-
<!-- Mon compteur de vote Weborama -->
<A HREF="http://www.weborama.fr/?id_vote=467816" target="_top">Votez pour ce site au Weborama</A>
<!-- fin de mon code-->
MusiqueMusiqueMusique
-
<!-- Mon compteur de vote Weborama -->
<A HREF="http://www.weborama.fr/?id_vote=467816" target="_top">Votez pour ce site au Weborama</A>
<!-- fin de mon code-->
MusiqueMusiqueMusique
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.
MusiqueMusiqueMusique
Musique classique, jazz, variétés d'hier et d'aujourdhui
Guiseppe de Vittorio est une sorte d'Orphée napolitain et qui se sera retourné sur sa belle terre qui aura pétrifié ses chants. Pino de Vittorio, considéré comme un des plus grands chanteurs d'Italie, est originaire de cette région.
Pour chanter dans l'anonymat de la tradition des paysages minéraux des Pouilles, près de Gargano (Région montagneuse située au nord des Pouilles, dans la Province de Foggia, et penchée sur la Mer Adriatique), il se fait d'ailleurs appeler Pino plutôt que Guiseppe, et les sorciers ne peuvent ainsi le reconnaître. Pino de Vittorio a baptisé son spectacle "Le Tarentelle del Gargano", encore marquée par des croyances du fond des âges. Cette tarentelle ancrée à Tarente et aussi à la piqûre de la tarentule. Elle est le triomphe de la vie sur la mort venimeuse, la vengeance d'Eurydice.
Tel un chaman des Pouilles, Pino de Vittorio au chant, tambourin, castagnettes, entraîne sa troupe et le public dans une transe qui remonte à la nuit des temps.
Ces chants, tour à tour poignant et entraînant, restituent ces envoûtements de l'origine où percent "les convulsions tragiques des femmes malheureuses piquées par la tarentule de leur remords, cette araignée noire de leur destin tragique". Plus que la pauvre araignée, il s'agissait de la piqûre de la société devant le désir des femmes, de leur condition soumise, de leur ensevelissement dans le noir de leur tenue et dans le noir de leurs sentiments. Il fallait donc pour elles baignaient dans le remords et les convulsions, seul le Diable pouvait oser exprimer la vie dans ces corps bafoués. Le baiser de l'araignée en quelque sorte...