MusiqueMusiqueMusique
-
<!-- Mon compteur de vote Weborama -->
<A HREF="http://www.weborama.fr/?id_vote=467816" target="_top">Votez pour ce site au Weborama</A>
<!-- fin de mon code-->
MusiqueMusiqueMusique
-
<!-- Mon compteur de vote Weborama -->
<A HREF="http://www.weborama.fr/?id_vote=467816" target="_top">Votez pour ce site au Weborama</A>
<!-- fin de mon code-->
MusiqueMusiqueMusique
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.

MusiqueMusiqueMusique

Musique classique, jazz, variétés d'hier et d'aujourdhui
 
AccueilRechercherDernières imagesS'enregistrerConnexion
Rechercher
 
 

Résultats par :
 
Rechercher Recherche avancée
Mots-clés
saint Damia jeanne 2015 2016 george 2014 jour jean jazz COUNT 2013 2012 leopold saury petits GROUP
Derniers sujets
» Johnny Green
Duke Ellington EmptyDim 3 Avr - 10:02 par Charly2

» Eugen Kapp
Duke Ellington EmptyMer 23 Mar - 17:54 par Charly2

» Olga Peretyatko
Duke Ellington EmptyDim 20 Mar - 12:16 par Charly2

» Tarcisio Teruzzi
Duke Ellington EmptyDim 20 Mar - 12:10 par Charly2

» Rebekah Harkness (1915-1982) : "Voyage vers l’Amour" ballet (1958)
Duke Ellington EmptySam 19 Mar - 12:03 par Charly2

» Kerson Leong
Duke Ellington EmptyVen 18 Mar - 22:35 par Charly2

»  BORIS VIAN
Duke Ellington EmptyVen 18 Mar - 19:42 par Charly2

» Alexei Machavariani
Duke Ellington EmptyDim 13 Mar - 14:01 par Charly2

» Lee Hoiby
Duke Ellington EmptySam 12 Mar - 13:30 par Charly2

Partenaires

créer un forum

      

Qui est en ligne ?
Il y a en tout 29 utilisateurs en ligne :: 0 Enregistré, 0 Invisible et 29 Invités :: 1 Moteur de recherche

Aucun

Le record du nombre d'utilisateurs en ligne est de 115 le Ven 16 Mar - 2:02
-29%
Le deal à ne pas rater :
PC portable – MEDION 15,6″ FHD Intel i7 – 16 Go / 512Go (CDAV : ...
499.99 € 699.99 €
Voir le deal

 

 Duke Ellington

Aller en bas 
AuteurMessage
ninipeaudetoutou777
Admin
ninipeaudetoutou777


Messages : 9805
Date d'inscription : 14/12/2012

Duke Ellington Empty
MessageSujet: Duke Ellington   Duke Ellington EmptySam 15 Déc - 13:51

Edward Kennedy « Duke » Ellington est un pianiste, compositeur et chef d'orchestre de jazz américain, né le 29 avril 1899 à Washington D.C. et mort le 24 mai 1974 à New York.

Son orchestre était un des plus réputés de l'histoire du jazz avec celui de Count Basie, comprenant des musiciens qui étaient parfois considérés, tout autant que lui, comme des géants de cette musique. Quelques-uns de ces musiciens sont restés dans son orchestre pendant des décennies. Certains d'entre eux étaient déjà dignes d'intérêt par eux-mêmes, mais c'est surtout Ellington qui les transformait. Il avait l'habitude de composer spécifiquement pour certains de ses musiciens en tenant compte de leurs points forts, comme Jeep's Blues pour Johnny Hodges, Concerto for Cootie (« Do Nothing Till You Hear from Me ») pour Cootie Williams et The Mooche pour Joe Nanton. Il a aussi enregistré des morceaux composés par les membres de son orchestre, comme Caravan et Perdido de Juan Tizol. Après 1941, il collabora fréquemment avec le compositeur et arrangeur Billy Strayhorn qu'il appelait son « alter ego ». Il a laissé de très nombreux « standards ».

Duke Ellington, une des personnalités noires américaines les plus célèbres du XXe siècle, a enregistré pour un grand nombre de maisons de disques américaines et a joué dans plusieurs films. Avec son orchestre, il a fait des tournées régulières aux États-Unis et en Europe depuis la création de l'orchestre en 1923 jusqu'à sa mort en 1974.





Francfort-sur-le-Main (1965).
Jeunesse[modifier]

Avant de s’intéresser à la musique, le jeune Edward est un fanatique de baseball. Cependant, après un fâcheux incident impliquant une batte de baseball et son visage, sa mère, Daisy Kennedy, croit préférable de l’inscrire à des leçons de piano. C’est alors que l’artiste commence, à l’âge de sept ans, une carrière qui va devenir « historique ». Malgré les efforts de son professeur, Mrs. Clinkscales, Edward met un long moment avant de s’investir dans l’art, ses intérêts étant encore « sportifs ».

Comme il le raconte dans l’une de ses biographies, il se souvient avoir manqué plus de cours de musique qu’il n’en prenait, trop excité à l’idée d’aller jouer avec ses amis de l’autre côté de la rue. Parfois, raconte-t-il, le président Theodore Roosevelt, sur son cheval, venait les regarder jouer, seul, sans aucun garde du corps.

Washington étant sa ville natale, il est vital pour Edward de suivre toutes les parties de son équipe, les Senators, et c’est en se faisant engager comme vendeur au stade qu’il y réussit. « Peanuts, popcorn, chewing gum, candy, cigars, cigarettes and score cards » se souvient-il. Probablement trop absorbé par les matches, il ne se souvient pas avoir vendu quoi que ce soit. Toutefois, le désir de jouer du piano grandit peu à peu dans son esprit, probablement influencé par ses parents, tous deux pianistes. Son père, J.E. Ellington, est un homme bien implanté dans la société et il apprend très jeune à Edward l’importance d’avoir confiance en soi. Sa mère, plutôt distinguée, lui apprend les bonnes manières. De par son apparence digne et bourgeoise, et ses manières aristocratiques, ses camarades de classe commencent à le surnommer le « Duke », surnom qu’il portera avec grâce et dignité tout au long de sa vie.

L’été [1914, alors qu’il travaille comme vendeur de boissons gazeuses au Poodle Dog Café, il compose sa première pièce, Soda Fountain Rag, aussi connue sous le nom de Poodle Dog Rag. Ne sachant ni lire ni écrire la musique à cette époque, Duke compose de mémoire. Son professeur, Mrs. Clinkscales, lui donne les instructions oralement : pour lui c'est une véritable bénédiction et il utilisera grandement cette faculté tout au long de sa vie.

Ellington aime bien se tenir au poolroom où il peut écouter gratuitement, en échange de quelques services, plusieurs musiciens de renom, mais aussi participer activement à des discussions de toutes sortes. Cet endroit lui permet de développer son oreille musicale mais aussi de commencer à jouer en imitant les joueurs de ragtime qui se produisent tous les soirs. Les relations de son père lui permettent d’étudier l’harmonie avec le professeur Henry Lee Grant, et l’écriture ainsi que la lecture avec le pianiste et chef d’orchestre Oliver « Doc » Perry. Selon Ellington, il n’aurait jamais pu trouver un meilleur professeur que ce monsieur Perry, qui de plus le fait travailler gratuitement. Peu à peu, Duke commence à réaliser que son amour de la musique est loin d’être éphémère et c’est ainsi qu’en 1916, alors qu’il n’est qu’à trois petits mois de son diplôme en arts graphiques, il quitte l’école pour se consacrer entièrement au piano.

Les nombreux voyages à travers l’Amérique faits avec sa mère lui permettent de se produire non seulement à Washington mais aussi à Philadelphie et à Atlantic City, dans le New Jersey. Dans son autobiographie, Music is My Mistress, Duke raconte qu’il comprit très vite qu’il y a toujours une belle fille installée au creux d’un piano lorsque celui-ci est joué avec grâce. « I ain’t been athlete since! », ajoute-t-il.

De 1917 à 1919, Ellington se lance officiellement dans une carrière de musicien. Il travaille en même temps dans la publicité et comme coursier pour la marine américaine. C'est à cette époque qu'il quitte la demeure familiale pour une maison qu’il s’est achetée grâce à quelques économies réalisées lors de concerts, et qu'il amorce la création de son premier groupe jazz, The Duke’s Serenaders. Ce groupe est d’abord formé de camarades de classe et ensuite rejoint par quelques musiciens un peu plus expérimentés, dont Arthur Whetsol à la trompette, Otto « Tobby » Hardwick au saxophone et, bien sûr, son grand compagnon Sonny Greer à la batterie. Ils se produisent aussi en compagnie d’un joueur de banjo local du nom d'Elmer Snowden. Après quelques spectacles promotionnels réalisés à l’école, le groupe donne son premier concert officiel au Reformer's Hall à l’hiver 1917. Ce baptême de la scène lui rapporte un beau gros 75 cents.

Tout au long de sa vie, Duke vouera une très grande admiration à sa mère, à tel point qu’il ne respecte pas tellement les autres femmes. Au printemps 1917, Duke se lie d’amitié avec Edna Thompson, une jolie fille du voisinage, avec qui il se marie le 2 juillet de l’année suivante, et qui donne naissance à leur premier enfant, Mercer Kennedy Ellington, le 11 mars 1919. En 1920, un deuxième enfant meurt hélas durant l’accouchement.

Pendant ce temps, côté musique, le groupe bat son plein et repousse les barrières raciales en jouant autant devant un public noir que blanc. Avec la ségrégation en vigueur à cette époque, peu de gens laissent de la place à la musique afro-américaine et encore moins au mélange des couleurs. Ellington joue principalement pour la haute société, les grandes réceptions, mais aussi pour un public plus jeune et moins bourgeois. Bref, son amour pour la musique laisse bien peu de place à toutes les barrières hiérarchiques de la société, ce qui lui permet très tôt de s’ouvrir sur toute l’Amérique.

Débuts[modifier]

Lorsque l’occasion d’aller jouer à New York s’offre à Sonny Greer, Duke décide de laisser temporairement son succès grandissant de Washington pour aller tenter sa chance lui aussi dans la « grosse pomme », plus précisément à Harlem. Le groupe, alors sous la direction de Snowden, commence à travailler au Harlem’s Exclusive Club et Ellington est engagé comme pianiste au Connie’s Inn, tout comme sa femme qui, après son arrivée en compagnie de leur enfant, trouve un emploi comme hôtesse dans le même hôtel.

Vers la fin de l’automne, Snowden et le groupe se séparent et Duke, assisté de Greer en créent un nouveau : The Washingtonians. En juin 1924, Sidney Bechet, saxophoniste de renom, joint le groupe et commence la deuxième tournée en Nouvelle-Angleterre avec eux. Moins de trois mois plus tard, Duke le renvoie après qu’il ne s'est pas présenté à trois concerts. Grâce à Jo Trent, chanteur compositeur interprète, le groupe accompagne plusieurs chanteurs populaires dont Trent lui-même, et enregistre leur premier disque en tant que Washingtonians. Duke et Trent composent leur premier tube : Pretty Soft for You. Le jeune compositeur offre sept titres majeurs durant cette année-là, dont le populaire Choo Choo.

1925 : le groupe monte en popularité et les tournées sont de plus en plus fréquentes (Pennsylvanie, Nouvelle-Angleterre ainsi que l’ouest de la Virginie). Après deux incendies douteux, le Hollywood Club ouvre ses portes de nouveau mais cette fois sous le nom de Kentucky Club et le groupe s’y installe. En même temps, Greer et Duke forment un duo (Ellington Twins) et accompagnent plusieurs artistes dont la chanteuse Alberta Jones.

1927 est une année déterminante dans la progression d'Ellington et son orchestre. Au début de janvier, WHN, une station radio-jazz, diffuse les spectacles des Washingtonians en direct. En février, Le groupe enregistre pour la première fois avec la compagnie Brunswick, sous le nom des Washingtonians, ce qui leur permet de continuer d’enregistrer avec d’autres compagnies en tant que Duke Ellington and his Kentucky Club Orchestra. De plus, Ellington s’associe avec Irving Mills et lui donne l’exclusivité sur toutes les publications de ses compositions. Cette association permet au jeune compositeur de garder le contrôle sur le groupe et sur son talent de compositeur. Mills propulsera Duke et son orchestre vers un sommet de popularité avec des contrats dans les plus grandes maisons de disques dont Columbia, Victor, Brunswick.

Vers la fin novembre, le jeune artiste et son groupe auditionnent et sont engagés pour jouer au Cotton Club, le cabaret le plus en vogue en matière de jazz à New York. Ils jouent pour la première fois le 4 décembre de la même année.

Pendant que sa carrière prend son envol, son mariage dégringole. Duke se sépare d’Edna après qu’elle lui a coupé le visage avec une lame de rasoir durant une de leurs nombreuses disputes. Elle l’accuse de fréquenter plusieurs autres femmes.

Dès 1924, la couleur orchestrale doit beaucoup à Bubber Miley, un trompettiste chevronné qui approfondira le « feeling » musical du groupe, avec sa sonorité « growl » et son jeu avec sourdine wa-wa (un plunger en caoutchouc), fondateur du style « jungle ». Co-auteur avec Duke des grands succès du moment East Saint-Louis Toddle -o, Black and Tan Fantasy, Black Beauty, il quitte l'orchestre pour problèmes de santé. Atteint de tuberculose, il meurt en 1932. Il sera remplacé début 1929 par Charles « Cootie » Williams qui deviendra le spécialiste du growl.

Plus les années passent et plus le Cotton Club devient le lieu de prédilection pour les grands artistes de l’époque : Al Jolson, Ruby Keeler et même Maurice Chevalier, avec qui Ellington joue pour une tournée de deux semaines. En 1930, Duke apparaît dans le premier d’une impressionnante liste de film Black and Tan, où il joue le personnage principal : « Duke ».

En 1931, Ellington et son orchestre quittent le Cotton Club et commencent une longue tournée de 18 semaines à travers les États-Unis. Après un arrêt à Chicago, il engage une jeune femme du nom de Ivie Anderson… une attraction spéciale … qui fera le reste de la tournée avec eux. Peu de temps après, elle commence une carrière de chanteuse pour le Duke avec It Don’t Mean a Thing (If It Ain’t Got that Swing).

Les années 1930[modifier]

Les ventes de disques se ressentent grandement des problèmes économiques qui sévissent dans le pays, mais Duke et ses musiciens survivent, en grande partie grâce à la radio, qui continue de lui assurer une vaste audience. À la suite des années glorieuses au Cotton Club et au Kentucky club, Duke et son orchestre entrent dans une période (1932-1939) de recherche et de maturation harmonique et rythmique. En effet, il s'essaie à de nouvelles formules comme le concerto, et utilise de plus en plus des rythmes latino-jazz comme sur Moonlight Fiesta, ou orientaux comme dans le célèbre Caravan. En 1933, Ellington entame une tournée en Angleterre, qui lui vaut désormais la reconnaissance internationale. Le 16 mars 1934, il est invité, avec son orchestre, à jouer pour la cérémonie des Academy Awards. Par la suite, les tournées se succèdent et Duke continue d’apparaître dans plusieurs films à Hollywood dont Murder at the Vanities aux studios Paramount;

En 1935, Duke compose Reminiscing in Tempo une longue suite en 4 parties, à la mémoire de sa mère qu'il vient de perdre ; Wellman Braud le contrebassiste dont le jeu slap est plus proche du style New Orleans que des nouveaux rythmes du jazz swing, est remplacé par Billy Taylor. En février 1936, Duke compose ses premiers concertos jazz; l'un pour Cootie Williams Echoes for Harlem, l'autre pour Barney Bigard Clarinet Lament; suivront en juillet Trumpet in Spades pour Rex Stewart, et Yearning for Love pour Lawrence Brown. Peu importent les courants, Duke ne se laisse pas influencer et poursuit brillamment, avec une sonorité de plus en plus dense et recherchée ; il ne ne s’arrête pas à ces différents styles : « Il n'existe que deux sortes de musique : la bonne et la mauvaise.[réf. nécessaire] »





Clarinet Lament Concerto pour Barney Bigard
Entre quelques visites dans sa ville natale, Ellington compose, le 17 juillet 1936, It Was a Sad Night in Harlem, en référence à son ami boxeur, Joe Louis, qui avait perdu son combat le mois précédent. À la fin 19361, Duke, pour mettre en valeur ses solistes les plus ellingtoniens, les lance en petites formations, Duke devenant simple accompagnateur au piano ; ainsi apparaitront Rex Stewart and the 52nd Street Stompers, Cootie Williams and His Rug Cutters, Barney Bigard and His Jazzopaters et Johnny Hodges and His Orchestra. Début 1937, l'orchestre apparait dans le film des Marx Brothers Un jour aux courses produit par les studios MGM.

Rencontre décisive en décembre 1938, Billy Strayhorn jeune compositeur et pianiste armé d'une solide formation classique, propose à Duke des paroles de chansons ; ce dernier accepte et enregistre Something to Live for en mars 1939; il intègre l'orchestre à l'automne comme arrangeur et second pianiste; ce sera le début d'une collaboration musicale féconde de près de 40 ans qui entrainera l'orchestre dans une quête permanente de l'inventivité musicale et de l'audace sonore.

À l'occasion de ses 40 ans, Duke fait une grande tournée européenne où il triomphe à chacun de ses concerts. À Paris, il rencontre Django Reinhardt. Rex Stewart et Barney Bigard enregistrent quelques faces dans les studios swing supervisés par Hugues Panassié ; cette décennie verra naitre nombre de succès et standards depuis Mood Indigo en 1930, Rockin' in Rhythm en 1931, It Don’t Mean a Thing (If It Ain’t Got that Swing) en 1932, Sophisticated Lady en 1933, Solitude en 1934, In a Sentimental Mood en 1935, Caravan en 1937 composition du tromboniste Juan Tizol, I Let A Song Go Out Of My Heart en 1938, suivis de Portrait of the Lion et Serenade to Sweden, en 1939.

Les années 1940 : l'âge d'or[modifier]

Fruit de ces longues années exploratoires, l’orchestre de Duke atteint en cette année 1940 un idéal esthétique encore jamais atteint . Mi-février, il engage le saxophoniste ténor Ben Webster disciple de Coleman Hawkins, pour enrichir la section des anches aux côtés de Johnny Hodges, Harry Carney et Barney Bigard. Fin février, il re-signe après 9 ans passés chez Columbia et Brunswick entre autres, avec Victor un nouveau contrat exclusif. Début le 6 mars une série de sessions studio où le Blanton - Webster Band2 enchaine les succès :

Cotton Tail, Mainstem, Ko-Ko, Jack the Bear, Concerto for Cootie, In a Mellotone, Warm Valley, Harlem Airshaft, All Too Soon, Sepia Panorama, Rumpus in Richmond, Never No Lament, Bojangles, Across the Track Blues, Perdido, Conga Brava, Just a Settin and a Rockin, Blue Serge, Raincheck, C Jam Blues, Sidewalks of New York en sont quelques exemples. L'orchestre possède désormais une unité et un niveau d'intégration entre les différentes sections très élevé.





Duke's men 1940
Le 2 novembre 1940, le trompettiste vedette Cootie Williams spécialiste du growl quitte Duke pour rejoindre le sextette de Benny Goodman et ensuite former son propre big band. Il est remplacé par le trompettiste chanteur Ray Nance qui joue aussi du violon comme sur le titre Bakiff. Le 7 novembre, deux étudiants Jack Towers et Dick Burris enregistrent sur le vif avec un matériel électro-portatif le concert que donne l'orchestre au Crystal Ballroom de Fargo dans le Dakota du Nord3 Take the A-Train, composé au début 1941 par Strayhorn connaît un grand succès et devient l'indicatif de l'orchestre. Cette même année, Duke écrit, sur des paroles de Paul Webster, la musique d'une comédie musicale au message social progressiste adressé au « peuple noir » : Jump for Joy est créé le 10 juillet au Mayan Theatre de Los Angeles et la chanson-titre donnera lieu à deux versions 78 tours : l'une chantée par Herb Jeffries, et l'autre par Ivie Anderson . Un conflit entre les stations de radio et l'ASCAP bannit des ondes tous les morceaux déposés par Duke antérieurement. Il n'a d'autre choix que de renouveler son répertoire pour assurer sa présence sur les radios4. À la fin 1941, Jimmy Blanton contrebassiste des plus novateurs sur son instrument tombe malade et doit quitter l'orchestre. Il est remplacé par Junior Raglin.





Duke au Hurricane en 1943
L’objectif à long terme de Ellington était d’élargir la forme « 3 minutes » des pièces jazz de l’époque. Duke et Billy Strayhorn composent leur première suite orchestrale de longue durée [environ 45 minutes] : Black, Brown and Beige ; elle raconte l’histoire du peuple afro-américain dans son évolution et son intégration dans la société américaine, et sera jouée pour la première fois à Carnegie Hall le 23 janvier 1943. Toutefois, ces longues compositions n’eurent pas un énorme succès comme en témoigne Jump for Joy qui ne fut joué qu’une centaine de fois.

Après le départ de sa choriste Ivie Anderson en 1942, plusieurs chanteuses se succèdent : Betty Roche, Kay Davis, Marie Ellington, Joya Sherrill et Dolores Parker. En mai 1943 est engagé le virtuose de la clarinette Jimmy Hamilton pour qui Duke écrira Air conditioned jungle et Flippant Flurry. Brève apparition de l'orchestre dans le film Cabin in the Sky de Vincente Minnelli sur le hit Things Ain't What They Used to Be.

La grève du syndicat des musiciens l'AFM5, qui stoppe tout enregistrement studio pendant deux et demi, amène l'orchestre à multiplier les engagements dans les clubs et les hôtels notamment au Hurricane Club. En mai 1944, le saxophoniste ténor Al Sears mis en valeur dans Hiawatha, a la rude tâche de faire oublier Ben Webster ; novembre 1944, nouvelle recrue conséquente, le trompettiste stratosphérique Cat Anderson ; en ce début 1945, Duke décide pour donner plus d'éclat et de puissance à l'orchestre, d'étendre la section de trompettes à cinq puis à six musiciens ; lors du concert du 17 janvier 1945 au Philharmonic Auditorium de Los Angeles organisé par la revue de jazz Esquire, l'orchestre accompagne Billie Holiday et Le 7 avril 1945 en direct à la radio, il présente sa nouvelle suite d'orchestre : The Perfume Suite, hymne au charme féminin. Suit un engagement au club Zanzibar. Le 20 juillet, lors d'une tournée, le tromboniste Joe Nanton dont le nom restera attaché au style « jungle » des débuts, conjointement avec Bubber Miley, succombe à une crise cardiaque.

L'arrivée en janvier 1946 du contrebassiste Oscar Pettiford apporte un nouveau souffle à la section rythmique ; c'est à cette période que la pianiste Mary Lou Williams apporte quelques arrangements à Duke, dont le brillant Trumpets No End, un jazz-concerto pour trompettes. À l'automne, il signe un contrat de 3 mois avec Musicraft et enregistre 13 faces qui consacrent le génie du Duke compositeur et orchestrateur : Beautiful indians, Trumpets No End, Jam a Ditty, Happy Go Lucky Local,Overture to a Jam Session, Flippant Flurry, Magenta Haze, Sultry Sunset, Golden Feather.





Duke et Django à l'Aquarium en 1946
Le 10 novembre, il donne au Civic Opera House de Chicago un concert mémorable avec un invité de marque : le guitariste Django Reinhardt ; une anecdote fera date[réf. nécessaire] : Duke lui demande dans quelle tonalité il joue, et Django qui ne lit pas la musique lui répond « Allez-y, je vous suis ! » Le 23 novembre, il joue à Carnegie Hall The Deep South Suite.

La même année, il compose la comédie musicale, Beggar's Holiday, sur un livret de Dale Wasserman (en) (L'Homme de La Mancha, Vol au dessus d'un nid de coucou, etc.). Le spectacle ne sera donné que 86 fois à Broadway en raison du mélange sur scène d'acteurs blancs et d'acteurs noirs.[réf. nécessaire]

L'année suivante, il signe un contrat de longue durée avec Columbia et à l'occasion du centenaire de la création du Libéria, il compose la Liberian Suite. Fin 1948, année privée d'enregistrements suite à une nouvelle grève du syndicat. Sa nouvelle suite orchestrale, The Tattooed Bride, est jouée le 13 novembre à Carnegie Hall avec un saxophone alto et, suite au bref retour de Ben Webster deux saxophones ténors.

Comme pour tous les Big Bands de la Swing Era, l'émergence du Be Bop plonge l'orchestre, en cette fin de décennie, dans un oubli relatif. Travailleur infatigable, Duke investit de nouveaux horizons sonores en évoluant de l'expressionnisme « jungle » vers un univers plus intériorisé et engagé ; sur le plan esthétique, la volonté de faire éclater le cadre formel traditionnel du jazz vers la grande forme symphonique s'affirme, au delà de l'happening expérimental ou du brillant exercice de style , comme l'aspiration profonde et lucide d'un créateur universel décidé à faire du jazz, un genre majeur de la musique du XXe siècle.

Les années Columbia : la renaissance[modifier]

De 1947 à 1950, il fait plusieurs tournées dont une européenne où le groupe joue 74 spectacles en 77 soirs. L'année 1951 apparait pour l'orchestre comme un nouveau départ, après les les années 1940 archétypes du middle jazz. l’orchestre d’Ellington enregistre le départ de Sonny Greer, Lawrence Brown et Johnny Hodges qui veulent évoluer en solo mais voit arriver Clark Terry, Willy Smith, Willy Cook, Paul Gonsalves, Louie Bellson et le retour de Juan Tizol le compositeur de Caravan et Perdido . Malgré tout, Duke continue de faire plusieurs apparitions dans différentes émissions télévisées.

Une interprétation fleuve et passionnée de Paul Gonsalves sur Diminuendo and Crescendo in Blue liée à une légère désaffection du public pour le be bop, il n'en suffit pas plus pour relancer la carrière de Duke Ellington et lui restituer les faveurs du public. Son succès au festival de Jazz de Newport, en 1956, s'inscrit, au milieu des années 1950 dans un mouvement de middle jazz revival qui ne sera pas étranger non plus à la renaissance de l'orchestre de Count Basie de même que le retour de Johnny Hodges, après cinq ans d'absence, en sa qualité de pièce-maitresse dans la section des anches et de grand pourvoyeur de chorus et solos. . Un mois plus tard, Duke écrit avec Billy Strayhorn la suite shakespearienne, Such Sweet Thunder suivie en septembre de la suite A Drum Is a Woman.

En 1957, un nouveau contrat avec Columbia Records lui permet d’enregistrer le disque Ellington at Newport, qui connait un gros succès commercial. Il s’associe avec la maison pour six ans, ainsi qu’avec Irving Townsend (en), qui s’occupera du côté commercial mais aussi artistique.

En 1958, une tournée européenne est encensée par la critique. En 1959, Ella Fitzgerald enregistre plusieurs chansons avec Ellington et son orchestre, ce qui vaut au Duke de figurer au Great Americain Songbook. Par la suite, il joue avec plusieurs grands noms dans le domaine de la musique : Count Basie, Frank Sinatra, Coleman Hawkins, Charlie Mingus, Louis Armstrong, Max Roach et John Coltrane. Entre-temps, il compose la musique du film d'Otto Preminger, Anatomy of a Murder.





La tombe de Duke Ellington
au Cimetière de Woodlawn, Bronx, NY.
1960 marque le début des adaptations, pour son orchestre, d'œuvres de musique classique, avec Peer Gynt d'après Edward Grieg et Casse-noisette d'après Tchaïkovski, puis il compose son premier concert de musique sacrée. Après trois représentations en 1967, 1968 et 1973, Duke déclare qu’il s’agit de sa période de composition la plus importante, en raison du sérieux et de l’affection qu’il accorde à la religion : « J'ai eu trois éducations : la rue, l'école, la Bible ; c'est finalement la Bible qui compte le plus. C'est l'unique livre que nous devrions posséder. » Ses compositions sont maintenant devenues des standards de la musique et Ellington est plusieurs fois récompensé pour son travail colossal.

Le 24 mai 1974, un mois après son 75e anniversaire, Duke succombe à une pneumonie. Plus de 12 000 personnes assistent à ses funérailles, dont Ella Fitzgerald qui dit quelques mots : « It's a very sad day. A genius has passed ! »6 Son fils Mercer reprend immédiatement la direction de l’orchestre et le dirigera jusqu'à sa mort, en 1996, date à laquelle il sera remplacé par son propre fils, Paul Ellington, puis par Barry Lee Hall, Jr.
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
Revenir en haut Aller en bas
ninipeaudetoutou777
Admin
ninipeaudetoutou777


Messages : 9805
Date d'inscription : 14/12/2012

Duke Ellington Empty
MessageSujet: Re: Duke Ellington   Duke Ellington EmptyMar 18 Déc - 9:07

Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité




Duke Ellington Empty
MessageSujet: Re: Duke Ellington   Duke Ellington EmptyDim 24 Fév - 18:12


« Il n'existe que deux sortes de musique : la bonne et la mauvaise. »

de Duke Ellington

Un son pas très net mais ...

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité




Duke Ellington Empty
MessageSujet: Re: Duke Ellington   Duke Ellington EmptyDim 17 Nov - 20:29




Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé





Duke Ellington Empty
MessageSujet: Re: Duke Ellington   Duke Ellington Empty

Revenir en haut Aller en bas
 
Duke Ellington
Revenir en haut 
Page 1 sur 1
 Sujets similaires
-
» Vernon Duke
» Duke JORDAN

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
MusiqueMusiqueMusique :: LES JAZZ :: JAZZ-
Sauter vers: