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 Serge Gainsbourg

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ninipeaudetoutou777
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ninipeaudetoutou777


Messages : 9805
Date d'inscription : 14/12/2012

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MessageSujet: Serge Gainsbourg   Serge Gainsbourg EmptyVen 6 Mar - 15:56

Serge Gainsbourg, nom de scène de Lucien Ginsburg, né le 2 avril 1928 à Paris et mort le 2 mars 1991 à Paris, est un auteur-compositeur-interprète, pianiste, artiste peintre, scénariste, metteur en scène, écrivain,acteur et cinéaste français1.
Fils d'immigrants russes juifs2,3,4, il veut être artiste peintre. Mais il accède à la notoriété en tant qu'auteur-compositeur-interprète, abordant de nombreux styles musicaux. Il s'essaiera également au cinéma et à la littérature. Il réalise plusieurs films et vidéo-clips et compose plus de quarante musiques de films.
Ses débuts sur scène sont difficiles en raison de son physique. Toute sa vie, Serge Gainsbourg souffre d'un sentiment de rejet et de l'image que lui renvoie le miroir : celle d'un homme que l'on qualifie de laid. Au fil des années, il se crée une image de poète maudit et provocateur, mais pas pour autant en marge du système (« J'ai retourné ma veste quand je me suis aperçu qu'elle était doublée de vison », déclare-t-il). Les textes de ses chansons jouent souvent sur le double sens, et illustrent son goût pour la provocation, en particulier celle de nature polémique (Nazi RockAux armes et cæteraLemon Incest) ou érotique (Les SucettesJe t'aime... moi non plusLove on the Beat). Serge Gainsbourg aime également jouer avec les références littéraires, comme Verlaine (Je suis venu te dire que je m'en vais). Cependant, il considère la chanson, et en particulier les paroles de chanson, comme un « art mineur1 » du fait que, contrairement à la peinture, par exemple, il ne nécessite aucune initiation pour être apprécié5. Malgré cela, il travaille parfois beaucoup la forme poétique de ses textes.
Au cours de sa vie, Gainsbourg séduit chanteuses et actrices, souvent renommées pour leur beauté : de Brigitte Bardot à Jane Birkin1, avec qui il a son troisième enfant Charlotte Gainsbourg. Après leur séparation, il rencontre « Bambou », Caroline Paulus6 de son vrai nom, qui lui donne son quatrième et dernier enfant, Lucien Gainsbourg, dit « Lulu ».
Gainsbourg a une influence considérable sur des artistes français comme le groupe Taxi Girl, Renaud ou encore Étienne Daho7 mais également sur des artistes internationaux tels que Beck Hansen, le groupePortishead et le compositeur David Holmes.
Si sa notoriété à l'extérieur du monde francophone se limite aux professionnels de la musique, il réussit à classer deux de ses albums dans les meilleures ventes de disques aux États-Unis : Bonnie and Clyde8 (avec Brigitte Bardot) se classe 12e au Billboard 200 au cours de l'année 1968, et Jane Birkin/Serge Gainsbourg9 se classe 196e au cours de l'année 1970. Sa chanson Je t’aime… moi non plus se classe 58e au Billboard Hot 10010, malgré des diffusions à la radio limitées11, mais rencontre un plus grand succès encore au Royaume-Uni où elle se classe numéro 1 des ventes12. Avec celles de la chanteuse belge Sœur Sourire13, ces performances sont inégalées pour des chansons en langue française aux États-Unis toujours très rétifs aux langues étrangères.

Jusqu'à l'âge de trente ans, Serge Gainsbourg vit de petits métiers. Il est tour à tour professeur de dessin, de chant, surveillant, etc. Mais son activité principale est la peinture. Il aurait aimé être un génie de la peinture commeFrancis Bacon ou Fernand Léger, dont il fut l'élève. À cette époque, en 1952, il emménage avec Élisabeth Levitsky dans une chambre à la Schola Cantorum de Paris. C’est là qu’un jour, en rangeant leurs vêtements, ils découvrirent au fond d'un placard une porte qui donnait sur la salle de concert, où des groupes de jazz américains venaient enregistrer leurs disques. De ce point de vue, il observera, prendra des notes et se détournera encore un peu plus de la peinture, d'autant plus que la chambre comportait à leur arrivée, un piano en piteux état, que Serge Gainsbourg remettra en état pour pouvoir y jouer20. En 1954, il abandonne la bohème pour devenir crooner de piano-bar dans lescasinos de la côte comme le Touquet Paris-Plage, où il joue au Club de la Forêt, ou Deauville et dans des cabarets parisiens comme chez Madame Arthur.
Il a une révélation en voyant Boris Vian au cabaret Milord l'Arsouille, qui écrit et interprète des textes provocateurs, drôles, cyniques, loin des vedettes du moment, comme Dario Moreno ou Annie Cordy. Bientôt, engagé comme pianiste d'ambiance par Francis Claude, directeur artistique du cabaret, Serge Gainsbourg accompagnera à la guitare la chanteuse Michèle Arnaud21. En 1957, c'est par hasard que Michèle et Francis découvrent avec stupéfaction les compositions de Gainsbourg en allant chez lui voir ses toiles. Le lendemain, Francis Claude pousse Serge sur scène. Mort de trac, il interprétera son propre répertoire (dont Le Poinçonneur des Lilas)22. Puis Claude le présente dans son émission sur les ondes de Paris-Inter le 5 janvier 1958. Michèle Arnaud (et plus tard, en 1966, son fils Dominique Walter) sera d'ailleurs la première interprète de Serge21. Il commence à déposer ses titres à la SACEM. Elle enregistrera, dès 1958, les titres La Recette de l'amour fouDouze Belles dans la peauJeunes Femmes et vieux messieurs et La Femme des uns sous le corps des autres23. C'est là qu'il fait ses premières armes, compose de nombreuses chansons et même une revue musicale. Il décide alors d'abandonner la peinture pour se consacrer à la composition musicale et détruit la quasi-totalité de ses toiles, au grand dam de son épouse qui ne lui pardonnera jamais cet "autodafé". Il se lance aussi dans une course effrénée auprès des femmes, qu'il séduit en grand nombre, ce qui l'éloigne de son épouse, Élisabeth Levitzky. Ils divorcent en octobre 1957, six ans après leur mariage19.
En studio, il commence sa fructueuse collaboration avec Alain Goraguer, déjà arrangeur musical de Boris Vian21. Son premier album, Du chant à la une ! d'où est extrait Le Poinçonneur des Lilas, premier succès en 1958, détonne, mais est un échec commercial. Il sera remarqué par Marcel Aymé, qui dit que ses chansons « ont la dureté d'un constat ». Son maître Boris Vian, avant de mourir en 1959, le compare à Cole Porter.
Lorsque l'époque des yéyés arrive, il a 32 ans et n'est pas très à l'aise : il passe en première partie de Brel ou de Gréco, mais le public le rejette et les critiques, cruelles, se moquent de ses grandes oreilles et de son nez proéminent. Débute, avec Gréco, une collaboration qui durera durant toute cette période « Rive Gauche », dont le point d'orgue sera La Javanaise à l'automne 196221.
Il fera en 1964 quelques duos avec l'artiste Philippe Clay auquel il ressemble de façon troublante24.
Il rencontre alors Elek Bacsik et Michel Gaudry et leur demande de faire un disque avec lui. Ce sera Gainsbourg Confidentiel empreint d'un jazz archimoderne qui plait tant à Gainsbourg, mais qui, il le sait, ne lui permettra jamais d'accéder au succès. Ce disque ne se vend qu'à 1 500 exemplaires. Sa décision était prise dès la sortie du studio : « Je vais me lancer dans l'alimentaire et m'acheter une Rolls ». Malgré tout, son album suivant, Gainsbourg Percussions, inspiré (parfois directement - et sans droit d'auteur25) des rythmes et des mélodies de Miriam Makeba et Babatunde Olatunji, reste encore à l'écart de la vague yéyé qui apparaît et qui fera la fortune de Gainsbourg.


Fin de cette même année, il vit une passion courte, mais forte avec Brigitte Bardot à qui il dédie la chanson Initials B.B. après lui avoir écrit quelques titres emblématiques : Harley DavidsonBonnie and ClydeJe t'aime... moi non plus. Ce dernier titre est d'abord enregistré avec elle en duo en 1967 en version symphonique. Mais il sera rendu célèbre l'année suivante par Jane Birkin. La version originale, d'abord gardée secrète par Serge Gainsbourg à la demande de Brigitte Bardot, ne sortira qu'en 1986 : elle devient alors elle aussi un tube.
Sur le tournage du film Slogan, en 1968, il rencontre Jane Birkin pour laquelle il sera à nouveau auteur-compositeur et qui va quitter son premier époux, le compositeur John Barry avec lequel elle vient d'avoir une fille quelques mois auparavant, Kate Barry. Je t'aime... moi non plus et 69 Année érotique sont d'immenses succès1 qui dépassent les frontières. Ils deviendront pendant dix ans un couple très médiatique, faisant régulièrement la une de l'actualité couverte par les médias, chacun enchaînant disque et tournage, concerts et apparitions photographiques. Gainsbourg dédie également le titre « Jane B » à sa nouvelle compagne, largement inspiré par le prélude en mi mineur Opus 28 no 4, de Frédéric Chopin.
Pour la petite histoire, les deux protagonistes Serge et Jane se trouvent, sans se voir, lors de la mort d'Édith Piaf, sur un lieu commun, le 10 octobre 1963 alors que tout le monde s'agglutinait pour regarder la dépouille de la chanteuse : Jane, encore adolescente, vivait dans une famille française qui habitait le même immeuble que la célèbre môme Piaf30.

§Les années 1970 : décennie majeure[modifier | modifier le code]

Les années 1970 sont marquées par l'écriture et la composition de quatre albums phares1 : Histoire de Melody Nelson en 1971, Vu de l'extérieur (et son tube Je suis venu te dire que je m'en vais) en 1973, Rock around the bunker en 1975, et L'Homme à tête de chou avec ses sulfureuses Variations sur Marilou en 1976. Si, au départ, ces albums rencontrent peu de succès commercial (les ventes plafonnent à 30 000 exemplaires), ils le hissent à l'avant-garde de la chanson française[réf. nécessaire]Histoire de Melody Nelsonest accueilli par la presse comme « le premier vrai poème symphonique de l'âge pop »[réf. nécessaire]. Cet album-concept, produit et arrangé par Jean-Claude Vannier, raconte l'histoire d’une lolita dont Gainsbourg narre les exploits. L’album est influencé par la scène rock anglaise avec ses arrangements de guitare. L'histoire fait écho au roman de Vladimir Nabokov, Lolita dont Gainsbourg est un admirateur inconditionnel et qu'il évoquera souvent par la suite (Samantha de You're Under Arrest). Cet album a eu une influence considérable sur des artistes comme le groupe Air, David Holmes, Jarvis Cocker, Beck et Dan the Automator.
En mai 1973, Serge Gainsbourg est victime d’une crise cardiaque et la transforme en élément promotionnel en annonçant à la presse, depuis son lit d’hôpital, qu'il va réagir « en augmentant sa consommation d'alcool et de cigarettes ». Il continue à boire et à fumer, fidèle au personnage qu’il est en train de devenir.
En 1975 sort l'album Rock Around the Bunker, dans lequel Gainsbourg pousse la provocation à son comble, en tournant en dérision l’esthétique nazie. L’album, enregistré à Londres, est radicalement rejeté par les programmateurs de radio qui ne voient dans cette farce façon Boris Vian qu'une provocation scandaleuse, avec des titres comme Nazi rockSS si bon ou Tata teutonne. Pourtant, à la fin de la décennie 1980, cet album sera couvert de disques d'or[réf. nécessaire]. Il compose également des tubes comme L'Ami Caouette. En 1979, il rejoint le groupe rock Bijou sur scène et verse une larme : le jeune public rock lui fait une ovation.

§Marseillaise reggae[modifier | modifier le code]

Il cultive son aura d'artiste culte en participant à de nombreux films. Malheureusement pour lui, s'il est considéré comme un acteur de talent, il ne tourne pratiquement que dans des films de peu d'ampleur31. En 1976 il se lance pour la première fois dans la réalisation cinématographique. Son film Je t'aime moi non plus obtient très vite une réputation sulfureuse avec un scénario audacieux touchant aux tabous de l'homosexualité et de l'érotisme. Il réalise trois autres films (dont Équateur en 1983) qui obtiennent peu de succès, les sujets abordés étant souvent provocateurs, que ce soit l'inceste (Charlotte for Ever en 1986), l'exhibitionnisme (Stan the Flasher) ou l'homosexualité...
En 1979, son nouvel album enregistré à Kingston devient disque de platine en quelques mois. La Marseillaise (reggae) choque1 le journaliste du Figaro Michel Droit qui écrit un article virulent selon lequel, en antisémitisme, « il y a aussi des rabatteurs ». Serge Gainsbourg lui répondra par voie de presse dans un article intitulé On n'a pas le con d'être aussi Droit32. Un double CD réunissant nouveaux mixages, enregistrements inédits, versions dub et d'artistes jamaïcains est paru en 2003.
Pour répondre aux campagnes de presse dont il devient peu à peu l'objet et qui le touchent profondément dans son estime, le 13 décembre 1981, Gainsbourg riposte en achetant le manuscrit original de la Marseillaise (135 000 F, soit 20 580 euros), vendu aux enchères à Versailles1. Peu de temps après, de nouveau en concert, cet évènement médiatisé par les journaux télévisés permettra cette fois à Serge Gainsbourg d'avoir les parachutistes de son côté, faisant ainsi définitivement taire les rumeurs malveillantes1 au sujet de son patriotisme.
La salle de concert de Strasbourg où il doit se produire est investie par des membres d'une association d'anciens parachutistes militaires qui désapprouvent sa version de La Marseillaise, mais Gainsbourg garde tout son sang-froid et prend les paras au dépourvu en chantant a cappella, et le poing tendu, la version originale de l'hymne français : les paras sont donc de ce fait obligés de se mettre au garde à vous après un moment de flottement, comme en témoignent les bandes d'actualités de l'événement. « J'ai mis les paras au pas ! », s'amusera-t-il dans l'émission Droit de réponse de Michel Polac ; et de fait, les paras, estimant avoir eu réparation, se retirent. Gainsbourg poursuit une tournée triomphale, accompagné de Sly and Robbie et des choristes de Bob Marley : les I Threes33. Un double CD, Gainsbourg et cætera réunissant de nouveaux mixages de l'intégrale d'un concert au théâtre Le Palace de Paris restitue ce qui reste son meilleur enregistrement en public.
Offensé par les propos calomnieux dans les articles de presse à son encontre, notamment au sujet de La Marseillaise, et se sentant artiste incompris, il se réfugie dans la vie des milieux noctambules et interlopes, consommant un peu plus d'alcool et de tabac et délaissant la vie de famille.
Les boîtes de nuit, les beuveries, le noctambulisme, la décrépitude physique… De plus en plus, « Gainsbarre » succédera à Gainsbourg avec quelques apparitions télévisées plus ou moins alcoolisées1. Il fortifie ainsi sa légende de poète maudit mal rasé et ivre qui lui vaut tantôt l'admiration, tantôt le dégoût. En septembre 1980, après plus de dix ans de vie commune, Jane Birkin n'en peut plus et le quitte. Elle admet lors d'une émission télévisée réalisée après sa mort : « J'avais beaucoup aimé Gainsbourg, mais j'avais peur de Gainsbarre ». À partir de cette période, il devient un phénomène de télévision de par son comportement provocateur et décadent qui déclenchera plusieurs scandales. Il apparaît le plus souvent bougon, avec une voix chevrotante et difficilement compréhensible, de surcroît avec des vêtements d'une propreté douteuse. Renaud s'inspirera plus de vingt années plus tard de ces événements pour écrire sa chanson Dr Renaud, Mister Renard de l'album Boucan d'enfer qui traduit une descente aux enfers présentant bien des similitudes.
Le 11 mars 1984, Gainsbourg brûle en direct, avec son briquet, les trois-quarts d'un billet de 500 francs devant les caméras de télévision de l’émission Sept sur sept. Il agit ainsi pour dénoncer le « racket fiscal » qui le taxe à 74 %, argent « dépensé non pas pour les pauvres mais pour le nucléaire et toutes les... » (il n'a pas le temps de terminer sa phrase). Le lendemain, lundi 12 mars, tous les médias nationaux commenteront ce geste, qui choque particulièrement le public français en ces années de crise de la monnaie française. Cette provocation symboliquement forte ne fera que renforcer, dans les mois et les années suivantes, la présence dans les médias, notamment dans les émissions de télévision, de Gainsbarre au détriment de Gainsbourg.
En avril 1986, dans une émission de Michel Drucker du samedi soir où la chanteuse américaine Whitney Houston est présente, Gainsbourg n'hésite pas à indiquer, en anglais et le micro ouvert : « I want to fuck her » (je veux la baiser)34. La Diva est outrée et stupéfiée34 par de tels propos. Elle lui répond par des « What ? » aigus et vifs et demande s'il est ivre « He must be drunk »34 ; à quoi Michel Drucker répond : « Non c'est son état normal, alors vous imaginez quand il est ivre ».
Durant sa période « Gainsbarre », malgré sa volonté de donner une image de lui provocante, sa sensibilité à fleur de peau s'est manifestée à plusieurs reprises dans d'autres passages télévisés. Notamment, lors de l'émission "Sébastien, c'est fou", en 1988, quandPatrick Sébastien a organisé avec la chorale d'enfants des Petits chanteurs d'Asnières, une reprise de sa chanson Je suis venu te dire que je m'en vais, "On est venus te dire", déguisés en « Gainsbarre » pour l'occasion ; où lors de l'émission Sacrée Soirée qui lui était consacré en mars 1990, quand le présentateur Jean-Pierre Foucault lui remet un double disque d'or, puis encore, lorsqu'il lui montre des images de la ville où ses parents se sont rencontrés en ex- URSS, Théodosie, qu'il n'avait jamais vues. Ces passages télévisés, aux yeux du grand public, plus habitués à ses excès lors de sa période "Gainsbarre", ont contribué à fissurer le masque de provocateur qu'il voulait montrer, en dévoilant sa vraie nature.
Serge rencontre une nouvelle égérie, Bambou, pour laquelle, il ne peut, une fois de plus, s'empêcher de composer. Il lui fera chanter quelques titres qui ne rencontrent pas les faveurs du public (Made in China, 1989). Il continuera cependant d'écrire pour Jane Birkin.
Gainsbourg enregistre son nouvel album reggae à Nassau aux Bahamas avec la même équipe que le précédent. On peut y entendre les paroles de Ecce Homo :
Durant sa période « Gainsbarre », malgré sa volonté de donner une image de lui provocante, sa sensibilité à fleur de peau s'est manifestée à plusieurs reprises dans d'autres passages télévisés. Notamment, lors de l'émission "Sébastien, c'est fou", en 1988, quandPatrick Sébastien a organisé avec la chorale d'enfants des Petits chanteurs d'Asnières, une reprise de sa chanson Je suis venu te dire que je m'en vais, "On est venus te dire", déguisés en « Gainsbarre » pour l'occasion ; où lors de l'émission Sacrée Soirée qui lui était consacré en mars 1990, quand le présentateur Jean-Pierre Foucault lui remet un double disque d'or, puis encore, lorsqu'il lui montre des images de la ville où ses parents se sont rencontrés en ex- URSS, Théodosie, qu'il n'avait jamais vues. Ces passages télévisés, aux yeux du grand public, plus habitués à ses excès lors de sa période "Gainsbarre", ont contribué à fissurer le masque de provocateur qu'il voulait montrer, en dévoilant sa vraie nature.
Serge rencontre une nouvelle égérie, Bambou, pour laquelle, il ne peut, une fois de plus, s'empêcher de composer. Il lui fera chanter quelques titres qui ne rencontrent pas les faveurs du public (Made in China, 1989). Il continuera cependant d'écrire pour Jane Birkin.
Gainsbourg enregistre son nouvel album reggae à Nassau aux Bahamas avec la même équipe que le précédent. On peut y entendre les paroles de Ecce Homo :
Et ouais c'est moi Gainsbarre
On me trouve au hasard
Des night-clubs et des bars
Américains c'est bonnard
(...) Il est reggae hilare
Le cœur percé de part en part.

Au lieu de mettre en scène la naissance de Gainsbarre, la version alternative de ce morceau évoque le décès de Gainsbourg. Intitulée Ecce Homo et cætera, elle n'a été publiée qu'en 2003 sur un double CD réunissant nouveaux mixages, enregistrements inédits, versions dub et d'artistes jamaïcains. Selon Bambou, présente à Nassau, le fait que ce morceau ne fasse surface qu'après sa mort était « intentionnel ».
Son œuvre quasi-intégrale sort en coffret CD. Il contient de nombreux titres introuvables que les collectionneurs s'arrachent à prix d'or ; toutefois, les chansons écrites pour ses interprètes ne sont pas incluses, ni un certain nombre d'inédits, ni les concerts. Il part ensuite pour New York où il enregistre ses deux derniers albums, Love on the Beat et You're Under Arrest. Après le reggae, il se frotte au hip-hop et au funk. Il se produit de longues semaines en concert au Casino de Paris.
En 1990, Serge Gainsbourg écrit les paroles du 2e album de Vanessa Paradis, Variations sur le même t'aime, sur des musiques de Franck Langolff, dont le tube Tandem.
Sorti le 28 mai 1990, l'opus s'écoule à 400 000 exemplaires et sera le dernier témoignage artistique de Serge Gainsbourg, qui disparaîtra neuf mois après la sortie du disque.

§Décès et obsèques[modifier | modifier le code]

Serge Gainsbourg meurt le 2 mars 1991 au 5 bis rue de Verneuil dans le 7e arrondissement1 à la suite de sa cinquième crise cardiaque, survenue durant son sommeil. Il avait composé un album de blues avant sa mort et avait prévu de partir l'enregistrer à La Nouvelle-Orléans quelques jours plus tard.
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Tombe d'Olga et Joseph Ginsburg, et de Serge Gainsbourg.

Il est enterré avec ses parents au cimetière du Montparnasse (1re section) à Paris où sa tombe est l'une des plus visitées avec celle de Jean-Paul Sartre-Simone de Beauvoir et celle de Charles Baudelaire qu'il mit en musique (Baudelaire (« Le serpent qui danse »), Album nº 4, 1962). La tombe porte le nom de Serge Gainsbourg et de ses parents, Olga (1894-1985) et Joseph (1896-1971) Ginsburg.
Lors de son enterrement, le 7 mars 1991, vinrent notamment parmi la foule, outre sa famille, Catherine Deneuve, Isabelle Adjani, Françoise Hardy, Patrice Chéreau, Eddy Mitchell, Renaud, Johnny Hallyday, les ministres Jack Lang et Catherine Tasca, et les brigades de cuisiniers et serveurs du restaurant « L'Espérance » où il avait passé ses derniers jours. Catherine Deneuve lut devant la tombe le texte de la chanson Fuir le bonheur de peur qu’il ne se sauve35.

Vie privée et vie sentimentale[modifier | modifier le code]

En 1951, Serge Gainsbourg se marie à Élisabeth Levitsky, fille d'aristocrates russes émigrés, avec qui il restera jusqu'en 195736.
Il rencontre ensuite Françoise-Antoinette Pancrazzi, née à Bône en Algérie, le 28 juillet 1931, dite Béatrice (appelée princesse Galitzine depuis son premier mariage avec Georges Galitzine). Il l'épouse le 7 janvier 1964. Leur fille Natacha est baptisée le 8 août 1964. Après un deuxième divorce, il s'installe à la Cité internationale des Arts, dans une chambre d'étudiant, en février 1966. Il se réconcilie avec Béatrice en 1967, et ils ont un fils Paul, dit Vania, qui n'a jamais réellement connu son père19,37. Très jalouse, Béatrice fera régulièrement des scènes à Serge, allant même, un jour, jusqu'au Japon pour simplement gifler celle qu'elle croyait une rivale.
Fin 1967, il vit une passion, qui ne dure que trois mois (86 jours très précisément faisait-il remarquer), avec Brigitte Bardot30.
En 1968, il rencontre l'actrice britannique Jane Birkin30, sur le tournage du film Slogan. Leur fille Charlotte Gainsbourg30 naît le 21 juillet 1971 à Londres. Ils se séparent en septembre 1980.
À partir de 1981, il vit avec une jeune mannequin, Bambou, dont il a un fils, Lucien dit Lulu Gainsbourg, né le 5 janvier 1986.
En 1985, il rencontre une jeune fille de seize ans, Constance Meyer, qui lui avait écrit une longue lettre glissée sous la porte de son domicile. Le soir même, il l'invite à dîner et trois mois plus tard ils sont amants. Elle entretiendra une relation avec Serge jusqu'à sa mort38. Elle deviendra ultérieurement photographe professionnelle. La nature de cette relation est révélée et contée dans un récit autobiographique publié en octobre 2010 par celle-ci39,40.
En 1986, parallèlement à sa rencontre avec Constance Meyer, il rencontre Aude Turpault, âgée de treize ans, avec laquelle il entretiendra une relation filiale et amicale jusqu'au décès du chanteur en 199141. Aude Turpault a également fait une apparition dans son film Stan The Flasher (1989) aux côtés d'Élodie Bouchez42.
Serge Gainsbourg se rend acquéreur d'une Rolls Royce, non pas une Silver Ghost comme le protagoniste de Histoire de Melody Nelson, mais une Rolls Royce Phantom de 1928. Il ne pouvait pas la conduire car il n'avait pas le permis43.







§


§Œuvre musicale[size=16][modifier | modifier le code][/size]



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Charly2
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MessageSujet: Re: Serge Gainsbourg   Serge Gainsbourg EmptyVen 6 Mar - 20:37

Pourtant je crois que tu ne l'apprécie pas !!!





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MessageSujet: Re: Serge Gainsbourg   Serge Gainsbourg EmptySam 7 Mar - 14:26

je ne l'aime pas du tout mais je pense aux autres!!
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Charly2
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MessageSujet: Re: Serge Gainsbourg   Serge Gainsbourg EmptySam 7 Mar - 14:34

C'est bien...pense Serge Gainsbourg 2065209056 
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MessageSujet: Re: Serge Gainsbourg   Serge Gainsbourg EmptyLun 9 Mar - 13:27

.


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Charly2
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MessageSujet: Re: Serge Gainsbourg   Serge Gainsbourg EmptyLun 9 Mar - 16:53





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MessageSujet: Re: Serge Gainsbourg   Serge Gainsbourg EmptyMer 11 Mar - 8:00

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Charly2
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MessageSujet: Re: Serge Gainsbourg   Serge Gainsbourg EmptyMer 11 Mar - 17:50





« La connerie, c'est la décontraction de l'intelligence ! »


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