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 Hommage à Mistinguett

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AuteurMessage
ninipeaudetoutou777
Admin
ninipeaudetoutou777


Messages : 9805
Date d'inscription : 14/12/2012

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MessageSujet: Hommage à Mistinguett    Hommage à Mistinguett  EmptyJeu 27 Déc - 14:02

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Née le 3 avril 1875 à Enghien-les-Bains dans un milieu populaire (son père était travailleur journalier et sa mère couturière), celle qui allait incarner la gouaille française à partir de la Belle-époque n’avait pas besoin de se forcer pour trouver les accents populaciers de son personnage. Soucieux de son éducation, ses parents font prendre à la petite fille des cours de théâtre et de chant, ne se doutant guère qu’ils allaient entraîner leur enfant vers une carrière artistique des plus mouvementées. Elle finira d’ailleurs par abandonner ses cours, les jugeant « barbants ». Mais cette formation avortée va permettre à la petite Jeanne-Florentine de faire une rencontre décicise. Dans le train qui l’emmène d’Enghien à Paris pour ses leçons de violon, la jeunette fait la connaissance de Saint-Marcel, responsable de revue au Casino de Paris. Un jour, il lui chante un refrain qu’il répétait : « Oh la Vertinguette, oh la Vertingué, oh la Vertinguette, c'est la Miss Elyett, c'est la Miss Tinguette! »… A Quinze ans, grâce à Saint-Marcel, Jeanne-Florentine est engagée au Casino de Paris pour le lever de rideau. Mais son apprentissage est rude : Mistinguett cherche sa voix, son ton, son nom : Miss Helyett, Miss Tinguette et enfin Mistinguett. Sa voix ne lui permet pas de se distinguer de la foule des chanteuses de l’époque. La future reine de la chanson popu se fait les dents sur les planches, passant par une quantité impressionnante de salles de spectacles : Alcazar d'Eté, Folies-Bergères de Rouen, Eldorado de Lyon, la Cigale, les Ambassadeurs… En 1894, elle entre au Trianon-Concert et y lance sa chanson « Max, Ah c'que t'es rigolo », qui n’obtient pas un grand succès. Elle est renvoyée de la Gaîté suite à un heurt avec la directrice. Elle avait en effet voulu se venger de cette dernière en faisant griller des harengs sur un bec de gaz en coulisses. En 1897, Mistinguett vit le tournant de sa carrière, en étant engagé à l’Eldorado, où elle restera dix ans. Elle y apprend à perfectionner son numéro et à multiplier ses registres, tenant de nombreux numéros de chanteuse comique et compensant ses relatives faiblesses vocales en développant un talent de comédienne qui fera son succès dans un registre fantaisiste opposé à celui, plus dramatique, d’interprètes réalistes comme Fréhel. Devenue vedette, Mistinguett, alterne revues, pièces de théâtre et films muets. En 1909, le comique Max Dearly la choisit comme partenaire pour son numéro de  La Valse chaloupée, qu’ils créent ensemble au Moulin-Rouge. Deux ans plus tard, aux Folies Bergère, elle crée le numéro de La Valse renversante, avec comme partenaire un jeune artiste nommé Maurice Chevalier, à qui elle apprend le métier. C’est un triomphe et le début d’une longue histoire d’amour avec Chevalier : ceux que la presse surnomme «les danseurs obsédants » formeront pendant dix ans un couple mythique à la scène comme à l’écran, reprenant leur numéro de danse devant les caméras de cinéma et allant ensemble soutenir les troupes françaises durant la guerre de 14-18.
En 1914, Chevalier est fait prisonnier par les allemands, mais sa compagne parvient à le faire libérer deux ans plus tard grâce à ses relations, notamment en écrivant au Roi d'Espagne Alphonse XIII. La fin de son histoire avec Maurice Chevalier, parti poursuivre sa carrière en solo, sera un coup très dur pour Mistinguett, qui restera néanmoins en bons termes avec lui et correspondra jusqu’à la fin avec « Momo ». Mais «la Miss » n’en poursuit pas moins sa carrière de reine du Music-Hall : vedette incontestée du Casino de Paris de 1918 à 1925, elle repasse ensuite aux Folies-Bergères, puis au Moulin-Rouge, dont elle assume un temps la co-direction. C’est l’époque de ses plus grands succès : jusqu’à la fin des années 1930, Mistinguett collectionne les triomphes, avec des chansons comme «Mon Homme » (une chanson inspirée par Chevalier), « La Java », « Il m’a vue nue », «C’est vrai », «On m’suit » (en duo avec un artiste prometteur, nommé Jean Gabin). Malgré l’âge, la Miss continue de s’illustrer dans des revues à grand spectacle, exhibant ses célèbres jambes (« On dit que j’ai de belles gambettes... C’est vrai ! »). Elle joue également au théâtre, interprétant Madame Sans-gêne avec une gouaille magistrale, et au cinéma dans des films exploitant son personnage, comme Mistinguett détective (1927) ou Rigolboche (1937 : son premier film parlant, qu’elle tourne à l’âge de 64 ans).
Idolâtrée, Mistinguett se produit en tournée aux Etats-Unis et en Amérique du Sud, où elle est considérée comme le symbole de la femme parisienne. Malgré le poids des ans et la concurrence de nouvelles vedettes comme Josephine Baker, elle continue de se produire avec succès, entourée d’une cour d’admirateurs et s’illustrant dans des publicités pour des parfums et des galettes bretonnes qui lui confèrent de substantiels revenus. L’âge et l’embonpoint ne l’empêchent pas de continuer à être considérée comme une manière de sex-symbol dont la portée symbolique est plus forte que sa réalité. En 1936, elle chante en public pour soutenir le Front populaire. Ce n’est qu’à l’âge de soixante-quinze ans, que la fatigue la contraint à prendre sa retraite. Mais la retraite sera un coup fatal pour la Miss qui ne vivait que par l’action et le spectacle. Le 5 janvier 1956, elle s’éteint à Bougival, emportant avec elle l’image de la Belle-époque et des Années Folles.
Si le personnage de Mistinguett peut avoir vieilli dans ce qu’il avait de gouaille un peu «franchouillarde » et de séduction désuète, si ses chansons peuvent apparaître fanées sous le poids des ans, son personnage n’en demeurera pas moins l’image, figée dans l’éternité, de la diva typiquement parisienne, de la star française que reprendront ensuite à leur manière des artistes comme Suzy Delair ou Line Renaud. Désormais statufiée – un comble pour une personnalité si vivante – Mistinguett demeure un nom connu de ceux-là mêmes qui ignorent sa carrière et une image aussi impersonnelle et universelle que l’Arc de Triomphe, le Moulin-Rouge et l’Arc de Triomphe. «Ca, c’est Paris ! ».

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