si : trente ans près sa mort, Cloclo est toujours aussi présent, que ce soit sur les ondes ou le petit écran.







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MessageSujet: Re: Claude François   Claude François EmptySam 20 Juil - 12:01

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avec les clodettes pour charly
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MessageSujet: Re: Claude François   Claude François EmptySam 20 Juil - 12:16

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MessageSujet: Re: Claude François   Claude François EmptyDim 21 Juil - 13:13

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MessageSujet: Re: Claude François   Claude François EmptyJeu 25 Juil - 16:35

une de mes préféré Claude François 302792422 


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MessageSujet: Re: Claude François   Claude François EmptyDim 28 Juil - 17:23

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MessageSujet: Re: Claude François   Claude François EmptyDim 28 Juil - 17:27

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MessageSujet: Re: Claude François   Claude François EmptyDim 28 Juil - 17:34

Ah nostalgie quand tu nous tiens ...



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MessageSujet: claude francois   Claude François EmptyMar 29 Juil - 12:22


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Claude François :
chanteur
Autres activités : auteur-compositeur
Surnom : Cloclo
Date de naissance : 01/02/1939
Date de décès : 11/03/1978
Nationalité : française
Enfant de : Aimé François ( contrôleur de trafic maritime ) et de Lucie Mazzei alias Chouffa ( femme au foyer , italiennes )
Frères et soeurs : Josette François (soeur aînée)
Lieu d'enfance : Port Taoufik (Egypte), Monaco, Nice
Lieu de résidence : Boulevard Exelmans, Paris 16e ( France )
Résidences secondaires : Dannemois
Études : Etudes chez les frères de Plöermel

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Claude François naît le 1er février 1939 à Ismaïla en Egypte. Son père, Aimé, est contrôleur de la circulation maritime sur le canal de Suez. Il est muté sur les bord de la mer Rouge en 1951 et s'installe donc avec sa femme Lucie d'origine italienne, sa fille Josette et son jeune fils Claude à Port Taoufik. Cette famille va vivre tranquillement jusqu'en 1956, date de la nationalisation du canal de Suez par le président égyptien Nasser. Obligée de partir, la famille vit le retour vers la France comme un brutal déracinement. Elle s'installe à Monte-Carlo dans un appartement modeste. Mais Aimé tombe malade et se voit dans l'incapacité de travailler. Petit à petit, son fils prend la place du chef de famille. Après un vague séjour derrière le comptoir d'une banque comme employé, Claude François se prend à rêver de réussite. Aidé par un tempérament entreprenant, il commence à rechercher quelques cachets dans les orchestres des grands hôtels monégasques. Très tôt, ses parents lui font donner des cours de violon et de piano. Par lui-même, il s'intéresse aussi à l'univers des percussions. C'est d'ailleurs la rythmique qui lui donnera en premier lieu, la possibilité de s'exprimer.

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En ce début de printemps et pour quinze jours, des jeunes chanteurs que l'on surnomme déjà "idoles des jeunes" déplacent les foules et vendent des disques par milliers. Ils sont le reflet de la nouvelle jeunesse des années 60. Sont présents sur scène : Les Tornados, Sylvie Vartan, Les Brutos, Pierre Vassiliu, Colette Magny et, bien sur, Claude François. Ce soir là, la célèbre actrice Marlène Dietrich, de passage dans la capitale, viendra féliciter le chanteur. Cette visite dans sa loge, après le spectacle, restera à jamais gravée dans la mémoire de Cloclo. La jeune star qui chante et danse jusqu'à épuisement, n'en reste pas moins un artiste au grand coeur, n'hésitant pas à faire monter sur scène de jeunes fans pour les faire danser à ses côtés.


C'est ainsi qu'en 1957, il est engagé dans l'orchestre de Louis Frozio qui se produit à l'International Sporting Club. Son père voit d'un très mauvais oeil l'entrée de Claude dans le monde artistique et à dater de ce jour, la brouille entre les deux hommes est installée, à jamais. Déterminé, Claude malgré un maigre salaire persiste dans cette voie. Le directeur ne veut pas le laisser chanter et bien tant pis, il va voir ailleurs et plus précisément à l'Hôtel Provençal de Juan-les-Pins. Un peu plus sûr de lui, il commence à se faire connaître dans les boîtes de nuit de la région. Un jour de 1959, il rencontre celle qui deviendra un an plus tard sa femme, une danseuse anglaise du nom de Janet Woolcoot.


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Les boites de nuits à Juan les Pins année 60


Ambitieux et décidé à réussir sa vie, Claude François décide de monter à Paris. Fin 61, il part avec femme, famille et bagages s'installer dans la capitale. Le début des années 60 est une époque de grands bouleversements pour la variété française. Commence l'ère de "Salut les Copains", émission de radio célèbre, des reprises en français de grands tubes américains, du twist et autres yé-yé. Claude François se fait engager dans la formation d'Olivier Despax, les Gamblers. Mais la situation rester précaire. Les cachets ne sont pas très importants et surtout, il veut toujours autant réussir. Il sort bientôt un 45 tours chez Fontana intitulé "le Nabout twist" (sorte de twist oriental) sous le nom de Koko. Ce premier disque est un échec. 

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Aimé François s'éteint en mars 1962 et n'entend pas quelques mois après, le premier grand succès de son fils, "Belles Belles Belles", adaptation en français d'une chanson des Everly Brothers. Lancé par l'émission "Salut les Copains", Claude François démarre alors une véritable carrière de chanteur. Pris en main par un jeune impresario, Paul Lederman (futur agent de Coluche ou de Thierry Le Luron), voilà Claude François qui commence à marcher sur les plates-bandes de ses collègues. Il part en tournée en 1963 en première partie des Chaussettes Noires et peu à peu, ce jeune homme hyper-énergique s'impose sur scène jusqu'à leur ravir la vedette. Plusieurs titres vont se hisser durant cette année-là en haut des hit-parades dont "Marche tout droit" ou "Dis-lui". Le nombre d'admiratrices est en augmentation constante : son look de jeune homme de bonne famille, ses cheveux blonds laqués et ses paroles aseptisées sont autant d'atouts pour séduire un public féminin. En octobre, sort un autre tube, "Si j'avais un marteau", adaptation de "If I had a hammer" de Trini Lopez.



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Claude François travaille beaucoup et enchaîne les chansons adaptées de l'anglais, sans que pour autant celles-ci laissent un souvenir impérissable (la "Petite mèche de cheveux" ou "Je veux tenir ta main"). Quoiqu'il en soit, le succès est enfin là et le chanteur gagne de plus en plus d'argent. En 1964, il s'offre un ancien moulin à la campagne, à Dannemois, en Ile-de-France. Quelques semaines plus tard, on l'entend chanter "la Ferme du bonheur". C'est aussi l'année de sa première tournée en vedette avec les Gams, groupe yé-yé par excellence, les Lionceaux et Jacques Monty. Ce n'est pas toujours de tout repos car le chanteur se montre maniaque, voire intransigeant et désagréable avec ses collaborateurs. En septembre de la même année, il se produit pour la première fois à l'Olympia à Paris. Dans ce récital, Claude François chante un "J'y pense et puis j'oublie" assez nostalgique qui fait référence à la séparation avec sa femme, Janet.


Le grand public le découvre grâce à « Belles, belles, belles » au début des années soixante. Le chanteur multiplie alors les tubes comme « Si j'avais un marteau » ou « Pauvre petite fille riche »… Et devient l'un des protagonistes de la période yéyé. Dans les années soixante-dix, il surfe sur la vague disco. Costume à paillettes, brushing impeccable et talonnettes, sur scène Claude François est désormais accompagné de danseuses : « Les Clodettes ». Ensemble, ils exécutent des chorégraphies rythmées par de petits sauts et des moulinets des bras. Lors de ses tournées, le public devient hystérique aux premières mesures de « Chanson populaire », ou du « Lundi au soleil ».
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En 1965, le jeune homme enregistre environ une quinzaine de titres de "les Choses de la maison" à "Même si tu revenais". Il fait un Musicorama, émission de radio enregistrée en direct à l'Olympia à Paris, en octobre. C'est un triomphe. Il poursuit en enregistrant et en tournant pour la télévision une version de Cendrillon. L'année 66 est marquée par la création des Clodettes, équipe de quatre danseuses qui font office de faire-valoir. La tournée d'été n'en est que plus délirante, ponctuée par les scènes d'hystérie collective des admiratrices. En fin d'année, il monte à nouveau sur la scène de l'Olympia pour y triompher une fois de plus.


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Olympia 1964

Après une courte idylle avec France Gall, il rencontre Isabelle qui devient bientôt la mère de ses deux fils. Nous sommes en 67 et cette année semble décisive. En effet, Claude François est en fin de contrat chez Philips et envisage de créer sa propre entreprise. C'est chose faite avec les Disques Flèche. Il devient artistiquement indépendant et seul maître à bord. Un véritable homme d'affaire, patron également de son propre fan club ! Le nouveau label est inauguré en 1968 avec le titre "Jacques a dit". Il continue avec une adaptation des Bee Gees, "la Plus belle des choses". Mais sur ce même disque figure une chanson qui va devenir un tube mondial. Ecrit en collaboration avec Jacques Revaux pour la musique et Gilles Thibault pour le texte, "Comme d'habitude" est en fait le symbole de la rupture du chanteur avec France Gall. Adaptée en anglais par Paul Anka, "My way" sera chantée par les plus grands de Sinatra à Elvis Presley. 


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Jacques Revaux et Claude François au bord de la piscine du Dannemois.

En juillet de la même année, Isabelle donne naissance à Claude Junior, vite surnommé Coco. Mais Claude François ne fait pas étalage de sa vie privée, il veut conserver ses fans et ne pas les décevoir. Il continue donc ses tournées, une en Italie et une autre en Afrique, du Tchad au Gabon, en passant par la Côte d'Ivoire. Hormis la naissance de son fils Marc, l'année 1969 ressemble aux précédentes. Il faut noter tout de même que son passage à l'Olympia durant 16 jours à guichets fermés est à nouveau un triomphe. Le spectacle ressemble à un véritable show à l'américaine : quatre danseuses, huit musiciens et le grand orchestre de l'Olympia. Il enchaîne l'année suivante avec une tournée au Canada. Mais c'est à Marseille que pour la première fois, il va craquer alors qu'il est en scène. Le surmenage est sans doute à l'origine de ce malaise. Il part aux Canaries se reposer. A peine rentré, il est victime d'un accident de voiture. A peine remis (de son nez brisé et de son visage tuméfié), Claude François, l'infatigable, repart en tournée avec Dani et C.Jérôme. 


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A la fin de l'année, il rachète Podium, un magazine pour les jeunes qui bientôt supplante ses rivaux, dont le fameux Salut les Copains. En 1972, en véritable connaisseur de musique noire-américaine, il part enregistrer le titre "C'est la même chanson" aux Etats-Unis, à Detroit, dans les studios de la Tamla Motown. Mais ses activités sont maintenant diversifiées. Il fait aussi de la production et avec les disques Flèches et s'occupe d'artistes tels Patrick Topaloff et Alain Chamfort. Toujours à la recherche de nouveaux talents, il recrute un jeune compositeur suisse, Patrick Juvet, pour écrire "le Lundi au soleil",succès de l'année 72 sur lequel on voit Claude François et les Clodettes exécuter une chorégraphie à base de petits pas sautillants et de moulinets des bras. Cette chorégraphie devient un des symboles du chanteur. 

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En avance sur son temps, Cloclo et ses clodettes en trikini.
D'autre part, il choisit de ne pas faire l'Olympia et part en tournée autour de Paris avec un chapiteau de 4.000 places. A la fin de l'année, il subit un contrôle fiscal et se voit obliger de payer 2 millions de francs à l'Etat. En 1973, il interprète "Je viens dîner ce soir", "Chanson populaire" et surtout "Ça s'en va et ça revient", titres qui deviennent à leur tour de véritables tubes. Pourtant, le sort semble s'acharner sur le chanteur. En juin 73, le moulin de Dannemois est ravagé par un incendie. L'année suivante se passe un peu mieux. "le Mal-Aimé" fait un malheur, suivi rapidement par le méga-tube, "le Téléphone pleure", vendu à deux millions d'exemplaires. Les affaires reprennent et Claude François investit cette fois dans une agence de mannequins, Girls Models. On connaît l'attirance du chanteur pour les jeunes filles qui l'avait pousser l'année précédente à racheter un magazine de charme, Absolu. Il s'était même pour l'occasion transformé en photographe ! 
Cloclo crée son agende de mannequins Girls Models


Poursuivant sa carrière avec frénésie, Claude François enchaîne les succès même si au milieu de ces années 70, cela ne marche pas autant qu'il le voudrait. Ses concerts attirent de toute façon un nombre toujours impressionnant de spectateurs, sûrs du show délirant auquel ils vont assister. C'est ainsi que le 1er juillet 74, il rassemble quelques 20.000 personnes à la Porte de Pantin à Paris pour "Perce-Neige", fondation d'aide aux enfants handicapés présidé par un de ses amis, Lino Ventura. L'année suivante, le journaliste Yves Mourousi organise un concert de Claude François au profit de la recherche médicale, devant un public très nombreux rassemblé aux Tuileries à Paris. Cela sera d'ailleurs le dernier concert du chanteur dans la capitale.

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       Concert de Cloclo aux Tuileries (1975) 


Entre enregistrements de nouveaux disques, souvent dans une atmosphère tendue due à la maniaquerie de l'artiste, les tournées comme celles qu'il effectue aux Antilles en avril 76 ou en Afrique à la fin de l'année, ses love-story avec la Finlandaise Sofia ou l'Américaine Kathaleen (sa dernière compagne), ses shows télévisés, ses voyages incessants, Claude François vit à cent à l'heure. Et parfois cela ressemble aussi à un cauchemar : il est victime en 1975 de l'explosion d'une bombe de l'IRA (Armée révolutionnaire irlandaise) à Londres. Il s'en tire avec un tympan crevé. En 77, il se fait tirer dessus alors qu'il conduit sa voiture. Sans dommage.





S'il a répété pendant des années qu'il lui faut chanter toujours le même genre de chansons pour satisfaire son public, Claude François sait de toute façon s'adapter aux modes dans la mesure où elles peuvent correspondre à son personnage. En 77, la musique disco est à son apogée. Ilsurfe donc sur la vagueen 1978avec "Alexandrie Alexandra", écrit par Etienne Roda-Gil, l'auteur attitré de Julien Clerc. Le 11 mars 1978, la France entière apprend que Claude François est mort électrocuté à son domicile parisien. La disparition subite de l'idole plonge ses fans et le public en général dans un état de profond chagrin qui vire parfois à l'hystérie. Le chanteur entre alors dans la légende. Le jour de ses obsèques, le 15 mars, sort le 45 tours "Alexandrie Alexandra". 



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Poussé par une ravageuse envie de réussir malgré un physique et une voix que lui-même dénigrait, Claude François parvint à se maintenir au sommet de son art pendant presque vingt ans. Son esprit entreprenant ainsi que son flair indéniable furent les moteurs de cette carrière extraordinaire qui fit de lui le détenteur du label "Chanson populaire". Il demeure un symbole : celui de la France giscardienne, celle des années 70, de la télévision pailletée, des mythiques émissions de variétés de Maritie et Gilbert Carpentier. Personnalité ambiguë, certainement très méconnue encore, pas toujours aussi brillante que ses costumes satinés, Claude François est aujourd'hui une icône. 



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Âge tendre et tête de bois (1965).

Le 11 mars 2000, 22 ans jour pour jour après sa disparition, une place Claude-François est inaugurée en fanfare au pied de son ancien domicile parisien. Le 11 mars 2003, ce nouvel anniversaire est largement célébré par ses admirateurs qui ne perdent pas une occasion de cultiver son souvenir, parfois jusqu'au ridicule. Une mèche des cheveux du chanteur pouvant se céder à 15.000 francs (2500 euros). Du côté marketing, Claude François est aussi toujours une valeur sûre. Ses tubes rapportent toujours beaucoup d'argent : depuis les années 90 et le revival autour des années 70,plus de 250.000 disques et compilations de Claude François se sont écoulées. Son fils Claude François Junior a rouvert en 1993 les Disques Flèches, non pas pour produire des disques, mais pour gérer le patrimoine et l'image du chanteur.



Claude François tient à gérer seul son succès. En 1967, il crée son propre label "les Disques Flèches", grâce auquel il produit d'autres artistes comme Alain Chamfort et rachète le célèbre magazine pour jeunes : Podium. Le 11 mars 1978, il meurt électrocuté dans sa baignoire. Laissant à titre posthume l'un de ses plus grand succès : « Alexandrie, Alexandra », qui sort le jour de ses obsèques.

Anecdotes :

Michel Drucker a dit que claude François avait voulut sortir avec Dany Saval,sa femme actuelle et que celle-ci l'avait choisit alors qu'en fait c'est claude François qui l'avait présentée à Michel Drucker afin qu'elle sorte avec lui car Michel Drucker était seul.



Vie amoureuse :
Mariages
Divorcé(e) de Janet Woolcoot
Date de mariage : 05/11/1960
Marié(e) à Isabelle Forêt

Liaison officielle : France Gall
Date de fin : 1967
Liaison officielle : Isabelle Forêt
Date de début : 1967
Date de fin : 1972
Liaison officielle : Sofia Kiukonnen
Date de début : 1972
Date de fin : 1976
Liaison officielle : Kathaleen
Date de fin : 11/03/1978
Liaison officielle : Sylvie Mathurin
Date de début : 1974

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Janet Woolcoot née Janet Edith Woollacott en 1939 et décédé le16 novembre 2011, était une danseuse anglaise. Elle fut la première épouse de Claude François qu'elle épousera le 05 novembre 1960 à la Mairie de Monte-Carlo à Monaco.

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Isabelle Forêt avec Cloclo de 1967 à 1972 est installée depuis 35 ans sur la Côte d'Azur et est la mère de Coco et Marc, les deux enfants de Claude François.

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Sofia Kiukkonen née en 1953 à Hyuinkaalaïnen (Finlande), quitte sa terre natale à l’âge de 17 ans pour devenir mannequin. Elle fait ses premiers pas à Paris. En quelques mois, elle devient l’un des modèles fétiches des magazines « Elle » et « Vogue ». Pendant presque quatre ans (1972 à 1976), elle partage la vie du chanteur Claude François. Elle révélera à Paris Match : "Nous étions ensemble depuis près de trois ans quand coup sur coup, en 1975, j’ai découvert qu’il avait un deuxième fils, qu’il ne tiendrait pas sa promesse de me faire un enfant et que par-dessus tout il me trompait avec ses fans ou les mannequins de son agence. Comment croire encore à notre avenir? (…) Claude profitait de mes absences pour me tromper avec les mannequins de son agence ou encore ses fans, ces filles, pelotonnées les unes contre les autres dans la cave de son immeuble."  Elle le quitte donc  en 1976. Quelques mois plus tard, elle rencontre Daniel Ubaud, le fils d’un producteur de cinéma, et l’épouse. Elle a un fils, Anthony, né en février 1978. Aujourd’hui, Sofia Kiukkonen vit seule, à Espoo, une petite ville près d’Helsinki. Elle vient de publier « Ma vie avec Claude François » (éd. Pygmalion).


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Claude François et Sylvie Mathurin dans les années 70.

Sylvie Mathurin, l'habilleuse de Claude François,
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] A l'occasion des 30 ans de la mort de Cloclo, elle sort un livre intitulé « Un amour absolu » dans lequel elle raconte sa relation avec celui qui fut son premier amant, et le "miroir de son âme".


Mot de l'éditeur :


Claude François est parti il y a 30 ans. Celle qui a vécu dans son ombre dévoile les secrets d’un amour absolu.

« Garde toujours pour moi cette petite flamme dans tes yeux », lui souffle-t-il. Éblouie, tremblante, éperdue de reconnaissance. C’est le début d’une passion incandescente, empreinte de folie parfois.[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]

Sylvie a 8 ans quand elle entend pour la première fois un disque de Claude François. Ses paroles la précipitent dans une telle émotion ! Elle voudrait tant le voir, le toucher, lui dire son amour. Quand, enfin, elle l’attend au bas de son immeuble au milieu des autres fans, Claude François la repère. Bientôt, il l’enlève à la sortie d’un gala. 


Sylvie se coule dans son ombre. Elle est son habilleuse, son amante, sa confidente, le connaît mieux que personne, fascinée par son talent, aimantée par sa fragilité et son insatiable besoin d’amour, fidèle malgré ses colères et sa dureté envers elle. Pendant quatre ans, ils ne se quittent plus, jusqu’à l’ultime nuit du 10 au 11 mars 1978. Ce jour-là, Claude François meurt, précipitant Sylvie dans les ténèbres.

« J’ai l’espoir qu’après ce livre, écrit Sylvie Mathurin, on ne rira plus des adolescentes qui continuent de hanter les coulisses des stars, mais qu’on les regardera avec émotion et gravité ».



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                                                  Les années bonheur avec Sheila !

Claude François nous a quittés il y a trente ans. Depuis la sortie de son premier succès Belles, belles, belles en 1962, il a vendu 62 millions de disques - dont 27 millions après sa mort - et reste aujourd’hui encore l’un des chanteurs français les plus populaires. Pas une soirée dansante en France ne peut se faire sans Claude François, et on danse sur ses tubes dans tous les mariages. Elvis Presley a repris deux de ses chansons : le célébrissime "My Way", ainsi que "My Boy".
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ninipeaudetoutou777
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MessageSujet: Re: Claude François   Claude François EmptyMar 29 Juil - 13:54

Ben mon coco t'es bien rencardé sur cloclo!!!
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