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Musique classique, jazz, variétés d'hier et d'aujourdhui
Michel Sardou, né le 26 janvier 1947 à Paris (17e arr.), est un chanteur et comédien français. Fils des comédiens Fernand Sardou et Jackie Sardou, Michel Sardou est le descendant d'une tradition familiale dans le monde du spectacle depuis le milieu du xixe siècle. Auteur de nombreux succès, il compte parmi les chanteurs français les plus populaires. Après des débuts difficiles chez Barclay Records, Sardou connaît un début de notoriété, en 1967, avec Les Ricains, d'autant que la censure qui frappe la chanson attire sur lui les regards. Épisode sans lendemain, sa carrière ne démarre véritablement qu'au début des années 1970. Il enchaîne alors les succès et devient l'un des artistes les plus appréciés du public. Si dans les années 1990 les tubes se font moins nombreux, sa popularité demeure intacte et il établit souvent des records de fréquentation lors de ses tournées et concerts parisiens. Michel Sardou développe tout au long de sa carrière une identité artistique unique, du fait de la grande diversité des thèmes abordés dans ses chansons. Bien qu'il récuse le terme de « chanteur engagé », les nombreux regards qu'il jette sur la société ont divisé la classe médiatique et les commentateurs à de multiples reprises, déclenchant plusieurs controverses dans les années 1970 et s'attirant les foudres de nombreuses associations, politisées ou non, et principalement du MLF. Des polémiques qui, toutefois, n'ont jamais affecté son succès. En cinquante années de carrière, sa discographie officielle compte 25 albums studio et 18 albums live, ainsi que près de 350 chansons. Ses ventes de disques sont estimées à plus de 90 millions d'exemplaires, ce qui fait de lui l'un des chanteurs français les plus performants de tous les temps. Michel Sardou a obtenu à deux reprises une Victoire de la musique pour avoir fédéré, en 1989 et 1998, le plus grand nombre de spectateurs au Palais omnisports de Paris-Bercy. Il est le recordman du nombre de passages solos et de spectateurs dans cette salle, tous artistes, spectacles et époques confondus, avec 91 représentations à ce jour.
Petit-fils de Valentin Sardou, Michel Sardou est l’héritier d’une longue tradition familiale dans les métiers du spectacle. Ses grands-parents paternels étaient comiques de scène à Marseille et sa grand-mère maternelle était danseuse. « Enfant de la balle », fils de la danseuse et comédienne Jackie Sardou et du chanteur et comédien Fernand Sardou, il naît le 26 janvier 1947 à Paris1. Très jeune, il est élevé dans le petit village de Kœur-la-Petite dans la Meuse par une nourrice qui exerce la profession de garde-barrière2, mais cette existence ne dure pas, et il passe son enfance à suivre ses parents dans les cabarets parisiens où ils se produisent et assiste à leurs tournées2, ce qui représente une passion pour lui. Alors pensionnaire au collège du Montcel3, institution fort luxueuse de Jouy-en-Josas, sa situation scolaire peu brillante et la vie qu'il mène, entre coulisses et salles de spectacles, le poussent petit à petit à envisager d'arrêter ses études qui ne l'intéressent de toute évidence pas. En 1964, âgé de dix-sept ans, après avoir passé la première partie de son baccalauréat, il projette de s'enfuir au Brésil afin d'y monter une boîte de strip-tease4. Son père le rattrape de justesse à l'aéroport. Durant la première partie des années 1960, Michel Sardou chante dans différents cabarets de Montmartre, dont celui de Patachou5 (mère de l'auteur-compositeur Pierre Billon, avec qui il se lie d'amitié et avec lequel il collaborera à la fin des années 1970). C'est authéâtre du Châtelet qu'il rencontre la danseuse Françoise Pettré, avec laquelle il se marie en 1965 à l'église Saint-Pierre de Montmartre5.
Les débuts (1965-1970)[modifier | modifier le code]
Après avoir tourné en tant que figurant dans le film Paris brûle-t-il ? de René Clément en 1965, Michel Sardou décroche un premier contrat avec la maison de disques Barclay Records. Il débute dans la chanson la même année avec le 45 tours Le Madras coécrite avec ses amis Michel Fugain et Patrice Laffont. Cette chanson lui offre un premier passage à la télévision, durant lequel il est confronté à un jury, dans lequel figure l'acteur Jean Yanne. Ces derniers ne l'estiment pas capable de percer dans le monde de la chanson. S’ensuit une série de 45 tours, qui petit à petit, font connaître ce nouveau venu dans la chanson (il n’a pas encore vingt ans), sans pour autant rencontrer de véritable succès commercial. L'année 1966 est le théâtre de deux événements majeurs de sa jeunesse : il rencontre Jacques Revaux, qui deviendra son plus fidèle collaborateur et le compositeur de nombreuses chansons, dont beaucoup deviendront des classiques2 de son répertoire. Il est aussi arrêté par des gendarmes, pour avoir oublié de répondre au recensement militaire2, dans la salle de Bobino où il assure la première partie du spectacle de François Deguelt. Conduit à la caserne de Montlhéry, il doit assumer dix-huit mois de service militaire6(cette expérience lui inspirera, cinq ans plus tard, la chanson satirique Le Rire du sergent). Sa carrière est réellement lancée en 1967, avec le titre Les Ricains, aussitôt censuré : alors que la France est sortie de l’OTAN un an plus tôt, et que la guerre du Viêt Nam provoque une vague d’antiaméricanisme, Michel Sardou chante le devoir de reconnaissance envers les États-Unis sans qui, affirme t-il, « vous seriez tous en GermanieN 1/À parler de je ne sais quoi/À saluer je ne sais qui », claires allusions à la Libération de 1944 par les forces alliées. La chanson n'est pas du goût du Président de la République Charles de Gaulle qui recommande sa non diffusion à l'ORTF7. Cet épisode confère au chanteur une notoriété nouvelle mais encore fragile. Elle jette surtout les bases de son style futur6. Entre 1967 et 1970, il peine néanmoins à rencontrer un franc succès ; seule la chanson Petit obtient un succès d'estime. Devant l’enchaînement de 45 tours au succès très mitigé, Eddie Barclay décide en 1969 de résilier son contrat, ne l'estimant « pas fait pour ce métier »8 (ce même jour, il congédie également Pierre Perret). Sardou crée alors, avec Jacques Revaux et Régis Talar, le label Tréma (Talar Revaux Édition Musicale Association), qui produira désormais ses disques et restera à jamais attaché à son nom. 1970 est l’année qui le propulse véritablement au rang de vedette. Il enregistre l'album J'habite en France, dont est extrait le 45 tours qui deviendra son premier grand succès radiophonique et commercial : Les Bals populaires. Alors qu’il n'en voulait initialement pas, cette chanson le place en première place du hit-parade et termine quatrième plus gros succès de l'année 197010. Il retrouvera cette place à deux reprises dans l’année, avec les tubes J’habite en France et Et mourir de plaisir. Le style de l’album J'habite en France, qui obtient le prix de l'Académie Charles-Cros remis par le Président de la République Georges Pompidou en 19712, vaut à Sardou d'être classé dans la catégorie « chanteur populaire ». La chanson du même nom l’impose même comme le chanteur de la « France profonde » aux yeux des médias. C’est une image dont il ne se débarrassera jamais au cours de sa carrière, bien qu’il ne se soit pas éternisé dans le registre de la chanson à boire. Les Bals populaires ont cependant ouvert la voie à une décennie de succès permanent : à chaque sortie d’album, Sardou se hisse dans les premières places du hit-parade. C’est le cas avec Le Rire du sergent(1971), Le Surveillant général (1972), et en 1973, avec La Maladie d'amour. Cette chanson reste à ce jour son plus gros succès radiophonique11, l'album du même nom restant 21 semaines en tête des ventes12, un record pour l'époque. Cette réussite sera confirmée par le succès rencontré par les chansons qui suivront : Les Vieux Mariés, Les Villes de solitude (1973), Une fille aux yeux clairs (1974). Parallèlement, sa première fille, Sandrine, naît le 15 janvier 1970. En 1971, Michel Sardou se produit pour la première fois à l'Olympia, confirmant son statut de vedette. Parallèlement à sa popularité, le chanteur fait l’objet de polémiques de plus en plus vives. Des voix féministes, dont le Mouvement de Libération des Femmes, s’élèvent contre les chansons Les Villes de solitude, où Sardou se mettant dans la peau d'un homme sous l'emprise de l'alcool, chante « J'ai envie de violer des femmes, de les forcer à m'admirer » et Les Vieux Mariés, au ton perçu comme très patriarcal en raison des vers suivants : « Tu m'as donné de beaux enfants, tu as le droit de te reposer maintenant »2. Ces militantes manifestent fréquemment devant les salles où le chanteur doit se produire. Sa seconde fille Cynthia voit le jour le 4 décembre 1973. Son premier fils, Romain, naît le 6 janvier 1974 de son union avec Elizabeth Haas, dite « Babette », qui deviendra ensuite sa deuxième épouse. Le chanteur se produit une deuxième fois à l'Olympia du 26 décembre 1974 au 2 février 1975, spectacle dont Carlos assure la première partie6. En novembre 1975 sort le 45 tours Le France, chanson dans laquelle Sardou s'exprime au nom du paquebot du même nom, à cette époque amarré à un quai du port du Havre, alors que le gouvernement de Jacques Chirac a annoncé mettre fin à la prise en charge de son déficit : « Ne m'appelez plus jamais France / La France, elle m'a laissé tomber », chante Michel Sardou. La chanson, qui deviendra par la suite un grand classique de son répertoire, se vend à plus d’un million d’exemplaires et vaut à Sardou d'être salué par les syndicats et le Parti communiste français13, malgré son image de chanteur engagé à droite et les hostilités qui les avaient déjà séparés. Cette chanson précède un album — La Vieille — qui, malgré son succès, causera au chanteur bien des désagréments.
Dans les années 1990, Michel Sardou se fait plus discret dans les médias et sur les ondes. Il n'y a guère que Le Bac G (1992), chanson sur le système éducatif français, qui crée des réactions.
album Être une femme 2010 sort le 30 août 2010 ; la chanson éponyme, remixée par le DJ Laurent Wolf, et Et puis après sont les titres phares de cet opus qui inclut un duoavec Céline Dion, Voler44. En septembre 2014, il reconnaît que ce duo n'a pas été une bonne expérience personnelle, en raison du fait que les deux chanteurs aient dû enregistrer leurs parties séparément et que le clip ait été réalisé sans lui45.
Le chanteur se produit à l'Olympia du 13 janvier au 6 février 2011, puis il tourne, du 11 février au 8 mai 2011, à travers la France, la Belgique et la Suisse. Son périple s'achève au Palais des sports de Paris, où il chante du 11 mai au 15 août 2011. En mars 2011, il annonce sur son site se séparer de son producteur Jean-Claude Camus46, pour retravailler avec Gilbert Coullier.
Michel Sardou se marie avec Françoise Pettré en 1965, alors qu'il est âgé de dix-huit ans, pour obtenir l'émancipation de ses parents56, la majorité étant à l'époque établie à vingt-et-un ans. Ils ont leur première fille, Sandrine, le 15 janvier 1970 et leur seconde, Cynthia, le 4 décembre 1973. Ils divorcent en 1977 mais ne s'entendaient plus depuis plusieurs années. Sardou se marie une deuxième fois avec Elizabeth Haas, dite « Babette », en octobre 1977. Celle-ci est la sœur de Christine Haas, alors astrologue sur la radio RTL. Elle est également la mère de ses fils Romain, né le 6 janvier 1974, et Davy, né le 1er juin 1978, mais la tumultueuse relation qu'ils mènent durant plus de vingt années, ponctuée d'infidélités57, les pousse au divorce en juin 1999. Cela dit, le chanteur affirme entretenir un rapport amical avec elle depuis leur séparation58. Enfin, Michel Sardou se marie une troisième fois le 11 octobre 1999 avec l'ancienne rédactrice en chef de Elle, Anne-Marie Périer. Nicolas Sarkozy, alors maire de Neuilly-sur-Seine, se charge de les unir dans sa mairie. Le fait que son premier fils Romain Sardou soit devenu écrivain, mais surtout que son second fils Davy Sardou soit devenu comédien perpétue la dynastie d'artistes de la famille Sardou. Davy déclarera dans une interview accordée au Figaro : « Il y avait quelque chose de magique. Je n'ai pas choisi ce métier par atavisme, je ne me suis pas dit que je devais continuer la dynastie pour que mes proches soient fiers de moi. Jouer, c'était une envie. »59 Bien qu'il ait toujours été particulièrement discret sur sa vie privée, Michel Sardou a vu sa fille Cynthia mise sous les feux de la rampe médiatique en 1999. La journaliste, qui allait rejoindre son véhicule le soir du 24 décembre 1999, est agressée et séquestrée par trois hommes60, avant de subir plusieurs agressions sexuelles ainsi qu'un viol collectif. Elle raconte ce traumatisme dans sa publication Appelez-moi Li Lou parue en 2005. Si elle a, durant de longues années, pris de froides distances avec son père61, elle lui témoigne aujourd'hui une grande reconnaissance pour l'avoir soutenue60. Michel Sardou est aujourd'hui cinq fois grand-père : celui de Loïs (fils de Sandrine), d'Aliénor, Gabriel et Victor-Scott (enfants de Romain) et de Lucie (fille de Davy). Il est également connu que Michel Sardou ait entretenu des relations cordiales avec le Président de la République François Mitterrand, malgré des opinions politiques à priori opposées, qui l'a par ailleurs décoré de la légion d'honneur. Il entretient aussi une amitié avec l'ancien Président Nicolas Sarkozy qui a assisté à son concert le 7 juin 2013 à l'Olympia62. Sardou est surtout connu en tant que chanteur. Il sait jouer du piano et de la guitare, mais il a fallu attendre le Zénith 2007 pour le voir jouer de ces instruments sur scène (guitare sur Allons danser en ouverture et piano sur Cette chanson n'en est pas une, en rappel du concert). S'il a très rarement écrit pour d'autres artistes (une chanson écrite pour Dalida Chanter les voix63, une pour Séverine en 1971 Vivre pour moi64 ou encore pour Michel Fugain Derrière une chanson65), nombreux sont ceux qui ont collaboré avec lui. Ainsi, pour les compositions, on retrouve très fréquemment les signatures de Jacques Revaux, Jean-Pierre Bourtayre, Didier Barbelivien ou encore Pierre Billon, et ses paroliers les plus fréquents sont Pierre Delanoë, Didier Barbelivien et Jean-Loup Dabadie. Depuis 2000, Sardou ne collabore plus avec ces auteurs-là (sauf Barbelivien), mais a fait le choix du renouvellement de son équipe, en se tournant vers des personnalités plus jeunes, comme Jacques Veneruso, Robert Goldman (ce dernier écrivant pour lui sous le pseudonyme de J. Kapler) ou Daran, auteur de huit des vingt-trois chansons de l'album Hors format. Mais ces collaborations ne doivent pas occulter son actif d'auteur et de compositeur, voire d'auteur-compositeur. On le retrouve régulièrement parolier, puis compositeur occasionnel. Il est auteur et compositeur unique sur dix de ses titres : J'y crois (1978),L'Anatole, Méfions-nous des fourmis, Verdun (1979), Les Noces de mon père (1981), Mélodie pour Élodie (1985), 55 jours, 55 nuits, La Chanson d'Eddy (1992), Tout le monde est star (1994), La Vie, la Mort, etc. (2004). On remarque donc que Michel Sardou n'est pas seulement l'interprète d'un répertoire taillé sur mesure par des collaborateurs, mais bien un auteur à part entière, et un compositeur occasionnel, bien qu'il ne soit pas un auteur-compositeur-interprète au sens strict, c'est-à-dire l'unique artisan de la quasi-totalité de son répertoire.
Charly2 moderateur
Messages : 2843 Date d'inscription : 03/02/2015 Age : 68
Sujet: Re: Michel Sardou Mer 25 Fév - 16:40
Ben dis donc ! On avait oublié le Sardou et qui est le chanteur préféré de la fée !!!
Charly2 moderateur
Messages : 2843 Date d'inscription : 03/02/2015 Age : 68
Sujet: Re: Michel Sardou Sam 15 Aoû - 12:48
Anecdote...
L'adagio d’Aranjuez a été la base de la musique du titre de la chanson de Michel Sardou Je vais t'aimer!