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Musique classique, jazz, variétés d'hier et d'aujourdhui
Léon Bismark Beiderbecke, dit Bix Beiderbecke, est un cornettiste, compositeur, pianiste de jazz américain, né le 10 mars 1903 à Davenport (Iowa) et mort à New York le 6 août 1931 Né en 1903 à Davenport, Bix Beiderbecke apprend en autodidacte le piano et le cornet. Il se passionne pour le jazz et est très influencé par les trompettistes Nick La Rocca (membre de l'Original Dixieland Jass Band) et du mythique Emmett Hardy (en)). En 1921, alors qu'il est étudiant à l'Académie Militaire de Lake Forest, il forme son premier orchestre. Exclu de l'académie, il commence à se produire professionnellement dans des orchestres de danse de Chicago et sur les riverboats (en). Il a l'occasion d'entendre les grands trompettistes et cornettistes noirs de l'époque, King Oliver et Louis Armstrong.
Bix Beiderbecke (5e à partir de la gauche) avec les Wolverines en 1924 En 1923, il rejoint le groupe les Wolverines (alias « Wolverine Orchestra »), dans lequel il joue principalement du cornet mais aussi parfois du piano, avec qui il enregistre ses premiers disques pour la marque Gennett Records (en). C'est a cette époque qu'il fait la connaissance de Frankie Trumbauer (en), spécialiste du saxophone ténor en ut (instrument maintenant disparu), avec qui il va collaborer à de nombreuses occasions. Il enregistre, à la même époque, avec d'autres petites formations dont les Sioux City Six.
En 1925, il rejoint l'orchestre de danse dirigé par Jean Goldkette. Il enregistre parallèlement des disques plus « jazz » sous son nom (Bix and his Rhythm Jugglers et Bix Beiderbecke's Gang), sous celui de Trumbauer ou en trio avec encore Trumbauer et le guitariste Eddie Lang.
En 1927, il rejoint l'orchestre de jazz symphonique (sic) de Paul Whiteman dont il devient vite le « soliste vedette ». Whiteman propose une musique assez ampoulée où se mêlent — de manière pas toujours heureuse — jazz, variété sirupeuse et réminiscences classiques, avec une absence totale de swing. Bix participe dans ce cadre — même, s'il faut avouer, on ne l'entend en solo que pendant 10 mesures — au premier enregistrement du Concerto en fa de George Gershwin en présence du compositeur. Bix Beiderbecke boit beaucoup et sa santé se dégrade assez vite. Whiteman, conscient du potentiel artistique du cornettiste, continue à le payer malgré des absences de plus en plus nombreuses. Bix continue à enregistrer sous son nom, celui de Trumbauer, ou d'autres petites formations mais les effets de la maladie se font ressentir sur son jeu.
Fin 1929, il arrête de jouer pendant plusieurs mois pour se soigner à Davenport. En 1930, il participe pour un temps à Casa Loma orchestra et enregistre à New York ses derniers disques avec des petites formations (sous son nom ou sous la direction d'Hoagy Carmichael).
Il meurt des suites d'une pneumonie en août 1931.
Bix Beiderbecke était aussi fasciné par la musique classique et en particulier par les compositeurs français de l'époque comme Debussy ou Ravel. Il a lui-même composé des pièces pour piano fortement inspirées par cette esthétique : « In a mist » (qu'il a enregistré en 1927 et qui constitue son morceau le plus célèbre), « In the dark », « Flashes » et « Candelights ».
Le jeu de Bix Beiderbecke[modifier]
Le jeu de cornet de Bix Beiderbecke tranchait avec celui de ses contemporains, majoritairement influencé par le style de Louis Armstrong, par son phrasé legato et par une douceur de timbre (un son rond et chaud) qui préfigure ce qui, après-guerre, sera le jazz cool. Son lyrisme mélancolique font de lui un des musiciens les plus touchants de l'histoire du jazz. Une autre caractéristique de son jeux particulier est bien comme Frankie Trumbauer, de soudaines envolées avec une seule brève note généralement jouée dans la gamme de deux octaves aux dessus du thème. Ses dons de soliste se remarquent notamment dans Singin' the Blues.
La « légende » — assez éloignée de la réalité (Bix était très bien payé chez Whiteman et trouvait des satisfactions à jouer dans cette formation) — a fait de Beirderbecke, l'archétype de « l'artiste maudit », « fou de musique et mort jeune rongé par l'alcool car obligé de jouer dans des orchestres commerciaux ».
Repères discographiques[modifier]
ninipeaudetoutou777 Admin
Messages : 9805 Date d'inscription : 14/12/2012
Sujet: Re: BIX BEIDERBECKE Sam 15 Déc - 10:11
BIX BEIDERBECKE
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