Fort de son éclectisme et de ses multiples expériences, Carolin Petit s’est forgé un style bien à lui…
Au lycée, il jouait des claviers dans son groupe de rock… une manière louable de privilégier ses influences musicales aux études classiques suivies par ses parents. Sa mère, violoniste, est professeur au Conservatoire National de Paris et son père, compositeur, a obtenu le premier Grand Prix de Rome. Toutefois, cette expérience musicale encourage Carolin à poursuivre l’aventure. Dès lors, il veut acquérir de sérieuses bases afin de pouvoir répondre aux exigences de son futur métier de compositeur.
Pour parfaire ses compétences, il entre alors à l’École Normale de Musique, avant de s’exiler aux États-Unis, avec son complice de l’époque, Philippe Eidel, avec qui il co-réalisera le premier album d’Indochine. Ensemble, ils partent donc pour Boston, étudier à la Berklee School of Music. Il profite ainsi de l’émulation qu’offre le melting pot de la célèbre école.
Un an plus tard, il revient et enchaîne les arrangements de disques, notamment, “Savoir” pour Diane Tell, l’album de Véronique Sanson, en 1984, avec l’inoubliable “Le temps est Assassin”, ou encore sa collaboration avec Serge Gainsbourg, tant sur “Merde in France” pour Jacques Dutronc que pour l’escapade musicale d’Isabelle Adjani.
Au détour de ses rencontres, Carolin Petit croise Frédéric Lepage, qui lui propose d’écrire la bande originale de ses documentaires animaliers. “Ce vrai cinéma d’aventure”, comme le qualifie Carolin, lui permet d’exploiter ce qu’il aime, à savoir, la mélodie, l’ampleur, celles des grands espaces. Une bonne dizaine de chroniques animalières plus tard, Frédéric et Carolin prennent toujours autant de plaisir à travailler ensemble.
En 1989, le producteur Gérard Louvin lui propose de réarranger le générique de “Sacrée Soirée”. Depuis, il en a composé de nombreux pour les émissions produites par Glem Productions, telles que “Sans aucun doute”, “Enquête de vérité”, “Les années Tube”, “Les 7 d’or”, “Miss France”, etc.