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Musique classique, jazz, variétés d'hier et d'aujourdhui
Armand Mestral (de son vrai nom Armand Serge Zelikson), né le 25 novembre 1917 à Paris VIe et décédé le 17 septembre 2000 à Paris XIVe, était un acteur et un chanteur français.
Il est le père de Marie-Claude Mestral qui fait également une carrière d’actrice et de Patrice Mestral, compositeur et chef d'orchestre. Parisien de cœur et d’esprit, il résida durant près de 50 ans dans le quartier du Montparnasse, rue Froidevaux (14e arrondissement de Paris). Il fut un hôte assidu de Sainte-Maxime (Var) en sa villa de Beauvallon.
On lit souvent qu’il fut incinéré au Père-Lachaise et que ses cendres furent transportées à Grimaud, dans le Var. L’information provient du précieux dictionnaire d’Yvan Foucart. Pourtant, il possède bien une tombe, très modeste, au cimetière Montparnasse face auquel il vécut durant de très nombreuses années.
Armand Mestral, né d’un père russe sculpteur, débute comme chanteur lyrique (il est doté d’une belle voix de basse), à l' église Saint-Roch de Paris. Il est engagé au Théâtre de la Gaîté-Lyrique puis bifurque vers la musique légère en faisant du cabaret et de la scène. On le voit notamment dans des opérettes comme Le Pays du sourire (de Franz Lehár), Colorado et Chanson gitane (de Maurice Yvain) où il est remarqué pour son interprétation de Jalousie et est également chanteur d'Opéra, connu pour sa lente et puissante voix de basse. Toujours dans la chanson, il enregistre plusieurs disques et ce sont ses versions françaises de Jézabel (Jezebel) et de Mississippi (Ol’ Man River) qui figureront parmi ses plus grands succès (Le Chant des partisans, L'Internationale). Il participe à la Résistance.
Il débute au cinéma après la seconde guerre mondiale, d’abord abonné aux rôles de garçons de mauvaise vie. On retiendra ses prestations dans Gervaise de René Clément (1956), Mandrin, bandit gentilhomme de Jean-Paul Le Chanois (1962), La Bande à Bonnot de Philippe Fourastié et Mon oncle Benjamin d’Édouard Molinaro en 1969 ainsi que dans le diptyque d'Alexandre Arcady : Le Grand pardon (1982) - Le Grand pardon II (1992). À la télévision, il participe fréquemment à des séries comme Les Cinq Dernières Minutes, Les Brigades du Tigre, Les Enquêtes du commissaire Maigret (avec Jean Richard) et joue dans de nombreux téléfilms.
Armand Mestral fut également peintre.
Citation[modifier]
« Je me souviens d'une opérette, au théâtre Bobino dans laquelle jouaient les Frères Jacques, et Irène Hilda, Jacques Pils, Armand Mestral et Maryse Martin.Elle avait pour titre "Les pieds nickelés". Armand Mestral y chantait " Sur tous les chemins du monde". Il y en eut une autre, des années plus tard, également avec les Frères Jacques, qui s'appelait La Belle Arabelle ; peut-être dans celle-là, y avait-il aussi Armand Mestral. » Georges Perec, Je me souviens, 66.