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Musique classique, jazz, variétés d'hier et d'aujourdhui
Barbara (ou Barbara Brodi à ses débuts), née Monique Andrée Serf le 9 juin 1930 à Paris et décédée le 24 novembre 1997 à Neuilly-sur-Seine dans les Hauts-de-Seine, âgée de 67 ans et inhumée dans la 4e division du Cimetière parisien de Bagneux, est une chanteuse, auteur-compositeur-interprète française.
Sa poésie engagée, la beauté mélodique de ses compositions, et la profondeur de l’émotion que dégageait sa voix lui assurèrent un public qui la suivit pendant quarante ans. Née dans le 17e arrondissement de Paris au 6 rue Brochant, Monique Serf passe dans ce quartier des Batignolles les premières années de sa vie entourée de ses parents, Jacques, juif alsacien et Esther Brodsky, de sa grand-mère russe et de son frère Jean, de deux ans son aîné. La famille s’est agrandie : une deuxième fille, Régine, est née à Roanne en 1938 et un deuxième garçon, Claude, né à Tarbes en 1942.
Bien avant que la guerre n'éclate, sa jeunesse est marquée par des déménagements successifs rue Nollet à Paris en 1931, au 6 boulevard Gaston Crémieux à Marseille en 1937, ceux-ci redoubleront sous l’occupation nazie pour fuir la chasse faite aux Juifs sous le gouvernement de Vichy. S’y ajouteront les séparations pour déjouer les dénonciations. À la fin de la guerre, les membres de la famille se retrouvent au Vésinet.
Barbara aura à supporter le comportement incestueux de son propre père pendant son enfance. Elle refusera d'évoquer le drame en public, sauf dans ses Mémoires
Invité Invité
Sujet: Re: BARBARA... Ven 22 Fév - 21:08
Une chancon de mon enfance que j'aime toujours
L’Aigle noir est une chanson parue en 1970 dans l’album du même titre.
« Et je serai pour vous, un enfant laboureur, Qui fait vivre sa terre, pour vous offrir ses fleurs. » de Barbara
Voilà combien de jours, voilà combien de nuits, Voilà combien de temps que tu es reparti, Tu m'as dit cette fois, c'est le dernier voyage, Pour nos cœurs déchirés, c'est le dernier naufrage, Au printemps, tu verras, je serai de retour, Le printemps, c'est joli pour se parler d'amour, Nous irons voir ensemble les jardins refleuris, Et déambulerons dans les rues de Paris,
Dis, quand reviendras-tu, Dis, au moins le sais-tu, Que tout le temps qui passe, Ne se rattrape guère, Que tout le temps perdu, Ne se rattrape plus,
Le printemps s'est enfui depuis longtemps déjà, Craquent les feuilles mortes, brûlent les feux de bois, A voir Paris si beau dans cette fin d'automne, Soudain je m'alanguis, je rêve, je frissonne, Je tangue, je chavire, et comme la rengaine, Je vais, je viens, je vire, je me tourne, je me traîne, Ton image me hante, je te parle tout bas, Et j'ai le mal d'amour, et j'ai le mal de toi,
Dis, quand reviendras-tu, Dis, au moins le sais-tu, Que tout le temps qui passe, Ne se rattrape guère, Que tout le temps perdu, Ne se rattrape plus,
J'ai beau t'aimer encore, j'ai beau t'aimer toujours, J'ai beau n'aimer que toi, j'ai beau t'aimer d'amour, Si tu ne comprends pas qu'il te faut revenir, Je ferai de nous deux mes plus beaux souvenirs, Je reprendrai la route, le monde m'émerveille, J'irai me réchauffer à un autre soleil, Je ne suis pas de celles qui meurent de chagrin, Je n'ai pas la vertu des femmes de marins,
Dis, quand reviendras-tu, Dis, au moins le sais-tu, Que tout le temps qui passe, Ne se rattrape guère, Que tout le temps perdu, Ne se rattrape plus...