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| Sujet: MARIA CALLAS Sam 15 Déc - 20:00 | |
| Un sujet de nini Maria Callas est une cantatrice américaine naturalisée grecque, née à New York le 2 décembre 1923 et morte à Paris le 16 septembre 1977. Surnommée « la Bible de l'opéra » par Léonard Bernstein, « la Callas » — telle qu'elle est couramment appelée — a bouleversé l'art lyrique du XXe siècle en valorisant l'approche du jeu d'acteur, jusqu'alors relégué au second plan. Entourée des meilleurs artistes de son époque (Boris Christoff, Mario del Monaco, Giuseppe Di Stefano, Tito Gobbi, etc.) et s'étant produite sur les principales scènes d'opéra du monde (New York, Londres, Paris, Milan, Venise, Rome, Buenos Aires, Mexico, etc.), Callas demeure encore au XXIe siècle l'une des cantatrices les plus célèbres, à la fois par le timbre très particulier de sa voix, son registre étendu, sa grande virtuosité alliée à un phrasé à nul autre pareil et son talent de tragédienne, lui permettant d'incarner littéralement les personnages qu'elle interprétait (Lucia, Gilda, Violetta). Suscitant les passions – ce qui lui valut d'être autant adulée que décriée – Maria Callas reste, tant par la réussite exceptionnelle de sa vie professionnelle que par sa vie privée mouvementée, l'icône même de la « diva ». Le développement vocal de Maria se distingue dès l’âge de 8 ans, c’est-à-dire vers 1931. Pour cette période, les mémoires d’Evangelia sont encore la source principale des biographesN 15. Maria fait l’apprentissage de la musique et du chant à l‘école publique de Washington Heights, quartier de leur domicile. Dès l’année 1933, elle participe à des concerts organisés par son école. Elle chante aux remises des prix. La fille « à la voix d’or », qui d’après un de ses professeurs avait « un rossignol dans la gorge » prend de l’assurance en s’y faisant régulièrement remarquer et collectionne les compliments flatteurs dans un livre d’autographes qu’elle a conservé toute sa vie. Si Callas n’a jamais évoqué son plaisir de chanter à cet âge, elle ne l’a pas nié non plus. En revanche, elle avoua avoir éprouvé une satisfaction personnelle certaine lors d’une interview : « Quand je chantais, je sentais que j’étais vraiment aimée. [...] Alors chanter est progressivement devenu le remède à mon complexe d’infériorité. ». Possédant une excellente oreille et une mémoire infaillible, la fillette peut reproduire une chanson « dans le ton original en l’ayant seulement entendu une fois ou deux. ». D’abord des morceaux légers de variétés – La Paloma est sa chanson de prédilection, qu’elle chanta des centaines de fois – des airs d’opérettes et des airs lyriques. Lily Pons est, toujours selon Jackie, la cantatrice préférée de Maria, qui s'entraîne à chanter par-dessus ses enregistrements. Ce répertoire « lyrique léger » constitue une première période. « Maria avait une voix douce, une voix d’enfant. [...] Elle commença à être reconnaissable (adjectif fameux qui a globalement qualifié la voix de Callas) seulement quand elle se mit à prendre des cours en Grèce. » Qu’elle ait donc chanté à dix ans la « Habanera » de Carmen qu’elle reprenait, dit-elle, « jusqu’à lasser son entourage » et qu’elle enchaînait pour changer avec la polonaise brillante de Philine (« Je suis Titania ») de l’opéra Mignon d’Ambroise Thomas, laisse Petsalis-Diomidis incrédule. Les confidences de Callas, jetées, souvent avec exaspération, en pâture aux microphones tendus en toutes circonstances et en tous lieux, ont été entachées parfois de contradictions. De plus, Callas est brouillée avec la chronologie et ne situe jamais les épisodes avec précision. Elle ne se rappelle pas tout à fait non plus - ou ne veut pas se rappeler - certains événements, telle l’intervention d’un maître de chant suédois « voisin d’en face » qui pendant un temps lui donna des rudiments. Il est dit que Maria arriva au Conservatoire d'Athènes, à 15 ans, avec un registre qu’elle pensait de mezzo-soprano. Il est donc permis de penser qu’elle ait mêlé pendant ces années des airs de tessitures très éloignées sans précaution en s’appuyant sur une technique instinctive mais, à l’appréciation d’un professeur de chant, forcément sommaire et vocalement dangereuse. Il semble ainsi que ces écarts vocaux aient été à l’origine de son vibrato dans les aigus, déjà remarqué à ses débuts au Conservatoire, dont elle peinera à se débarrasser et qui finira par s’installer vers la fin d’une carrière intense et démesurée. |
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| Sujet: Re: MARIA CALLAS Mer 19 Déc - 20:44 | |
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| Sujet: Re: MARIA CALLAS Dim 24 Fév - 17:00 | |
| Maria Callas chante Summertime et c'est sublime |
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| Sujet: Re: MARIA CALLAS Dim 24 Fév - 17:10 | |
| charly pour orner ton sujet, voici une photo de la grande salle de LA FENICE [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]et un portrait de la CALLAS qui se trouve dans le couloir menant à la loge royale [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] |
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| Sujet: Re: MARIA CALLAS Dim 24 Fév - 17:39 | |
| Un grand merci pepite pour ces belle photos !le théâtre a brulé trois fois depuis son existence et comme le phenix il renait de ces cendres le 12 Novembre 2003 avec comme présentation la Traviata de Verdi. |
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