jean mouton

Originaire de Samer (Haut-Wignes), vers 1460, ou des environs, il apparaît dans un document notarié de 1507 comme fils de Jehenne le Maire, à l'occasion de la vente d'une maison à Samer. Il meurt à Saint-Quentin le 30 octobre 1522.

En 1477, il est chanteur et professeur de cathéchisme à l'église collégiale de Notre-Dame de Nesle (Peronne).

Vers 1783, il est maître de chapelle à Nesle, il est ordonné prêtre.

Vers 1494-1495, il est chanteur et copiste de musique à la cathédrale de Saint-Omer.

Vers 1500, il a la charge des enfants de choeuur à la cathédrale d'Amiens.

En 1501, il obtient une charge à l'église collégiale Saint-André à Grenoble, qu'il abandonne sans permission en 1502. Il est par la suite à la chapelle d'Anne de Bretagne (épouse de Louis XII) qui intercède en 1509 pour qu'il obtienne un canonicat à Saint-André de Grenoble.

En 1514, à la mort de sa protectrice, il sert la musique royale, (dirigée par Antoine de Longueval) d'abord sous Louis XII, puis sous François Ier où il semble officier comme compositeur de la cour.

Lors des pourparlers de paix de décembre 1515 à Bologne, Mouton qui accompagne le cour de France est remarqué et fait notaire apostolique par le pape Léon X et restera son compositeur favori (selon Glarean qui étudie à Paris de 1517 à 1522 et qui connaît Mouton, mais des oeuvres de Mouton sont au répertoire de la chapelle papale dès 1513).

Il obtient un bénéfice à la cathédrale de Saint-Quentin ou il est enterré. Son épitaphe qui le décrit comme chantre du roi, chanoine de Thérouane et de Saint-Quentin, notaire apostolique recoupe les documents.
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