Un sujet de nini
Gustav Heinrich Ernst Martin Wilhelm Furtwängler /ˈvɪlhɛlm ˈfʊrtˌvɛŋlər/ (né le 25 janvier 1886 à Berlin et mort le 30 novembre 1954 à Ebersteinburg, aujourd'hui un quartier de Baden-Baden) est un chef d'orchestre et compositeur allemand.
Whilhelm Furtwängler est considéré comme l'un des plus grands chefs d'orchestre de l'histoire de la musique.
Ses meilleurs enregistrements des symphonies de Ludwig van Beethoven, Johannes Brahms, Anton Bruckner, Franz Schubert ou Robert Schumann ou d'œuvres interprétées avec Yehudi Menuhin, Kirsten Flagstad, Dietrich Fischer-Dieskau, Cesare Siepi, Elisabeth Schwarzkopf ou Edwin Fischer comptent parmi les plus importants du XXe siècle. Son style d'interprétation a été profondément influencé par les théories du musicologue viennois Heinrich Schenker et se situe dans la lignée de ceux de Richard Wagner et de ses deux prédécesseurs à l'Orchestre philharmonique de Berlin : Hans von Bülow et Arthur Nikisch.
Maria Callas dira, à la fin de sa vie, en parlant de Furtwängler : « pour moi, il était Beethoven ».
En 1939, la seconde guerre mondiale commença et l'Allemagne envahit différents pays. Furtwängler n'a pas dirigé aux Pays-Bas, en Belgique, en Pologne et en France durant l'occupation. Furtwängler déclara après la capitulation française47 :
« Je ne jouerai jamais dans un pays comme la France, auquel je suis tant attaché, en me considérant comme un « vainqueur ». Je dirigerai à nouveau là-bas uniquement quand le pays sera libéré48. »
Il fut néanmoins contraint à diriger dans d'autres pays occupés, entre autres, à Prague le 7 novembre 1940 et le 26 mars 1944, à Oslo et à Copenhague en mai 1943. En ce qui concerne ce dernier point, il n'est pas anodin de remarquer que Furtwängler choisit de commencer son concert à Prague du 7 novembre 1940 par Má Vlast de Bedřich Smetana. Audrey Roncigli dans son livre le cas Furtwängler commente :
« cette œuvre [Má Vlast], composée au cours de la deuxième moitié du XIXe siècle, était destinée à célébrer la résistance du peuple tchèque face aux Autrichiens. En 1940, l'envahisseur se nomme Hitler. Que Furtwängler programme cette œuvre en début de concert est considéré par Fred K. Prieberg (de), comme « une réelle prise de position pour les Tchèques opprimés »49. »
Le 14 mai 1953, il enregistra en studio la quatrième symphonie de Robert Schumann avec son orchestre, celui de Berlin. Sami Habra écrivit en février 2005: