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Musique classique, jazz, variétés d'hier et d'aujourdhui
Pour son anniversaire, et bien qu'ils soit mort,t il a droit à un spécial hommage, parce que je ne le connais pas je ne sais donc pas où le mettre
Esteve Roda Gil alias « Étienne Roda-Gil » (né à Montauban (Tarn-et-Garonne) le 1er août 1941, dans un camps de réfugiés1, mort le 28 mai 2004 à Paris d'une congestion cérébrale) est un auteur de chansons et dialoguiste.
Il est issu d'une famille de combattants républicains espagnols exilés1. Son père, membre de la Colonne Durruti , fut interné au camp de Septfonds (Tarn-et-Garonne), dès son arrivée en France ; sa mère, dans les camps d'Argelès et de Gurs1.
Au moment de la naissance d’Étienne, sa famille était domiciliée à Réalville (Tarn-et-Garonne). On peut supposer que le père avait été transféré du camp de Septfonds – où, dès février 1939, 16 000 hommes de l’ancienne armée républicaine furent internés2. –, au 533e GTE (Groupement de Travailleurs Etrangers) de Réalville.
Il écrivait des chansons mais ne chantait pas lui même
Ses parents, Antonio Roda Vallès, né à Vinaroz (Espagne), le 13 juin 1908, peintre en voiture, « militant libertaire de la CNT »3, commissaire général, puis maquisard français1, et Léonor Gil Garcia, née à Badalona (Espagne), le 15 août 1915, sans profession, avaient fui le franquisme début 1939…
« Vivant avec sa famille dans une grande précarité, le jeune Esteve est atteint par le scorbut et il ne doit qu’à la ténacité de sa mère de pouvoir conserver ses dents grâce à une petite ration de citron qu’elle obtient au prix d’autres privations. 3» Après avoir passé l'après-guerre à Montauban, la famille déménage, en 1953, à Antony où il subit pour la première fois la xénophobie.
Faux ours et vrai buveur de whisky, Roda-Gil est licencié en lettres, visiteur médical. Il rencontre Julien Clerc en 1968 dans un café du Quartier latin de Paris et entame avec lui une collaboration fructueuse qui s'interrompt en 1980. Il écrit aussi pour France Gall, la compagne de ce dernier à l'époque.
Anarchiste, il participe souvent aux manifestations de la CNT.
En 1979, il participe pour Gérard Lenorman à l'album Boulevard de l'océan. En 1984, il co-écrit avec Pascal Danel plusieurs des synopsis de l'émission de variété scénarisée Macadam. Nadine Delahaye, peintre, devient sa femme et l'amour de sa vie jusqu'à son décès en 2004. Mais Julien Clerc, l'ami, le fils, revient à lui. « A quoi sert une chanson si elle est désarmée ? », demandait Roda-Gil dans l'album Utile (1992) qui obtiendra le Prix Vincent Scotto l'année suivante. Johnny Hallyday, Claude François, Juliette Gréco, Barbara, Pascal Danel, Pascal Obispo ou Louis Bertignac ont également interprété ses titres.
Étienne Roda-Gil a publié au Seuil La Porte marine et il a adapté pour le cinéaste Andrzej Zulawski L'Idiot de Dostoïevski, rebaptisé L'Amour braque (1985).
En 1989, il a reçu le Grand prix de la chanson de la SACEM.
Roda-Gil s'était fait un dictionnaire des mots d'une et deux syllabes.
Ami avec Roger Waters (ancien membre des Pink Floyd), il lui écrit en 1987 (avec sa femme) un livret d'Opéra, sur le thème de la Révolution française, intitulé Ça Ira, que l'ex membre de Pink Floyd va mettre en musique, et qui sera enregistré en 2005 (en versions française et anglaise).
Sa devise (qui était celle de ses parents) : « Ni Dieu ni maître », exception faite, disait-il, du poète andalou Antonio Machado et de Manuel Azaña (le dernier président de la République espagnole, décédé et inhumé à Montauban, ville natale de Roda-Gil, en novembre 1940)1.