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 Gabriel García Márquez(2)suite

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ninipeaudetoutou777
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ninipeaudetoutou777


Messages : 9805
Date d'inscription : 14/12/2012

Gabriel García Márquez(2)suite Empty
MessageSujet: Gabriel García Márquez(2)suite   Gabriel García Márquez(2)suite EmptyMar 29 Avr - 8:57

[ltr][ le cRetour en Amériqueode][/ltr]

Le 23 décembre 1957, García Márquez arrive à Caracas et commence à travailler au journal MomentoA 36. Il assiste ainsi en janvier 1958 à un soulèvement général de la population et à la fuite du président vénézuélien Marcos Pérez Jiménez vers Saint-Domingue. À la suite de cet évènement, García Márquez écrit un article politique, « La participation du clergé à la lutte » qui raconte le rôle joué par l'Église du Venezuela dans la lutte contre le dictateurA 37. En mars 1958, il fait un voyage éclair en Colombie où il épouse Mercedes Barcha le 21 mars 1958 puis ils retournent ensemble à CaracasB 15,G 3. En mai 1958, en désaccord avec le propriétaire de Momento, il démissionne et devient, peu après, rédacteur en chef de Venezuela GráficaA 38. Le 18 janvier 1959, un révolutionnaire cubain propose à García Márquez d'assister au procès public des hommes de main de Fulgencio Batista. Il accepte l'invitation et y aperçoit Fidel CastroA 39. En avril 1959, accompagné de son épouse, il retourne à Bogota pour travailler dans un bureau de Prensa Latina, journal créé par le gouvernement cubain pour contrecarrer la propagande contre Cuba12. Le 24 août 1959, leur premier fils, Rodrigo, voit le jourG 3. Le milieu des années 1960 est une période creuse au niveau littéraire pour García Márquez, d'autant plus que, pour la réédition de Pas de lettre pour le colonel en 1961, seuls 800 des 2 000 premiers exemplaires publiés sont vendusA 40.
En 1960, à la demande de Jorge Ricardo Masetti, fondateur de Prensa Latina et proche de Che Guevara12, García Márquez accepte de participer à une formation de jeunes journalistes se déroulant par intermittence sur quelques mois à La Havane. En décembre, il croise par hasard la route de Fidel Castro dans un aéroportA 41. En janvier 1961, Masetti envoie García Márquez, accompagné de sa famille, travailler en tant que correspondant à New York dans un des bureaux de Prensa Latina. À la même période, John Fitzgerald Kennedy est élu président des États-Unis et nombreux sont les Cubains à venir se réfugier sur le territoire américain. Pour García Márquez et ses collègues de travail, c'est une période stressante. Ces derniers sont en effet souvent insultés et menacés par téléphone. Il reste encore à son poste quelque temps après le débarquement de la baie des Cochons du 17 avril 1961 mais finit par démissionnerA 42.
García Márquez et sa famille partent alors vers le Mexique. Ils traversent le Sud des États-Unis par bus, l'écrivain colombien souhaitant découvrir la région américaine qui avait inspiré les écrits de William FaulknerD 3,G 4. Ils arrivent à Mexico le 26 juin 1961 où Álvaro Mutis vient les retrouverA 43. Peu de temps après, il est embauché en tant que rédacteur en chef de deux magazines alors qu'il espérait entrer dans le monde du 7e artA 44. En 1962, il présente La Mala Hora pour le prix littéraire colombien et est déclaré vainqueur par l'Académie colombienne des LettresA 45. Il obtient ainsi un prix de 3 000 dollars pour un manuscrit qu'il souhaitait initialement appeler La Ville merdiqueA 45Les funérailles de la Grande Mémé, texte clé dans la trajectoire littéraire et politique de l'auteur colombien car réunissant pour la première fois « réalisme » et « magie »A 46, est publié en 1962 à Barcelone. La même année, le 16 avril 1962, son deuxième fils, Gonzalo, naîtD 4. Par ailleurs, García Márquez ne cesse d'admirer les actions menées par Fidel Castro et Che Guevara, qui défient les États-Unis. En avril 1963, il quitte son emploi et se lance dans l'écriture de plusieurs scénarios de films. Il est engagé en septembre par l'agence de publicité Walter Thompson et peut ainsi, entre 1963 et 1965, travailler en indépendant pour l'industrie du cinéma et plusieurs agences de publicitéA 47.


En août 1965, moment important dans sa carrière, García Márquez signe avec l'agent littéraire de Barcelone, Carmen Balcells, un contrat autorisant cette dernière à représenter l'écrivain colombien dans toutes les langues et dans tous les pays pendant cent cinquante ansA 48. Entre juillet 1965 et août 1966, il écrit le roman Cent ans de solitude, même si sa plus grosse difficulté a été de le « démarrer », rédigeant cependant par la suite plusieurs pages par jourA 49. Durant cette période, il abandonne son emploi pour s'adonner entièrement à l'écriture de son manuscritA 50. En mars 1966, Tiempo de morir, dont il a écrit le scénario, remporte le premier prix au Festival international du film de CarthagèneA 51.
En avril 1967, Germán Vargas, l'un des membres du « groupe de Barranquilla », publie dans l'hebdomadaire Encuentro liberal un article qu'il a écrit sur Cent ans de solitude ; il y explique que ce roman est « Un livre qui fera du bruit »A 52. Et effectivement, Primera Plana, hebdomadaire important en Argentine, publie en 1967 un article sur García Márquez, après qu'un de ses journalistes a partagé la vie des García Barcha pendant une semaineA 53. La même année, Mario Vargas Llosa définit le nouveau roman de García Márquez comme le « grand roman de chevalerie » d'Amérique latineA 53. L'œuvre littéraire sort pour la première fois le 30 mai 1967 en Argentine13 et, en juin, García Márquez est interviewé par Visión, l'équivalent du Time en Amérique latineA 54. Le 1er août 1967, il participe au XIIIe congrès international de littérature ibéro-américaine à Caracas où Mario Vargas Llosa, avec qui il se lie d'amitié, remporte le prix Rómulo Gallegospour son roman La Maison verteA 54. Cette relation amicale se terminera quelques années plus tard, García Márquez recevant un coup de poing en plein visage de la part de Vargas Llosa, pour des raisons qui restent floues, mais qui seraient en relation avec l'épouse de l'écrivain péruvienA 55. Cette nouvelle célébrité acquise lui ayant offert une certaine sécurité financière, García Márquez décide de retourner en Europe, probablement « pour échapper à une pression devenue quotidienne, retrouver une liberté de manœuvre qui lui permettrait de rassembler ses espritsA 56 ».
Barcelone et la "Gauche Divine"
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García Márquez et sa famille arrivent le 4 novembre 1967 à Madrid, pendant la dictature de Francisco Franco, avant de se rendre à Barcelone une semaine aprèsA 57. Avec son roman Cent ans de solitude, l'écrivain colombien devient enEspagne l'icône d'un nouveau courant littéraire, le « boom latino-américain ». A Barcelone, Vargas Llosa un autre futur Nobel, sera son voisin et ami. La ville sera endroit de rencontre avec d'autres exilés hispano-américains tels Julio Cortázar. "Gabo", rencontre des nombreux intellectuels groupés sous le nom de gauche divine, un mouvement de gauche, qui ce défini surtout par son anti-franquisme et qui est issu de la grande bourgeoisie catalane. Il rencontrera aussi des auteurs en langue catalane comme Josep Pla ou galicienne Alvaro Cunqueiro14. Il fait la rencontre de la romancière espagnole Rosa Regàs et de la Brésilienne Beatriz de Moura qui ouvrira plus tard la maison d'édition Tusquets. Durant cette période, pendant que Mercedes s'occupe de la famille, García Márquez s'adonne à l'écriture, avec pour projet L'Automne du Patriarche. Il déclarera ainsi à des journalistes : « Elle me donne de l'argent de poche pour acheter des bonbons, comme à nos fils15 ». Il leur dira également que Cent ans de solitudeétait « superficiel » et que son succès pouvait s'expliquer par une série de « trucs » d'auteurA 58.
En avril et mai 1968, la famille García Barcha visite Paris peu avant les évènements de Mai 68 où García Márquez retrouve Tachia Quintana, puis va ensuite en ItalieA 59. Alors qu'il laisse une image d'homme apolitique à Barcelone, García Márquez montre son désaccord lorsque le dissident cubain Heberto Padilla remporte le prix de poésie à la quatrième compétition de l'Union nationale des écrivains et artistes de Cuba (« UNEAC ») qui entraîna une crise où les jurés ont été séquestrés à CubaA 60. En janvier 1970, le Prix du Meilleur livre étranger de l'année 1969 est attribué à Cent ans de solitude, cérémonie à laquelle García Márquez refuse de participer, déclarant que « le livre ne sonne pas bien en français »A 61. La version anglaise de Gregory Rabassa sera, quant à elle, considérée comme la meilleure traduction de l'année.
En 1971, García Márquez et sa famille repartent pour neuf mois en Amérique latine, l'écrivain colombien souhaitant prendre une pause alors qu'il écrit L'Automne du PatriarcheA 62. Pendant cette période, plusieurs auteurs (tels que Mario Vargas Llosa, Juan GoytisoloJean-Paul Sartre et Plinio Mendoza) rédigent le 9 avril une lettre de protestation adressée à Fidel Castro et publiée par Le Monde. Pensant que García Márquez allait adhérer à leurs idées, Plinio Mendoza signe pour lui. Cependant, l'écrivain colombien fait retirer son nom et déclare son soutien au régime cubainA 63. La même année, il est intronisé docteur honoris causa par l'Université Columbia, à New York16. Fin septembre 1971, les García Barcha retournent à Barcelone où García Márquez reprend l'écriture deL'Automne du Patriarche.
En 1972, est publiée L'Incroyable et triste histoire de la candide Eréndira et de sa grand-mère diabolique qui regroupe des nouvelles telles que Un Monsieur très vieux avec des ailes immenses et La Mer du temps perdu. La même année, García Márquez reçoit lePrix Neustadt, décerné en association avec le magazine Books Abroad de l'Université d'Oklahoma17. En mai 1973, García Márquez annonce que son roman L'Automne du Patriarche est terminéA 64, le peaufinant cependant jusqu'en 1974A 65, avant qu'il ne soit publié en mars 1975 à BarceloneA 66. Après la publication de L'Automne du Patriarche, Garcia Marquez et sa famille quittent Barcelone et partent s'installer à MexicoD 4. García Márquez promet alors de ne plus publier de nouveaux romans jusqu'à ce que le dictateur chilien Augusto Pinochet soit renversé.
Entre 1973 et 1979, García Márquez met plus ou moins entre parenthèses sa carrière d'écrivain. Il s'implique davantage en politique, publiant divers articles dans le magazine politique Alternativa. Il s'intéresse ainsi à la Révolution des Œillets qui avait éclaté auPortugal en avril 1974, à la révolution militaire péruvienne, au régime cubain de Fidel Castro et, dans une moindre mesure, à la révolution nicaraguayenne.
Le 19 mars 1980, García Márquez annonce avoir terminé d'écrire un romanA 67, alors que Pinochet est toujours au pouvoir. Chronique d'une mort annoncée, « une sorte de faux roman et un faux reportage »A 67, est alors publié car l'écrivain « ne pouvait pas rester silencieux face à l'injustice et à la répression18 ». Il publie également, à partir de septembre 1980, divers articles notamment dans El Espectador à Bogota et dans El País en EspagneA 68.
Prix Nobel
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Devenu un écrivain respecté, médiatique et populaire pour la bonne humeur de son style, ses récits pittoresques et originaux et sa langue enjouée, García Márquez met en accord la critique littéraire et le public international qui vantent l'extrême fécondité de son imagination créatrice. Ce statut l'amène logiquement à recevoir le prix Nobel de littérature, en 1982, décerné par l'Académie suédoise en l'honneur de « ses romans et ses nouvelles où s'allient le fantastique et le réel dans la complexité riche d'un univers poétique reflétant la vie et les conflits d'un continent »19,20. L'écrivain colombien est averti par téléphone de l'obtention du prix par Pierre Shori, ministre adjoint des affaires étrangères suédoisA 69. À la suite de cet appel, il déclare ainsi à sa femme Mercedes : « Je suis baisé »A 69. La nouvelle de la victoire s'étant propagée rapidement, García Márquez doit improviser une conférence de presse pour la centaine de journalistes qui avaient envahi son domicile à Mexico.
Le 10 décembre 1982, lors de la cérémonie qui se déroule à Stockholm, García Márquez se présente vêtu d'un liquiliqui (habit traditionnel blanc du Venezuela et de certaines régions de Colombie) et de bottes noires, ce qui lui vaut, par la suite, quelques critiquesA 70. Dans son discours de réception du Nobel de littérature intitulé « La soledad de America latina »21,G 5 (« La solitude de l'Amérique latine »), l'auteur colombien considère la poésie comme la « preuve la plus flagrante de l'existence de l'homme »22,21. Il livre également, avec ironie, un plaidoyer pour la nouvelle littérature latino-américaine et le réalisme magique qui définissent les contours d'un imaginaire poétique émancipé de l'emprise de la culture occidentale : « Dans les bonnes consciences de l’Europe, et aussi parfois dans les mauvaises, a fait irruption avec plus de force que jamais l’actualité fantasmatique de l’Amérique latine, cette immense patrie d’hommes hallucinés et de femmes entrées dans l’histoire, dont l’obstination infinie se confond avec la légende. »23. Couronné à 55 ans, García Márquez devient l'un des plus jeunes lauréats du prix Nobel ainsi que le premier Colombien et le quatrième auteur latino-américain à obtenir cette récompense24, après Gabriela Mistral (1945), Miguel Ángel Asturias (1967) et Pablo Neruda (1971). Lui succèdent par la suite le Mexicain Octavio Paz en et le Péruvien-espagnol Mario Vargas Llosa en 2010. À cette liste d'écrivains hispano-américains, se rajoutent comme prix Nobel en langue castillane les écrivains espagnols, José Echegaray y Eizaguirre en 1904Jacinto Benavente (1922), Juan Ramón Jiménez (1956), Vicente Aleixandre, (1977) et Camilo José Cela, (1989). Après être devenu récipiendaire de ce prix prestigieux, García Márquez a déclaré à un correspondant18 :
J'ai l'impression, qu'en m'attribuant le prix, qu'ils ont tenu compte de la littérature du sous-continent américain et, que ce faisant, ils cherchaient à récompenser toute la littérature de cette région. »
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