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 Gabriel García Márquez (3)suite

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ninipeaudetoutou777
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ninipeaudetoutou777


Messages : 9805
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Gabriel García Márquez (3)suite Empty
MessageSujet: Gabriel García Márquez (3)suite   Gabriel García Márquez (3)suite EmptyMar 29 Avr - 9:11

Après le prix Nobel

Le 11 avril 1983, García Márquez et son épouse retournent en ColombieA 71. C'est l'occasion pour l'écrivain de revoir un peu sa famille et de revoir Aracataca, ville de son enfance. Son père, Gabriel Eligio García meurt de maladie le 13 décembre 1984A 72. C'est un choc pour l'écrivain qui venait de se réconcilier avec son père, leur relation ayant été toujours tendue. Alors qu'il avait commencé à écrire les premiers chapitres de L'Amour aux temps du choléra avant d'obtenir le prix Nobel, il décide de faire transférer son manuscrit sur un ordinateurA 73. Ce nouveau roman est publié pour la première fois le 5 décembre 1985 et devient son œuvre la plus populaire, certainement dû au fait que García Márquez se soit inspiré du thème de l'amour et se soit intéressé au sens des relations humaines.

De 1980 jusque dans les années 1990, García Márquez consacre beaucoup de temps au cinéma, rédigeant entre 1980 et 1984 de nombreux articles en relation avec le 7e art. Il décide de créer la Fondation pour un nouveau cinéma latino-américain à La Havane qui est inaugurée le 4 décembre 1986 et en devient le présidentA 74. Il est également un des fondateurs de l'École Internationale de Cinéma et de Télévision (« EICTV ») de San Antonio de los Baños, qui ouvre ses portes le 15 décembre 1986, à trente-cinq kilomètres de La Havane25. En 1988, García Márquez fait une immersion dans le monde du théâtre avec une adaptation d'une de ses nouvelles, Diatriba de amor contra un hombre sentado (Diatribe contre un homme assis), qui recevra surtout des critiques négativesA 75.

Peu après avoir terminé L'Amour aux temps du choléra, García Márquez décide de créer un roman sur Simón Bolívar. Il s'intéresse plus particulièrement au dernier voyage du "Libérateur" sur le fleuve MagdalenaA 76. Pour cela, il effectue de nombreuses recherches sur la vie de Bolívar. Cette œuvre, Le Général dans son labyrinthe, dont le sujet principal est le pouvoir, est publiée pour la première fois en 1989. Alors que la Colombie doit, de plus en plus, faire face aux problèmes de drogue qui la ronge, García Márquez déclare dans l'Excelsior du 3 novembre 1990 que la « guerre contre la drogue » telle qu'elle est menée dans le pays est « vouée à l'échec », ce qui l'incite à lancer une campagne pour un dialogue entre le gouvernement, la guérilla et les trafiquantsA 77. Au début dejanvier 1992, l'auteur colombien apporte sa contribution à QAP26, un bulletin télévisé du soir qui durera jusque fin 1997A 78. Toujours en 1992, les médecins lui diagnostiquent une tumeur d'un centimètre sur le poumon gauche et l'écrivain décide de se faire soigner en Colombie, où l'opération sera jugée comme étant une réussiteA 79.

Le 22 avril 1994 paraît De l'amour et autres démonsA 80 qui raconte l'histoire d'une fille de marquis, âgée de douze ans, mordue par un chien couleur de cendre et portant une lune blanche au front. Soupçonnée de rage ou de possession diabolique, elle est enfermée dans un couvent et vit avec son exorciste une passion destructrice. Ce livre est bien accueilli par les critiques, Antonia S. Batt du New York Review of Books le décrivant comme « un tour de force presque didactique et pourtant brillamment émouvant »27. L'université de Cadix lui donne cette même année le titre Honoris Causa, l'une des rares récompenses reçues en Espagne par Gabo, l'écrivain ayant refusé de recevoir d'autres prix après le Nobel, ce qui explique qu'il n'ait reçu ni le prix Cervantes ni le prix Prince des Asturies considérées comme les plus grandes reconnaissances littéraires en langue espagnole28. La même année, sa formation journalistique l'amène à fonder avec son frère Jaime et l'avocat Jaime Abello Banfi, la Fondation du nouveau journalisme ibéro-américain (« FNPI »), destinée à permettre à des jeunes journalistes d'apprendre sous la direction de professeurs tels qu'Alma Guillermoprieto et à faire émerger de nouvelles manières de faire du journalisme29. En 1996, son roman documentaire Journal d'un enlèvement est publié. L'auteur colombien renoue ainsi avec le journalisme de ses débuts pour raconter l'enlèvement et la séquestration de six otages par des narcotrafiquants du cartel de Medellín dirigé par Pablo Escobar. En 1998, avec un groupe d'amis, il achèteCambio, qui a été fondé en 1993 par le journal espagnol Cambio 16 afin de faire « du journalisme »30.

Maladie et continuité de sa carrière[ltr][modifier | modifier le code][/ltr]

En 1999, un cancer lymphatique est diagnostiqué chez García MárquezD 5. Il est alors traité avec succès grâce à une chimiothérapie dans un hôpital de Los AngelesD 5,31. Cet évènement est le déclencheur pour García Márquez d'une prise de conscience et il commence alors la rédaction de ses mémoires : « j'ai réduit mes contacts avec mes amis au minimum, ai suspendu ma ligne téléphonique et annulé mes voyages ou toutes autres sortes de participation à des évènements », déclara-t-il dans le journal colombien El Tiempo, « (...) et je me suis reclus pour écrire tous les jours sans interruption. »31.

En 2000, l'annonce de sa mort imminente est faite à tort par le journal péruvien La República. Le jour suivant, plusieurs autres journaux publient un texte présenté comme son poème d'adieu, La Marioneta, mais la paternité du texte est infirmée par García Márquez lui-même et s'avèrera avoir été écrit par un ventriloque mexicain32,33.

Trois ans après que son cancer a été diagnostiqué, il publie le 8 octobre 2002 à Mexico Vivre pour la raconter (Vivir para Contarla)A 81, le premier des trois tomes de son autobiographie31. La traduction anglaise (Living to Tell the Tale) réalisée par Edith Grossman34et celle en français (Vivre pour la raconter) réalisée par Annie Morvan35 ont été publiées en novembre 2003Mémoire de mes putains tristes (Memoria de mis putas tristes), une histoire d'amour entre un homme de 90 ans et une jeune vierge de quatorze ans, a été publié en octobre 2004. Ce livre a suscité une importante controverse en Iran, où il a été interdit après que les 5 000 premiers exemplaires ont été imprimés et vendus36,37.

Depuis 2006, García Márquez laisse planer l'incertitude sur l'éventuelle sortie de nouveaux ouvrages. Bien qu'il ait déclaré en 2006 qu'il n'écrirait sans doute plus, le journaliste Dario Arizmendi assure, après avoir passé un week-end avec l'écrivain en 2008 que ce dernier est en train de mettre la dernière main à un nouveau roman d'amour. En 2009, démentant des rumeurs annonçant de nouveau qu'il n'écrirait plus, alimentées en particulier par son agent Carmen Balcells38, García Márquez, alors âgé de 82 ans, déclare au journal colombien El Tiempo qu'il « ne fait rien d'autre qu'écrire », et n'a pas exclu de publier d'autres ouvrages39.

Le 6 mars 2012, date qui coïncide avec les 85 ans de García Márquez, le président russe Dmitri Medvedev décerne à l'écrivain colombien l'ordre de l'Honneur pour « la contribution au renforcement de l'amitié entre les peuples de la Russie et de l'Amérique latine »40. Le 25 avril de la même année, alors que García Márquez est l'auteur latino-américain le plus populaire en Russie grâce à Cent ans de solitude et Des feuilles dans la bourrasque40, un convoi de huit voitures du métro de Moscou, qui est décoré pour une durée de six mois avec des photographies de l'écrivain et des fragments en russe et en espagnol de ses œuvres, est inauguré par le vice-président du métro de Moscou, Igor Yermolenko, ainsi que par l'ambassadeur de Colombie et promoteur du projet, Rafael Amador41.

Mort[ltr][modifier | modifier le code][/ltr]

Peu après avoir été hospitalisé entre le 31 mars et le 8 avril 201442 à l'Instituto Nacional de Ciencias Médicas y Nutrición pour une pneumonie43, Gabriel García Márquez meurt à son domicile de Mexico le 17 avril 20143 d'un cancer lymphatique contre lequel il se battait depuis 1999.



Principales œuvres littéraires[ltr][modifier | modifier le code][/ltr]

Des feuilles dans la bourrasque[ltr][modifier | modifier le code][/ltr]

Des feuilles dans la bourrasque (La Hojarasca) est le premier roman de García Márquez. L'écrivain déclare que « de tout ce qu'il avait écrit (à partir de 1973), le roman Des feuilles dans la bourrasque était son favori parce qu'il a estimé être le plus sincère et spontané »G 6. Tous les événements du roman ont lieu dans une chambre, pendant une période d'une demi-heure, un mercredi 12 septembre 1928. C'est l'histoire d'un vieux colonel (semblable au propre grand-père de García Márquez) qui essaye de donner un enterrement chrétien convenable à un docteur français impopulaire. Le colonel est soutenu seulement par sa fille et son petit-fils. Le roman explore la première expérience de l'enfant avec la mort en suivant le cheminement de sa conscience. Le livre révèle également la perspective d'Isabel, la fille du Colonel, fournissant ainsi un point de vue fémininG 1.

Cent ans de solitude[ltr][modifier | modifier le code][/ltr]

Article détaillé : Cent ans de solitude.

Depuis l'âge de dix-huit ans, García Márquez voulait écrire un roman centré sur la maison de ses grands-parents, où il a passé son enfance. Toutefois, ne parvenant pas à trouver le ton approprié, il abandonna ce projet jusqu'au jour où il trouva brutalement la solution, alors qu'il conduisait sa famille à Acapulco. Il aurait alors fait demi-tour et ramené sa famille à la maison pour pouvoir commencer à écrire. Pour survivre durant les dix-huit mois que dura l'écriture, il dut vendre sa voiture et son épouse dut acheter le pain et la viande à crédit, accumulant aussi neuf mois de retard de loyerF 5Cent ans de solitude sort finalement en 1967. Il s'agit du plus grand succès commercial que l'auteur ait connu jusqu'alors.

Ce roman relate sur plusieurs générations l'histoire de la famille Buendía depuis la fondation du village fictif de Macondo, une saga riche d'incestes, d'événements fantastiques, ponctuées de naissances et de morts. L'histoire de Macondo est souvent vue par les critiques comme suffisamment générale pour représenter l'histoire des villages ruraux d'Amérique du Sud, ou au moins celle de la région natale de García Márquez, autour d'AracatacaG 7,F 6.

Cette histoire a connu un très large succès dès sa publication et est rapidement devenue un classique. Elle a valu à García Márquez une notoriété mondiale et a été déterminante dans l'obtention, par ce dernier, du prix Nobel de littérature en 1982. Elle lui avait par ailleurs valu, dix ans auparavant, le Prix Rómulo GallegosWilliam Kennedy l'a même qualifiée de « première œuvre depuis la Genèse dont la lecture est indispensable à toute l'Humanité »52, et des centaines d'articles, de livres de critiques littéraires et d'analyses universitaires ont été publiés autour de cet ouvrage. À la fois épopée familiale, satire sociale, manuscrit historique, roman politique, pastiche biblique et récit merveilleuxCent ans de solitude est représentatif de l'alternance de registres affectionnée par l'auteur53. Toutefois, García Márquez dit lui-même ne pas comprendre le succès de ce livre en particulier : « La plupart des critiques ne réalisent pas qu'un roman comme Cent ans de solitude est un peu une blague, pleine de clins d'œil à mes proches ; et par conséquent, avec leur droit pré-établi à pontifier, ils prennent la responsabilité de décoder le livre et de se couvrir terriblement de ridicule. »

L'Automne du patriarche[ltr][modifier | modifier le code][/ltr]

Article détaillé : L'Automne du patriarche.

C'est la fuite du dictateur vénézuélien Marcos Pérez Jiménez qui a donné à García Márquez l'inspiration pour écrire un roman du dictateur dans la tradition littéraire sud-américaine. Selon ses mots, « c'était la première fois que l'on assistait à la chute d'un dictateur en Amérique LatineF 7. » García Márquez a commencé à écrire L'Automne du patriarche (El otoño del Patriarca) en 1968 et a déclaré l'avoir terminé en 1971. Cependant, il a continué à peaufiner son roman jusqu'en 1975, année où il fut publié en Espagne54. Selon García Márquez, ce roman est un « poème sur la solitude au pouvoir »55 alors que l'on suit la vie d'un dictateur éternel surnommé « Le Général ». Le roman se développe à travers une série d'anecdotes relatives à la vie du général, mais qui ne figurent pas dans l'ordre chronologique56. Bien que l'emplacement exact de l'histoire ne soit pas clairement défini dans le roman, le pays tropical imaginé par García Márquez peut être situé quelque part dans les Caraïbes57.

García Márquez a donné sa propre explication de l'intrigue57 :

Citation :
« Mon intention a toujours été de produire une synthèse de tous les dictateurs d'Amérique Latine, et en particulier ceux des Caraïbes. Néanmoins, la personnalité de Juan Vicente Gómez [du Venezuela] était si forte, outre le fait qu'il exerçait sur moi une véritable fascination, qu'indubitablement le Patriarche a beaucoup plus de lui que de n'importe quel autre dictateur. »

Chronique d'une mort annoncée[ltr][modifier | modifier le code][/ltr]

Chronique d'une mort annoncée (Crónica de una muerte anunciada) reconstitue l'histoire d'un meurtre qui se déroula en 1951 à Sucre, une ville du département de Sucre, dans le Nord-Ouest de la Colombie. Dans ce roman, le personnage Santiago Nasar se réfère à un bon ami d'enfance de García Márquez, Cayetano Gentile ChimentoG 8. Rubén Pelayo catégorise cette œuvre littéraire comme étant une combinaison de reportage, de réalisme et de roman policierG 9.

L'intrigue du roman tourne autour de l'assassinat de Santiago Nasar. Le narrateur joue le rôle d'un détective qui découvre les éléments de ce meurtre seconde par secondeG 10. Le critique littéraire Rubén Pelayo note que « l'histoire se déroule de manière inversée. Au lieu d'aller de l'avant (...) l'intrigue se déroule en arrièreG 11. » En effet, dans le premier chapitre, le narrateur explique exactement au lecteur qui a tué Santiago Nasar, le reste du livre cherchant à expliciter les raisons de ce meurtre.

Chronique d'une mort annoncée a été publié en 1981, un an avant que García Márquez ne remporte le prix Nobel de littératureG 8. Le roman a également été adapté au cinéma par le réalisateur italien Francesco Rosi en 1987G 10.

L'Amour aux temps du choléra[ltr][modifier | modifier le code][/ltr]

Article détaillé : L'Amour aux temps du choléra.

L'Amour aux temps du choléra (El amor en los tiempos del cólera), publié en 1985, est un roman d'une facture plus classique que les précédents mais il conte une histoire d'amour atypique où « Les amants trouvent l'amour dans leur « âge d'or », à plus de soixante-dix ans, alors que la mort est tout autour d'eux »G 12L'Amour aux temps du choléra se fonde sur les histoires de deux couples. L'amour adolescent de Fermina Daza avec Florentino Ariza est axé sur l'histoire des parents de García MárquezD 7. Toutefois, comme il l'explique dans une interview, « La seule différence est que [ses parents] se sont mariés, et dès l'instant où ils se sont mariés, ils n'étaient plus des personnages intéressants d'un point de vue littéraire »D 7. L'amour entre les deux amants âgés est basé sur un récit journalistique de la mort de deux Américains, âgés de près de 80 ans, qui se retrouvaient chaque année à Acapulco. Un jour, lors d'une sortie en bateau, ils ont été tués à coups de rame par le batelier. D'après García Márquez, « c'est par leur mort que l'histoire de leur secret a été révélée. Ils m'ont fasciné. Ils étaient tous deux mariés à quelqu'un d'autre. »D 8.

Le Général dans son labyrinthe[ltr][modifier | modifier le code][/ltr]

Article détaillé : Le Général dans son labyrinthe.

Peu après avoir terminé L'Amour aux temps du choléra (1985), Gabriel García Márquez décide de créer un roman sur Simón Bolívar. Il s'intéresse plus particulièrement au dernier voyage du Libérateur sur le río MagdalenaA 87. L'idée d'écrire un livre à ce sujet lui vient initialement de son ami et compatriote, l'écrivain colombien Álvaro Mutis, à qui l'ouvrage est dédié58. Le livre raconte le voyage de Bolívar de Bogota à la côte nord de la Colombie, alors qu'il cherche à quitter l'Amérique du Sud pour s'exiler en Europe. La version originale en espagnol du roman Le Général dans son labyrinthe a été publiée simultanément en Argentine, en Colombie, au Mexique et en Espagne en 198959.

Mais, le portrait romanesque d'un héros national et latino-américain, qui remet en question les données historiques, a été ressenti comme un outrage par certains lors de la publication du livre60. Dans un entretien avec María Elvira Samper qui lui demande si le livre est à classer dans la catégorie roman historique ou dans celle de l'histoire romancée, Gabriel García Márquez déclare que « c'est totalement un roman », l'absence de documentation sur le dernier voyage de Bolívar lui ayant permis de se mettre dans la tête du personnage. Ainsi, la psychologie du héros de son livre, son comportement et sa personnalité sont « de la fiction, basée sur beaucoup de documents »61.

Liste de ses œuvres littéraires[ltr][modifier | modifier le code][/ltr]

Romans[ltr][modifier | modifier le code][/ltr]


  • 1955 - Des feuilles dans la bourrasque (La Hojarasca)

  • 1961 - Pas de lettre pour le colonel (El coronel no tiene quien le escriba)

  • 1962 - La Mala Hora (La Mala Hora)

  • 1967 - Cent ans de solitude (Cien años de soledad)

  • 1975 - L'Automne du patriarche (El otoño del patriarca)

  • 1981 - Chronique d'une mort annoncée (Crónica de una muerte anunciada)

  • 1985 - L'Amour aux temps du choléra (El amor en los tiempos del cólera)

  • 1986 - L'Aventure de Miguel Littín, clandestin au Chili (La aventura de Miguel Littín clandestino en Chile)

  • 1989 - Le Général dans son labyrinthe (El general en su laberinto)

  • 1994 - De l'amour et autres démons (Del amor y otros demonios)

  • 1997 - Journal d'un enlèvement (Noticia de un secuestro)



Nouvelles[ltr][modifier | modifier le code][/ltr]


  • 1962 - Les Funérailles de la Grande Mémé (Los funerales de la Mamá Grande)

  • 1972 - L'Incroyable et Triste Histoire de la candide Eréndira et de sa grand-mère diabolique (La increíble y triste historia de la cándida Eréndira y de su abuela desalmada)

  • 1992 - Douze Contes vagabonds (Doce cuentos peregrinos)

  • 2004 - Mémoire de mes putains tristes (Memoria de mis putas tristes)



Autres[ltr][modifier | modifier le code][/ltr]


  • 1970 - Récit d'un naufragé (Relato de un náufrago)

  • 1982 - "Une odeur de goyave" ("entretiens avec Plinio Mendoza")

  • 2002 - Vivre pour la raconter (Vivir para contarla)









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