ninipeaudetoutou777 Admin
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| Sujet: Bourvil............... Jeu 27 Déc - 13:37 | |
| [[ color=black]font=Georgia]André Zacharie Raimbourg dit "Bourvil" est né le 27 juillet 1917. Orphelin de père, celui-ci fût tué sur le front, André vit avec son frère René et sa mère à Pretôt-Vicquemare où ils sont fermiers. Sa mère décide de revenir dans son village natal "Bourville" où elle se remarie. C'est dans ce cadre paisible et rural que les enfants Raimbourg connaissent une vie heureuse.
André est reçu brillamment à son certificat d'études, mais son violon d'Ingres reste de chanter et de faire le pitre, voire jouer de la musique sur n'importe quel instrument. Son entourage désire lui faire poursuivre des études, mais il refuse catégoriquement et s'en va jouer de l'harmonica, de l'accordéon, du cornet à piston au sein de la fanfare du chef-lieu de Canton.
Il cherche un métier, la boulangerie ? pourquoi pas; il devient mitron pendant deux ans. Puis il monte à Rouen toujours en qualité de boulanger et s'inscrit dans l'harmonie municipale. Le 24ème régiment d'infanterie à Paris recherche des engagés volontaires et l'incorpore à 20 ans dans sa clique. Il fait merveille au piston, au clairon et à la trompette,mais n'oublie pas une certaine forme de spectacle incarnée par le grand Fernandel qu'il a pu récemment applaudir au cirque de Rouen.
En 1938, nous sommes à l'apogée des jeux radiophoniques (crochets, concours, etc...) qui offrent aux diverses radios des spectacles divertissants à peu de frais. André Raimbourg, pantalon et veste étriquée, frange blondinette rabattue sur le front, chante Fernandel avec la chanson "Ignace". Il remporte le super crochet de "BYRRH".
Mais voilà le 02 septembre 1939, c'est la guerre: André est mobilisé; puis arrive la débâcle et il se retrouve dans les Basses Pyrénées à Pau. C'est dans cette ville qu'il retrouve un autre compère Etienne Lorin, qui ouvrier imprimeur se passionne pour l'accordéon.
Le temps passe, et ils se retrouvent tous deux à Paris: André y est cireur de parquets, commis plombier, garçon de courses, il court ainsi... le cacheton, sillonne tout Paris à vélo, mais les patrons de cabarets ne sont guère accueillants. Il écrit des monologues et des textes de chansons. En hommage à Fernandel il décide de changer de nom: il s'appelle André ce sera Andrel, comme Fernand, Fernandel.
Etienne Lorin vient de décrocher un contrat comme accompagnateur de la grande vedette "Bordas" qui tourne beaucoup, galas, tournées, scènes de cinéma, et même l'A.B.C. Etienne réussit à faire engager André comme deuxième accordéoniste.
Un peu plus tard un patron de cabaret en panne de chanteur l'engage pour animer son établissement, et, stupéfaction, le public est hilare et lui fait triomphe. L'information fait boule de neige, il passe au "Liberty's", à la "vie en rose" et surtout chez Carrère aux Champs-Elysées. C'est aussi le moment où André décide de changer son pseudonyme en "Bourvil", avec l'accord d'Etienne Lorin et de son frère René, qui poursuit ses études à Paris.
Il commence à bien gagner sa vie et il épouse Jeanne le 23 Janvier 1943.
C'est aussi la rencontre avec Trives l'impresario de Tino Rossi, qui lui procure de nombreux engagements et des galas dans de vrais Music-halls comme "L'Alhambra".
Au cours d'un gala, il rencontre un vieux grand chanteur célèbre, Georgel ("Sous les ponts de Paris"), dont la gloire déclinante le contraint à travailler aux éditons Fortin comme archiviste.
Georgel rapporte à Michel Fortin ce qu'il a vu et écouté sur la scène banlieusarde "Charenton", un comique comme on n'en fait plus. Ils s'empressent de le rencontrer. Les Raimbourg habitent à Vincennes, ils prennent rendez-vous, et s'y rendent. André leur montre toutes ses oeuvres et ses ébauches. Ce sera avec Michel Fortin le départ d'une amitié indéfectible.
1944, Bourvil est reçu à la SACEM; nous sommes en pleine Libération, les cabarets se disputent ses prestations, Ma cousine, le théâtre de l'Etoile, l'Alhambra, le petit casino etc... Le 25 octobre 1945, il entre dans l'émission de Saint-Granier "sans rime ni raison" mais c'est surtout dans "Pêle-mêle" de Jean-Jacques Vital qu'il se déchaîne, chansons, monologues, improvisations, sketches, etc... On lui demande tellement qu'il requiert l'assistance de deux chansonniers: Robert Picq et Pierre Ferrari.
Déjà le cinéma le guette. Trois minutes dans la "Ferme du pendu" de Jean Drèville où il chante "les crayons"; mais c'est André Bertomieu qui lui propose son premier rôle dans "pas si bête"; le scénario n'est pas génial, hélas, mais c'est déjà un début.
Il signe un contrat d'exclusivité avec Pathé Marconi. où il enregistre tous ses premiers monologues et quelques chansons.
En fin d'année, Jean-Jacques Vital, Bruno Coquatrix et Serge Veber montent "La bonne hôtesse" Bourvil y chante "je suis content ça marche" , désormais personne n'en doutera plus...
Il finira par apprendre en 1968 qu'il est atteint de la maladie de Kahler qui s'attaque à sa moelle osseuse. Et bien que les recommandations du médecin lui suggèrent de se reposer pour tenir encore quelques semaines il tournera cependant encore 4 films pour néanmoins nous dire adieu en septembre 1970. [/font][/color]
Dernière édition par ninipeaudetoutou777 le Jeu 18 Avr - 8:43, édité 2 fois | |
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Invité Invité
| Sujet: Re: Bourvil............... Mer 17 Avr - 17:27 | |
| « La tactique du gendarme C'est d'etre perspicace Sous un p'tit air bonnasse. » de Bourvil [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] |
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Charly2 moderateur
Messages : 2843 Date d'inscription : 03/02/2015 Age : 68
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