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  Jelly Roll Morton

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AuteurMessage
ninipeaudetoutou777
Admin
ninipeaudetoutou777


Messages : 9805
Date d'inscription : 14/12/2012

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MessageSujet: Jelly Roll Morton    Jelly Roll Morton EmptyMar 18 Déc - 9:16

Ferdinand « Jelly Roll » Morton (Ferdinand Joseph Lamothe1) était un pianiste et chanteur de jazz américain né le 20 octobre 18852 à La Nouvelle-Orléans et décédé le 10 juillet 1941 à Los Angeles.D'origine créole et française, de son vrai nom selon le professeur Lawrence Gushee, Ferdinand Joseph Lamothe, son beau-père s'appelait Mouton d'où Morton. Le Jelly roll qui a donné son surnom est un gâteau roulé et serait une boutade à connotation sexuelle. Jelly Roll Morton, entre 1922 et 1930, a fait plus que quiconque pour mettre en branle ce qu'on allait appeler le jazz, après les improvisations collectives de King Oliver et un peu avant les éblouissants soli de Louis Armstrong.

Sur ses cartes de visite, on pouvait lire « Inventor of Jazz » (« inventeur du jazz »), « Originator of Stomp and Swing » (« créateur du stomp et du swing »), « World's Greatest Hot Tune Writer » (« le plus grand auteur de morceaux hot au monde ») et, plus de soixante ans après sa mort, bon nombre de critiques pensent désormais qu'il n'avait peut-être pas tort.

Bien sûr, il n'a pas tout inventé mais il a tout transformé. Il a su, par exemple, prendre le rythme syncopé du rag (Scott Joplin, James Scott, etc.), en supprimer le côté rigide de la structure pour en faire une musique plus aérée, plus dégagée, ouvrant la voie aux improvisations d'Earl Hines et des grands pianistes qui allaient le suivre. De la musique orchestrale collective, il a modifié les ensembles improvisés, a écrit des « arrangements » préparant le terrain aux big bands (grands orchestres) des années 1930. À chacun des musiciens de ses nombreux orchestres (les plus fameux ayant été ses Red Hot Peppers), il laissa libre-court à presque toutes leurs fantaisies, dégageant l'individu de la masse pour en arriver aux fameux combos qui allaient faire fureur à partir de la fin des années 1940. Ses compositions ne se comptent plus et si, dans ses nombreux enregistrements, on ne peut dégager de futures grandes vedettes, on peut cependant affirmer que tous les musiciens qui sont passés par lui n'ont jamais mieux joué.

Il est né en 1885 dans le quartier Storyville de La Nouvelle-Orléans. Selon son certificat de baptème, ses parents étaient F. P. Lamothe et Louise Monette (écrit Lemott et Monett sur le certificat de baptème). Eulaley Haco (de son vrai nom Eulalie Hécaud) était sa marraine.(Même document) Ce que l'on sait, c'est que vers 1900, il jouait déjà du piano dans les nombreuses maisons closes de l'endroit, sachant interpréter tous les genres de l'époque, du ragtime aux mélodies espagnoles très demandées à ce moment-là.

De 1900 à 1920, il aurait voyagé « partout » : de New York à la Californie en passant par le Canada, le Kansas et la Floride. On le sait à Chicago en 1912 parce que c'est là qu'il fait enregistrer ses premières compositions. De 1915 à 1920, il aurait vécu à Los Angeles aux côtés des célèbres Spike Brothers.

Lorsqu'il arrive à Chicago, aux débuts des années 1920, c'est un Jelly Roll hautain, dédaigneux, flamboyant, presque exaspérant qui prend la ville d'assaut. Il clame sur tous les toits que toutes les musiques qu'on y joue ne sont que de pâles imitations de ses nombreux styles ; que c'est lui qui a inventé le jazz : il donne même une date : 1902. Ses vêtements proviennent des plus grands tailleurs, il aime payer ses notes avec des billets de mille dollars et, à un certain moment, il se fait même poser un diamant à la place d'une incisive. Il est profondément détesté par tous ceux qui le rencontrent mais, en même temps, très respecté car sa culture musicale, ses interprétations, sa mémoire prodigieuse impressionnent tous les musiciens qui le côtoient.

Il joue au billard, aux cartes, se promène souvent en compagnie de deux femmes, car il plaît aux dames. On dit même qu'il aurait été un proxénète aux revenus très importants. Musicalement, à la seule mention de son nom, les salles se remplissent. Et il enregistre.

Des rouleaux de piano pneumatique d'abord, puis des disques de piano solo. Finalement, il forme son propre groupe pour lequel il compose et crée les arrangements.

De 1923 à 1929, il est le musicien des musiciens.

La Dépression aura raison de lui. Ses excentricités, sa façon ostentatoire de se présenter font mauvais goût. Il continue à jouer ici et là, mais c'est le déclin. La santé minée par divers excès, il s'éteint à Los Angeles en 1941, non sans avoir, en 1938, enregistré chez Circle Records The Saga of Mr. Jelly Lord (paru en 1947), une série de 12 volumes 78 tours (45 disques rouge 30 cm, soit 90 faces devant finalement tourner autour de 85 tr/min pour une écoute juste) (republié en 33 tours microsillon en 1950) reprenant des interviews réalisées en 1938 au Coolidge Auditorium de la Bibliothèque du Congrès, qui rend hommage à Jelly Roll Morton et retrace son parcours. Ce travail représente probablement la première « biographie sonore » jamais réalisée concernant un musicien. Vingt-quatre 78 tours pour la Library of Congress (sous la direction d'Alan Lomax) à Washington où il raconte sa vie ponctuant le tout d'une douzaine d'improvisations remarquables au piano. Ses derniers enregistrements avec, entre autres, Sidney Bechet, Albert Nicholas et Sidney de Paris, datent de 1939.

Jelly Roll Morton a composé King Porter Stomp, morceau qu'il a dédié à un pianiste (Porter King) et qui sera repris par de nombreux orchestres des années 1930-1940 (Fletcher Henderson, Benny Goodman) et même par Gil Evans beaucoup plus tard.

On peut retrouver l'ambiance de La Nouvelle-Orléans du début du XXe siècle dans le film La Petite de Louis Malle, film dédié à Jelly Roll Morton.

Charles Mingus a composé Jelly Roll en son hommage (album Mingus Ah Um de 1959).

Wynton Marsalis a gravé en 1999 (Mr. Jelly Lord - Standard Time Vol. 63) un disque de compositions de Jelly Roll Morton.