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Musique classique, jazz, variétés d'hier et d'aujourdhui
Messages : 2843 Date d'inscription : 03/02/2015 Age : 68
Sujet: WU-HAN Lun 23 Nov - 19:16
Québec) Parmi les musiciens du trio Finckel-Han-Setzer, invité par le Club musical de Québec, on remarque tout de suite Wu Han, une pianiste originaire de Taïwan qui aime arborer des tenues flamboyantes. Celle-ci revenait tout juste de rentrer du festival international de musique de chambre de Hong Kong lorsque Le Soleil l'a jointe par téléphone à New York, où elle habite. Son mari, le violoncelliste David Finckel, se trouvait quelque part entre le Michigan et l'Ohio, et devait donner deux concerts en Floride avant que le couple ne performe à Québec vendredi, en trio avec le violoniste Philip Setzer. Vous reverrez-vous avant le concert de Québec? s'est enquis Le Soleil, voyant les deux itinéraires singuliers de ceux dont on ne manque jamais de souligner le lien matrimonial dans les programmes. «Nous devons pratiquer, alors je sais que oui!» a répondu Mme Han d'une voix assurée. «La musique est au coeur de nos vies, ce n'est pas négociable.» Les musiciens arriveront à Québec demain, question de profiter brièvement de la capitale et d'un souper à la française. La passionnée de cuisine et de voyage («ce qui est une bénédiction lorsqu'on est musicienne») y va d'ailleurs d'une métaphore culinaire pour décrire les deux pièces qui seront au programme du concert : «Ce sont comme d'incroyables plats allemands, ce sont vraiment la viande et les patates de notre répertoire. Ils sont riches et centraux.» Le Trio avec piano no 7 de Beethoven, que la pianiste compare à «une symphonie déguisée en trio», et le Trio avec piano no 1 de Brahms demandent force et discipline de la part des interprètes, deux caractéristiques qui ont toujours guidé sa carrière. En plus de donner de nombreux concerts en solo, duo, trio, quatuor ou accompagnés d'un orchestre, Mme Han et M. Finckel sont les directeurs artistiques de la Chamber Music Society, dont ils ont spectaculairement accru le nombre de concerts, d'abonnés et de donateurs ces dernières années, au point de faire l'objet d'un article dans le Wall Street Journal. Ils sont également les directeurs artistiques du festival Chamber Music Today qui se déroule chaque année à Séoul et ont aussi fondé Music@Menlo, un institut et un festival à Silicone Valley en Californie. Le secret de cette réussite? «Je m'entoure de gens plus brillants que moi!» répond en riant la musicienne et femme d'affaires. «Je veux surtout que nous soyons très honnêtes à propos de la musique que nous présentons, de l'expérience que nous proposons», ajoute-t-elle plus sérieusement. La musique, porteuse de sens et de beauté, n'a pas besoin d'être rehaussée par des épices à la saveur du mois, selon l'artiste. «J'aime dire qu'il n'y a pas de différence entre gérer une maison et gérer une entreprise. Il faut que ce soit ordonné, bien organisé, il faut anticiper et regarder devant», résume-t-elle. Rompue dès l'enfance à l'astreignante discipline d'une formation musicale professionnelle, Wu Han a développé une assurance et une aisance confortable avec les années. «C'est un des avantages de vieillir lorsqu'on est musicien; la musique rend humble et finit par vraiment faire partie de soi», indique-t-elle. La pianiste partage son amour et sa vision de la musique lors des classes de maître qu'elle est régulièrement appelée à donner. À Québec, le public pourra assister à l'une d'entre elles au Conservatoire de musique, vendredi de 10h à 12h, en simultané avec son conjoint. Le couple a une fille, qui ne suivra pas leurs traces même si elle a appris le piano. «Elle a vu à quel point c'était exigeant et accaparant, et a choisi sa propre voie, en histoire de l'art», note Mme Han, qui lui a visiblement transmis sa force de caractère. «J'ai souvent voyagé avec David [Finckel, dont elle n'a pas pris le nom de famille], mais dès que nous avons eu notre fille, on m'a accolé l'étiquette de l'épouse. Lorsqu'on est femme et musicienne, il faut être patiente et déterminée», constate-t-elle. «Certains compromis font partie du lot d'une femme artiste, mais si on ne s'en inquiète pas, et qu'on continue de produire, on cultive un sentiment de confiance et de sécurité qui est salutaire. Il faut travailler très fort, tout le temps. Il n'y a pas de raccourci.»
WU-HAN
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